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La réunification en panne, la sortie de crise à l'épreuve
SIX ANS APRÈS, LA PRESIDENTIELLE IVOIRIENNE EN STAND-BY
Publié dans L'Expression le 12 - 04 - 2009

Que ce soit le retour à «l'unicité des caisses de l'Etat» ou encore le transfert de pouvoir entre «commandants de zones», la normalisation peine à se mettre en oeuvre.
Réunification en panne, élection présidentielle toujours incertaine pour 2009: la sortie de crise ivoirienne connaît une nouvelle passe difficile, nourrissant des tensions intérieures et l'impatience de la communauté internationale. Plus de six ans après le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), qui contrôle depuis fin 2002 le nord du pays, la Côte d'Ivoire n'en finit pas de chercher les moyens de sortir de la plus grave crise de son histoire. Signé en mars 2007 par les FN et le président Laurent Gbagbo, l'accord de paix de Ouagadougou a incontestablement permis d'améliorer le climat, avec notamment la nomination au poste de Premier ministre du leader des ex-rebelles, Guillaume Soro. Mais, de l'avis quasi-général, on avait gardé le plus dur pour la fin: la réunification administrative et sécuritaire, question qu'entend régler le dernier accord complémentaire («Ouaga IV»), conclu fin 2008. Que ce soit le retour à «l'unicité des caisses de l'Etat» ou encore le transfert de pouvoir entre «commandants de zones» FN et préfets, la normalisation peine en effet à se mettre en oeuvre, et relève à l'occasion surtout du symbole. Depuis plusieurs semaines, les discussions se succèdent entre les deux camps pour débloquer le processus. Au coeur de débats parfois houleux, selon des sources proches des négociations: le nombre et la localisation des forces de l'ordre loyalistes à redéployer au nord. Les FN refusent que le sud «inonde» leur zone, dont le contrôle risquerait alors de leur échapper, confie un responsable ex-rebelle. Pendant ce temps, dans le camp présidentiel, certains haussent le ton. Le Congrès national de la résistance pour la démocratie (CNRD), regroupant les mouvements pro-Gbagbo, rejette ainsi la responsabilité de l'impasse sur les FN, jugés trop soucieux de «leurs intérêts particuliers». La «restauration de l'autorité de l'Etat sur tout le territoire» est «une étape cruciale», renchérit Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel). Les Forces nouvelles se défendent avec vigueur de toute mauvaise volonté et expliquent, par la voix d'un de leurs dirigeants, Alain Lobognon, que le Centre de commandement intégré (CCI, regroupant états-majors loyaliste et ex-rebelle), qui doit chapeauter la réunification sécuritaire, «n'a pas de moyens». Selon des sources diplomatiques occidentales, un compromis serait pourtant en vue. Il pourrait passer par une «cohabitation» au nord entre forces de sécurité des deux camps, et un retrait progressif des «com-zones», avancent ces sources. Derrière les tensions actuelles se profile aussi l'élection présidentielle, dont la tenue dépend en partie de la normalisation administrative. Or, le temps presse: le scrutin est reporté depuis 2005, les Ivoiriens n'en connaissent toujours pas la date, le recensement n'est pas bouclé (6 millions d'«enrôlés» à ce jour) et la communauté internationale perd patience. Coup sur coup, cette semaine, Washington et Paris ont appelé avec force à l'organisation d'une présidentielle en 2009. Mais une nouvelle réunion des principaux leaders ivoiriens, déjà ajournée plusieurs fois et dont est attendue la date de l'élection, tarde à venir. La Commission électorale indépendante (CEI) se veut toutefois rassurante. Pour elle, 2009 est «un objectif» et «une exigence».

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