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La relation banque-entreprise
Les conditions majeures de la revitalisation (3e partie et fin)
Publié dans El Watan le 23 - 08 - 2005


L'esprit d'entreprise doit être précisément le moteur du développement économique, tout particulièrement dans le monde en mutation rapide que nous connaissons. Si les dirigeants d'entreprise l'ont au premier chef, les banquiers doivent l'avoir tout autant. Cela signifie que les banques doivent comprendre les voies du développement des affaires et doivent contribuer à aider la création de nouvelles activités et l'innovation des techniques. Nous savons bien que les problèmes des fonds propres est un des soucis importants des PME. Ce souci a été pris en charge par les pouvoirs publics dans la loi de finances 2005 qui accorde des exonérations fiscales aux sociétés de capital risque afin de participer à la création et au développement des PME par des interventions en fonds propres et ainsi diminuer la pression sur les banques qui pourraient diriger leur attention sur le bas du bilan des entreprises. La relation banque-entreprise s'améliorerait très certainement si les autres mécanismes de crédit prévus par les textes depuis 1993 prennent le relais et diminueraient ainsi les risques que les banques subissent seules sur les entreprises. Nous pensons au factoring, au capital risque, au leasing... Les opérateurs se focalisent actuellement sur l'existence d'une surliquidité bancaire pour dire que les banques bloquent la machine en stérilisant cet argent chez elles au lieu d'être distribué là où il ne manquerait pas de faire prospérer le pays, c'est-à-dire en finançant des projets. Mais où sont ces projets et ne s'agirait-il pas plutôt de financer plus la consommation, en d'autres termes l'extérieur puisque tous nos produits sont importés. Là aussi, le problème provient d'une méconnaissance des mécanismes bancaires. La surliquidité, dont tout le monde fait état et que nous avons expliqué dans un contribution publiée par El Watan dans ses éditions du mois de juin 2004, est constituée de ressources à vue qui ne peuvent être utilisées que dans des emplois à court terme parce que quelque part, il y a un ratio qui s'appelle ratio de transformation et dont la finalité vise à freiner l'élan de générosité des banques à accorder des crédits à moyen ou long termes couverts uniquement par ces liquidités, ce qui peut les conduire à des situations d'illiquidités qui se transformeront immanquablement en situation d'insolvabilité. Cet état de fait qui dure il est vrai depuis 2002 doit, de notre point de vue, conduire rapidement les autorités à imaginer des formules qui permettent aux banques d'utiliser cette cagnotte que nous évaluons à fin 2004 à 13 milliards de dollars et non 10 milliards de dollars comme cela avait été avancé par certains au grand dam des opérateurs sans courir le risque de dérapage. Les formules existent et l'utilisation ne manquera de se faire sentir. C'est dire que cette économie d'endettement dans laquelle s'est engluée la relation banque-entreprise avec les efforts qui sont entrepris actuellement par les pouvoirs publics pour diversifier l'offre de financement à l'économie doit laisser place à l'économie de marché et à ce qui est appelé ailleurs la désintermédiation. Dans cet ordre d'idées, les banques sont appelées à diversifier leurs offres de services en direction des entreprises en développant le conseil et l'ingenierie financière. Le déficit en ce domaine est important et complique davantage cette relation parce que le défaut d'assistance des entreprises par les banques est très mal perçu par cette clientèle qui ne maîtrise pas les arcanes de la finance. Nous ne terminerons pas ces propos sans évoquer la lancinante question de la tarification bancaire qui n'est certainement pas simple. Elle appelle aussi une simplification. Il est nécessaire et normal de mieux faire connaître la nature des tarifs et les modalités de calcul des agios. Sur un plan plus général et toujours dans le cadre d'un dialogue permanent entre les banques et la clientèle, le moment est peut être venu d'instituer un comité des usagers de la banque pour constituer une force de proposition et de rapprochement entre la banque et la clientèle particulière ou d'entreprise. Il n'est pas normal qu'il y ait d'un côté une association de banquiers et de l'autre côté le vide. Cela fait aussi partie de la régulation. La qualité de service s'en ressentirait et tout le monde gagnerait dans cette affaire.

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