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La triste fin de Mourad
DECÈS D'UN ALGERIEN DANS UNE PRISON MAROCAINE
Publié dans L'Expression le 16 - 07 - 2002

Mourad Benzaâma, âgé de 26 ans, originaire de Aïn Témouchent, pour fuir un quotidien difficile, a décidé d'émigrer vers l'Europe.
Un jeune Algérien, qui avait tenté de franchir l'enclave espagnole de Ceuta et Melilla, est mort, il y a quelques jours, dans une cellule de la prison marocaine de Tetouan où il séjournait.
Mourad Benzaâma, âgé de 26 ans, originaire de Aïn Témouchent, pour fuir un quotidien difficile, a décidé d'émigrer vers l'Europe. Ses différentes tentatives d'obtenir un visa pour la France ou l'Espagne se sont soldées par des échecs. Nullement découragé, il opte alors pour un voyage en clandestin, «harrag» dans le jargon populaire. C'était le 28 mai dernier. Avec un ami de son âge, il prend les chemins escarpés de l'émigration clandestine qui le mènent aux portes de l'enclave espagnole de Ceuta et Melilla.
Après quelques jours passés à guetter le moment propice, il tente de se faufiler à travers les fils barbelés qui ferment l'accès des territoires ibériques. Mais il est arrêté par les éléments de la Guardia civile espagnole. Après quelques heures passées au poste espagnol, les deux amis sont remis aux policiers marocains. C'est là que commence leur calvaire. Mourad et son ami d'infortune seront passés à tabac avant d'être jetés comme des malfrats dans une cellule de la prison de Tétouan. Après quelques jours passés dans cette prison, l'ami de Mourad est reconduit aux frontières par les policiers. Mais Mourad, asthmatique, est gardé encore quelques jours, en attendant que son état de santé s'améliore. Car, il faut le dire, contraint de suivre un traitement pour sa maladie chronique, il avait réclamé à plusieurs reprises ses médicaments, mais sans les obtenir. L'humidité de la cellule et le traitement inhumain qu'il avait subi ont aggravé son état de santé. Mais ses geôliers marocains refusent son transfert à l'hôpital. Il décède quelques jours plus tard. Les gardiens le découvrirent sans vie, allongé sur son matelas de fortune. Ses parents, ayant appris la nouvelle, décident alors de connaître les circonstances du décès. Le consulat d'Espagne leur révélera l'arrestation de Mourad au moment où il tentait de s'introduire à Ceuta et Melilla, avant sa remise aux policiers marocains. Il leur révélera également que son état de santé avait nécessité des soins qui lui avaient été prodigués avant de le remettre aux Marocains.
Il est malheureux de dire que nos voisins font fi des principes de bon voisinage. Il y a moins d'un mois, nos gardes-côtes avaient secouru, au large des îles Habibas, 22 clandestins marocains qui dérivaient. Rapatriés à Oran, ils avaient bénéficié des soins nécessaires avant leur reconduction aux frontières. Cette affaire du décès de Mourad Benzaâma dans une prison marocaine relance le débat sur les mauvais traitements que subissent nos ressortissants quand ils se retrouvent entre les mains des services de sécurité de Sa Majesté.


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