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Un désert transformé en paradis
Publié dans L'Expression le 29 - 11 - 2009

Hôtels luxueux, îles artificielles et pas d'argent: ce sont les principales caractéristiques de l'économie de Dubai.
L'impact de la crise économique mondiale s'est déjà manifesté en Algérie avec le retrait des projets d'Eamar évalués à des intentions d'investissements de 5 milliards de dollars. Aussi, les récents problèmes auxquels font face les Emirats arabes unis risquent fort de constituer un nouveau frein aux appétits des investisseurs potentiels. La seule consolation est que certains projets sont déjà bien implantés dans le pays avant cette crise. C'est le cas de Dubai World Port qui gère les ports d'Alger et de Jijel.
La banque Es Salam a aussi commencé son activité depuis une année. Il est attendu que d'autres banques suivent son exemple, à l'instar de Gulf Banf et de la Banque islamique d'Abu Dhabi. L'usine d'aluminium de Beni Saf est aussi prise en charge par un consortium de ce pays. Ce dernier a aussi un pied dans le secteur de l'énergie. Ces secteurs ne sont pas les plus touchés par la crise qui se manifeste plutôt dans l'immobilier.
C'est d'ailleurs le remboursement d'une dette de plus de 80 milliards de dollars qui pose problème à l'Emirat de Dubai. Mais la recherche de solutions pour sortir de l'impasse a déjà commencé.
Le gouvernement de l'émirat a déjà réussi à lever cinq milliards de dollars. Ce n'est qu'une partie de son programme de 20 milliards de dollars de bons du Trésor mis en oeuvre en début de l'année 2009 pour faire face à ses engagements financiers. Le département économique de Dubai précise que les cinq milliards de dollars ont été souscrits à parité par deux banques basées à Abu Dhabi: la National Bank of Abu Dhabi et Al Hilal Bank, une grande banque islamique. Une première tranche de 10 milliards de dollars avait déjà été souscrite en février par la Banque centrale des Emirats arabes unis.
Le gouvernement devrait utiliser cette deuxième tranche de son programme de bons du Trésor pour honorer des dettes de plusieurs milliards de dollars dues par ses compagnies. Un crédit de 3,5 milliards de dollars est contracté par le seul géant immobilier Nakheel et qui vient à maturité le 14 décembre. C'est un délai trop court pour que toutes les entreprises fassent honneur à leurs engagements. C'est cette contrainte qui a conduit le gouvernement à demander de surseoir au paiement des dettes.
La compagnie publique Dubaï World est parmi les sociétés concernées et qui sont accablées par le fardeau de la dette. Des inquiétudes du marché et des créanciers se sont fait ressentir à l'annonce des difficultés financières de l'émirat mercredi dernier.
Le président du comité fiscal suprême, cheikh Ahmed ben Saïd Al Maktoum, a justifié la décision du gouvernement par la nécessité d'entreprendre une action décisive pour faire face au fardeau de la dette. C'était suffisant pour que plusieurs marchés financiers internationaux enregistrent une baisse des leurs dès le lendemain de cette annonce. Il n'était pas compris pourquoi il a été demandé aux créanciers de Dubai World, qui contrôle le géant de l'immobilier Nakheel, un moratoire de six mois, jusqu'en mai, sur le paiement de la dette.
Une étude publiée en octobre dernier souligne que les firmes publiques de Dubai ont pâti des conséquences de la crise. Elles devraient honorer au cours des trois prochaines années des dettes de quelque 50 milliards de dollars, représentant 70% du PIB estimé de cet émirat du Golfe. A l'échelle mondiale, il n'y a pas de craintes d'une nouvelle crise financière. Le PIB de l'émirat ne représentant que 1% du PIB mondial.
Les analystes estiment que l'émirat a de bonnes chances de recevoir une aide d'Abou Dhabi, son voisin qui bénéficie de la manne pétrolière, mais il sera peut-être contraint de revoir son modèle de développement basé sur l'exploitation de vastes étendues de désert grâce à l'argent étranger.
Des analystes soulignent que le calendrier de l'annonce, à la veille de la fête de l'Aïd, l'absence de communication avec les détenteurs d'obligations ainsi que le manque de précisions sur le rééchelonnement de la dette ont fait du tort à la crédibilité de Dubai.
A la différence des établissements européens et asiatiques, les banques de la région du Golfe sont nombreuses à s'être impliquées dans le développement de Dubai World. Abou Dhabi Commercial Bank est ainsi exposée à hauteur d'au moins 1,45 à 1,64 milliard d'euros à Dubai World ou à ses branches, ce qui obligera la banque à passer de nouvelles provisions, a déclaré un de ses responsables.


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