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Conciliation de deux peuples amoureux d'un seul pays
CE QUE LE JOUR DOIT À LA NUIT DE YASMINA KHADRA
Publié dans L'Expression le 25 - 04 - 2009

«Je me suis arrêté à El Maleh dans la wilaya de Aïn Témouchent pour prendre un café, et j'ai été immédiatement séduit par sa population, j'ai aimé ses gens...»
Le célèbre romancier algérien d'expression française Yasmina Khadra récidive avec son franc-parler. Cette fois-ci c'est à Oran où il devait assister à la générale de Sadma, pièce de théâtre adaptée de son roman L'attentat, qu'il a simultanément animé une conférence-débat, suivie d'une vente-dédicace de son dernier ouvrage Ce que le jour doit à la nuit, édité par Julliard et réédité, cette année, en Algérie par Sedia SPA, filiale du groupe Hachette Livre. «Je voulais offrir à l'Algérie un Docteur Jivago, je ne sais pas si j'y suis parvenu mais si ce livre réussit à concilier les gens, à les amener au pardon, c'est tant mieux!», a- t-il expliqué. Devant une assistance fort nombreuse, Yasmina Khadra a scindé en deux parties les raisons qui l'ont motivé à écrire Ce que le jour doit à la nuit. C'est d'abord lui, il a toujours été enthousiasmé par la petite contrée de Rio Salado (El Maleh actuellement). Le roman de Yasmina Khadra est un accomplissement d'un devoir et règlement d'une ancienne redevance qui remonte aux années 1980. «Oran attendait de moi une oeuvre, j'ai fait et j'ai réussi. En 1982, j'ai acquis ma première voiture. Je me suis arrêté à El Malah (Aïn Témouchent) pour prendre un café, et j'ai été immédiatement séduit par sa population, j'ai aimé ses gens..., ce fut le déclic je devais l'écrire en 2001, j'ai reporté le projet pour plusieurs considération» a-t-il affirmé. «Les Algériens qui devaient me soutenir m'ont enfoncé en me traitant d'enfant de régime.» «J'écris parce que j'aime et que je veux partager et lorsque vous avez beaucoup souffert, vous avez deux possibilités, devenir impitoyable avec son prochain ou incroyable empathie. J'ai opté pour la seconde catégorie», a-t-il indiqué. Se mettant en parfaite symbiose ave la littérature, Yasmina Khadra n'a pas dissimulé sa véritable ambition littéraire qui est d'écrire une saga algérienne. El Malah est devenu le village- clé de l'oeuvre. Une oeuvre, qui «éclaire d'un nouveau jour ce conflit ayant opposé deux peuples amoureux d'un même pays», a-t-il affirmé. La majeure partie des événements relatés dans la saga a eu lieu en 1930. Celle-ci s'appuie sur une aussi audacieuse prise de position en faveur de la double culture franco-algérienne que l'histoire des deux pays tend à occulter. Selon Yasmina Khadra, «ce que le jour doit à la nuit est tellement bien accueilli, il a permis aux pieds-noirs qui cachaient difficilement leur émotion, de parler de l'Algérie. Cependant, certains raccourcis pensent que j'ai passé la part belle des pieds-noirs, ils se trompent», a-t-il tenu à corriger en réitérant que ses motivations sont purement littéraires. «J'ai écrit pour la littérature.» Je suis l'homme d'un grand amour, certes le roman contient beaucoup de violence mais son élan est à la fois émotionnel et humain, a-t-il affirmé.
L'auteur de Ce que le jour doit à la nuit a, encore une fois, renouvelé son indignation après que son livre ait été écarté du prix Goncourt. L'écrivain n'a pas hésité à expliquer que son objectif n'était pas tant d'avoir le prix que de s'attaquer à ces «citadelles inexpugnables» de la littérature qui ont écarté l'un des best-sellers de la rentrée littéraire 2008. Le romancier ne se démesure pas en mettant en avant sa réputation et la considération qu'il suscite à travers le monde. Il est traduit en 15 langues dans plus de 30 pays. Yasmina Khadra enfonce les institutions littéraires françaises pour s'être ainsi coalisées contre lui: «Il est même arrivé qu'une délégation française fasse le déplacement aux Etats-Unis pour déconseiller que l'on me remette un prix.» Le feuilleton du prix Goncourt n'est pas un cas isolé dans ce qu'il qualifie des «aberrations parisianistes». Ce que le jour doit à la nuit sera adapté au cinéma par le réalisateur français Alexandre Arcady apprend-on. Aussi, en plus d'un film pour le cinéma, il est prévu la réalisation d'un feuilleton en trois épisodes pour la Télévision. Les repérages et prises de vue auront lieu à El Maleh et Sidi Bel Abbès dans les tout prochains jours.


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