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«Pas de retraite avant 60 ans»
DECIDE LORS DE LA TRIPARTITE, TAYEB LOUH CONFIRME
Publié dans L'Expression le 03 - 04 - 2010

Le départ à la retraite avant l'âge légal a coûté à l'Etat 360 milliards de DA depuis 1997.
Le flou persiste autour du dossier de la retraite anticipée. Malgré les efforts fournis par le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, jeudi, devant les députés qui l'ont interpellé sur cette question, il n'a pu rassurer les travailleurs. En fait, il semblerait qu'à ce jour, le gouvernement n'a pas encore opté pour une alternative. La décision finale revient au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui aura l'occasion de rencontrer prochainement les partenaires sociaux du gouvernement, que sont l'Ugta et le patronat, dans le cadre des réunions cycliques d'évaluation.
Jeudi, M.Louh a annoncé que l'Algérie ne renoncerait pas aux principes de solidarité et de partage sur lesquels repose le système de retraite: «Les principes de solidarité et de partage des cotisations prélevées des salaires des travailleurs et employeurs au profit des retraités sont des acquis à préserver.» Il a souligné à ce propos, que l'Etat veillait à préserver son régime de retraite face aux crises comme celle ayant frappé les Etats-Unis, en raison de la crise économique.
La dernière tripartite (gouvernement-syndicat-patronat), réunie fin décembre dernier, avait proposé, rappelons-le, l'annulation du dispositif relatif au départ à la retraite avant l'âge légal fixé à 60 ans pour l'homme et 55 pour la femme, sur demande du travailleur, avec la possibilité de réduire le nombre d'années à concurrence de trois ans pour les mamans (soit une année par enfant). M.Louh qualifie de «rumeurs» les informations faisant état de l'intention du gouvernement de passer de 32 ans de services à 40 ans dans les calculs de la retraite.
Sur sa lancée, il ajoute que la personne qui a travaillé 32 ans touchera sa pension à 80%. A ce niveau plusieurs questions s'imposent. Est-ce que la femme qui part en retraite avant 52 ans est concernée par ce taux? Le gouvernement a-t-il l'intention de préserver les deux retraites: anticipée et celle prise à l'âge légal? Cela d'autant plus que le ministre du Travail n'a pas caché ses réserves face au système de retraite anticipée. Il a rappelé, dans ce sens, que le départ à la retraite sans condition d'âge a été adopté à la demande du Fonds monétaire international (FMI) au moment où l'Algérie traversait des crises économiques. Les objectifs escomptés par les mesures de création d'emplois «n'ont pas été atteints», a-t-il soutenu ajoutant que ce système menaçait le régime de retraite de faillite. Il a par ailleurs, rappelé que le départ à la retraite sans condition d'âge a coûté à l'Etat des dépenses estimées à 360 milliards DA depuis 1997.
«La Caisse nationale des retraites (CNR) a cessé le versement des pensions et a eu recours à la Caisse nationale d'assurance chômage (Cnac) pour emprunter 10 milliards DA pour pallier le déficit.» Il a enfin rappelé la création, sur instruction du président de la République, du Fonds national des réserves de retraite auquel 2% de la fiscalité pétrolière sont consacrés dans le cadre de la bonne gouvernance. Le ministre a, par ailleurs, indiqué que la pension de retraite était calculée à 2,5% sur chaque annuitée. Un taux qui reste inchangeable. Rappelons que la France applique le taux de 1,5% alors que la majorité des pays appliquent un taux de 2%.
Dans un autre chapitre, le ministre a invité les travailleurs licenciés pour des faits liés à la tragédie nationale et réintégrés avant la promulgation en 2006 du décret présidentiel relatif à cette catégorie, à recourir à la justice s'ils jugent nécessaire une telle procédure. «Chaque travailleur réintégré par décision judiciaire ou administrative peut saisir la justice une seconde fois pour faire valoir des revendications supplémentaires concernant la période de son licenciement s'il se sent lésé dans ses droits.» M.Louh a rappelé que la promulgation, en février 2006, de l'ordonnance portant mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale a été suivie de 5 décrets présidentiels. Il s'agit de textes d'application relatifs aux différents aspects réglementaires des dispositions de la Charte. Parmi ces textes, le décret présidentiel du 27 mars 2006 fixant les modalités de réintégration ou d'indemnisation des personnes ayant fait l'objet de mesures administratives de licenciement pour des faits liés à la tragédie nationale.
En marge de la séance plénière, le ministre a déclaré à la presse que la loi permettait aux entreprises ne voulant pas réintégrer les travailleurs licenciés de les indemniser, à l'exception de la Fonction publique qui encourt des sanctions si cette dernière n'applique pas une décision judiciaire de réintégration du travailleur licencié.


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