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Feu vert pour la «carte bleue»
L'UE OPTE POUR L'IMMIGRATION SELECTIVE
Publié dans L'Expression le 22 - 11 - 2008

Une mesure qui accélérera inévitablement la fuite des cerveaux des pays tiers.
Les pays industrialisés optent pour l'immigration sélective. Ceux de l'hémisphère Sud de la planète seront donc sucés jusqu'à la moelle. La donne se confirme avec l'adoption, jeudi à Strasbourg (France) par le Parlement européen, de la carte bleue. L'idée n'est pas nouvelle. Elle est inspirée de la green card américaine susceptible d'attirer les migrants hautement qualifiés vers les secteurs économiques de l'UE souffrant de pénurie chronique en main-d'oeuvre qualifiée et techniciens supérieurs. Voulant rassurer les pays sous-développés, le Parlement européen affirme qu'il n'y a pas le «feu en la demeure». Cette institution, tout en soutenant la mise en oeuvre de la «carte bleue» met toutefois en garde les Etats membres, les priant de ne pas «piller les cerveaux des pays tiers».
En ce sens, les eurodéputés précisent que «les Etats membres ne devraient pas participer activement à la fuite des cerveaux des pays tiers par le biais de la carte bleue, dans les secteurs où ces pays souffrent d'une pénurie de main-d'oeuvre, en particulier dans les secteurs de la santé et de l'éducation». Ils soulignent, cependant, que cette mesure ne devrait, non plus, pas remettre en cause la priorité des ressortissants de l'UE sur le marché du travail. La carte bleue, proposée par la Commission européenne, doit permettre d'attirer vers l'Union européenne les travailleurs des pays tiers hautement qualifiés, en ouvrant à ces travailleurs les portes des 27 Etats membres. Par le biais de cette mesure, l'UE veut attirer la main-d'oeuvre étrangère hautement qualifiée et privilégie des destinations comme les Etats-Unis, l'Australie ou le Canada. La proposition devrait permettre ainsi au titulaire de la carte bleue d'avoir accès aux autres Etats membres de l'Union, après trois ans passés dans un premier pays d'accueil et de résidence.
La durée de validité de la carte bleue serait ainsi, par défaut, d'une durée de trois ans, renouvelable pour deux ans. Si le contrat de travail du titulaire est d'une durée plus courte, la carte doit être attribuée pour la durée de ce contrat plus trois mois, estiment pour leur part les députés. Le rapport consultatif adopté ce jeudi par 388 voix pour, 56 voix contre et 124 abstentions, définit les caractéristiques que doit remplir le futur titulaire de la carte bleue. Celui-ci devrait avoir trouvé un emploi dans l'UE et avoir au moins cinq ans d'expérience dans le secteur concerné ou un diplôme universitaire reconnu par l'Etat européen accueillant. Son contrat devrait lui garantir un revenu d'au moins 1,7 fois le salaire brut moyen de l'Etat membre de résidence, ajoutent les députés.
Ce seuil, qui correspondrait en France à un salaire brut mensuel de 4300 euros, mais seulement à un salaire brut de 370 euros en Bulgarie, est supérieur à celui sur lequel les ambassadeurs des 27 s'étaient mis d'accord fin octobre, soit 1,5 fois le salaire brut moyen du pays concerné, soit environ 3850 euros en France, et 325 euros en Bulgarie. Les eurodéputés précisent que ce salaire ne devrait pas être inférieur à celui d'un travailleur comparable dans le pays d'accueil. La carte devrait également, selon les parlementaires, pouvoir être attribuée aux ressortissants de pays tiers qui séjournent déjà légalement dans l'Union, dans le cadre d'autres régimes. Elle permettra en outre à son titulaire de bénéficier du regroupement familial ou son conjoint pouvant également rechercher un emploi dans l'Union et bénéficier de la couverture sociale de l'Etat concerné.
Les députés souhaitent porter à six mois, contre trois dans la proposition de la Commission, le délai accordé au titulaire pour retrouver du travail en cas de perte de son emploi. Les députés européens estiment que les Etats membres de l'UE doivent pouvoir décider du nombre de cartes bleues ils souhaitent accorder chaque année. Selon eux, la carte ne doit pas être considérée comme un droit pour le migrant, qui peut se la voir refuser même s'il remplit les critères requis.
Ainsi donc, à travers ces nouvelles directives, les pays de l'hémisphère Sud seront encore davantage saignés à blanc...


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