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«Les ministres MSP sont des boucs émissaires»
BOUGUERRA SOLTANI S'EXPLIQUE SUR LA CORRUPTION
Publié dans L'Expression le 20 - 05 - 2010

«Les affaires de corruption révélées ces derniers mois sont l'arbre qui cache la forêt.»
Le président du Mouvement de la société pour la paix, Bouguerra Soltani, est en colère, très en colère même. Il reproche à la presse «et à ceux qui sont derrière cette presse», de s'attaquer aux ministres du parti dans le traitement des affaires de corruption, et ce, dans une campagne délibérée visant à discréditer le mouvement. «Nos ministres sont devenus des boucs émissaires», lance-t-il à la presse, en marge d'une journée parlementaire sur la corruption, organisée, hier, à l'Assemblée populaire nationale. A ce titre, Soltani s'est interrogé sur les raisons qui amènent les journalistes à citer d'une part, les noms des ministres MSP et de préserver d'autre part, soigneusement l'anonymat des responsables appartenant aux autres formations et au profit de celles-ci. L'odeur de la «manipulation se fait sentir», selon lui. Cela l'amène à poser une autre problématique, plus importante à son avis. «Les affaires de corruption qui ont éclaté au grand jour, ces derniers mois, ne seraient-elles pas l'arbre qui cache la forêt?» En d'autres termes, ces scandales pourraient servir à étouffer des affaires «plus compliquées et plus dangereuses».
Revenant aux origines de la corruption en Algérie, Soltani cite deux facteurs: «un pouvoir corrompu» et «le terrorisme». Pour lui, les personnes inculpées sont généralement «les dindons de la farce» alors que les vrais corrompus «sont ceux qui ordonnent aux directeurs des banques publiques d'accorder des crédits colossaux sans garantie», poursuit-il. Ces derniers, malheureusement, échappent aux sanctions prévues par la loi. Tout en considérant qu'il y a une volonté politique de l'Etat de lutter contre ce phénomène, Soltani considère néanmoins, que sur le terrain, beaucoup d'éléments «freinent cette volonté». Il citera, notamment l'absence de transparence dans le traitement des dossiers de corruption, et la non-implication des institutions de contrôle tels que le Parlement dans ces campagnes. A cet effet, Bouguerra critique sur sa lancée, la classe politique qui se réveille uniquement à la veille des rendez-vous électoraux.
Cependant, plusieurs problématiques ont été débattues durant cette journée parlementaire à laquelle ont pris part d'autre formations politiques, à l'image du Parti des travailleurs qui a proposé l'abrogation de la disposition de loi qui permet d'accorder les marchés de gré à gré. Pour l'un de ses députés, «c'est là une des sources du mal qu'il est impératif d'éradiquer pour protéger l'économie nationale». Le Dr Bachir Masitfi, quant à lui, a insisté sur le fait que les lois seules, ne sont pas en mesure de freiner la corruption. Les textes de loi peuvent faire face à la petite corruption, mais ils n'ont aucune efficacité lorsque la corruption touche et gangrène tous les secteurs économiques. Dès lors, la balle est renvoyée dans le camp de la société et précisément celui de l'école et de la famille qui doivent imprégner les valeurs «de l'Islam aux enfants», «le processus est long mais s'avérera très efficace dans l'avenir».


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