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L'Oncle Sam épris de la culture africaine
LE DR JOHNETTA BETSCH COLE RENCONTRE LA PRESSE ALGERIENNE
Publié dans L'Expression le 13 - 07 - 2009

«L'art africain est aussi prestigieux et du même niveau que ceux de la France, de l'Irlande ou de n'importe quel pays au monde», a-t-elle souligné.
Invitée dans le cadre du Festival culturel africain, le Dr Johnetta Betsch Cole, n'a pas manqué cette opportunité pour tisser des relations avec ses homologues africains en général et algériens en particulier, et ce, pour principalement «proposer un accord de partenariat avec le Centre de recherches, ainsi que l'organisation d'une exposition d'oeuvres d'artistes algériens aux Etats-Unis». A cet effet, l'ambassade des Etats-Unis a organisé une rencontre avec les représentants de la presse algérienne animée par l'hôte du Panaf. «C'est un sentiment flou d'un instant, juste comme ce que "le soleil levant" nous montre. Cela me rappelle la renaissance: à ce moment-là, on était désorienté et l'on ne savait pas comment définir la beauté, même la vérité», a-t-elle avoué au sujet de sa virée au Musée national des beaux-arts. Et d'ajouter: «Nous saluons le gouvernement algérien pour son appui à la culture. D'ailleurs, le budget alloué pour le Panaf en est une preuve». Elle enchaînera: «L'art est un moyen d'éducation pour faire connaître les différents aspects de la culture algérienne et africaine à mes compatriotes.» Pour cette mission le Dr Johnetta Betsch Cole et sa structure, le Smithsonian Institution, se disent prêts à investir dans ce genre de projets afin de mener à bon port cette oeuvre pour le bonheur des artistes des deux rives, voire algérienne et américaine. «Ce travail que je fais aujourd'hui - dans lequel je me suis investie - entre dans un esprit d'union et de combativité. Deux qualités que j'aime bien. C'est donc un travail que je fais pour soutenir et aider les artistes dans l'art et la culture», a-t-elle dit. Et toujours selon cette dame, née à Jacksonville, en Floride, où sa famille a longtemps fait partie des leaders de la communauté noire, «l'art africain est aussi prestigieux et du même niveau que ceux de la France, de l'Irlande ou de n'importe quel pays au monde». Cette femme au parcours de combattante est entrée à Fisk University à l'âge de 15 ans à travers un programme scolaire d'admission pour les jeunes. Elle obtient sa licence de la faculté Oberlin; ensuite, elle rejoint l'université Northwestern d'où elle obtint un master et un doctorat en anthropologie. Elle entame une carrière de professeur universitaire à Washington State University; elle devient ensuite professeur d'anthropologie et d'études afro-américaines à l'université du Massachusetts, à Amherst. En 1987, elle entre dans l'histoire en devenant la première femme afro-américaine à occuper le poste de présidente du Collège Spelman. Lors de sa consécration au poste de 7e présidente du Collège, Bill Cosby et son épouse Camille ont fait un don de 20 millions de dollars pour le collège, le plus grand cadeau de toute l'histoire qu'ait jamais reçu une université ou une faculté noire aux Etats-Unis. Il y a quelques années, le Dr Johnetta Cole a conseillé l'institution Smithsonian de créer un musée national de l'histoire afro-américaine.
En 2009, l'institution a sélectionné le Dr Cole pour exercer en qualité de directrice du Musée national de l'art africain à Washington. Le National Museum of african art est un musée qui fait partie de l'institution Smithonian à Washington DC. Le musée est spécialisé dans la culture et l'art africain. Il a été établi en tant que musée privé en 1964 et en août 1979 il devient officiellement un musée faisant partie de l'institution Smithsonian. Ledit établissement que dirige cette dame est à vocation éducative et de recherche, associée à un vaste complexe de 19 musées et sept centres de recherche, principalement situés à Washington, fondés et gérés par le gouvernement américain. Dix-neuf musées ou galeries sont directement liés à l'institution, regroupant plus de 142 millions d'objets et de spécimens. De plus, elle gère plusieurs centres de recherche et organise des expositions temporaires, ainsi que des conférences et d'autres évènements ponctuels.
Enfin, l'institution partage ses trésors avec plus de 90 autres musées dans 23 Etats différents. Et à propos des ressources de financement de ces projets qui sont à un million et demi de dollars, le Dr Johnetta Betsch Cole explique que «ces finances proviennent de l'organisme étatique américain (Congrès), des institutions des pays concernés et des hommes d'affaires américains». Pour ce qui est de la protection des objets d'art, de par sa constitution, l'Unesco semblait toute désignée pour patronner cette cause. C'est pour cela qu' «on n'accepte aucun objet non identifié», a-t-elle conclu.


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