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Du maquis au front diplomatique
KRIM BELKACEM
Publié dans L'Expression le 01 - 11 - 2010

C'est l'un des plus vieux maquisards. Et il a bien tenu son maquis. Il s'est tout aussi bien distingué sur le plan diplomatique.
C'est l'un des plus anciens maquisards ayant contribué à l'indépendance de l'Algérie. A la fin des années 1940, il était déjà au djebel. En 1962, toujours dans le combat contre colonialisme français, il a joint la diplomatie puisqu'il a et signé les Accords d'Evian. Krim Belkacem est né le 14 septembre 1922 à Draâ El Mizan, en Kabylie. Dans sa jeunesse, il a milité au sein du Parti du peuple algérien (PPA) créé par Messali Hadj. Déjà en 1947, l'administration coloniale a commencé à l'inquiéter. Elle a eu vent de son influence sur les nationalistes et elle ne voulait pas laisser se propager les idées révolutionnaires. Cet épisode le conduit à s'en remettre à la direction du parti. Ensuite, il prit la décision de rejoindre le djebel. C'est toujours en 1947 que les juges français le condamnent. D'autres sentences le visent en 1950. Il est accusé de plusieurs crimes. La sentence est lourde: condamnation à mort par contumace. Sa famille quant à elle n'a pas échappé aux exactions des militaires français. Même dans les montagnes, il est toujours resté un membre important du PPA devenu entre-temps PPA/Mtld. Ouamrane était un de ses collaborateurs avec lesquels il a organisé le maquis insurrectionnel. Avant le déclenchement de la Révolution, il a eu plusieurs rencontres avec d'autres précurseurs de la guerre de Libération. C'est ainsi qu'il a eu des entrevues avec Mustapha Benboulaïd, à Alger. Mohamed Boudiaf et Didouche Mourad étaient aussi ses vis-à-vis. Son activité s'est accrue au déclenchement de la Révolution. Il fait partie du groupe des Six. Il est membre de la Commission de coordination et d'exécution qui précède la tenue du Congrès de la Soummam. Il n'a pas cessé de prendre de l'influence au sein de l'état-major dirigeant la Révolution. Il est même désigné vice-président du Gouvernement Provisoire de la Révolution Algérienne. Il prend en charge le ministère de la Guerre. A ce titre, il a la responsabilité d'approvisionner les maquis en armes et munitions. Comme toute la direction politique du FLN, il quitte l'Algérie après la Bataille d'Alger. Mais il est toujours au combat. On le retrouve à la tête d'autres ministères comme celui des Affaires étrangères et celui de l'Intérieur en 1960 et 1961.
Il entre en négociation avec le gouvernement pour aboutir en 1962 aux Accords d'Evian. Comme il a visité de nombreux pays, dont la Chine, pour chercher des appuis à la Révolution. Ses preuves au combat, il les a faites tout au long de son parcours au cours duquel il a également présidé aux destinées de la Wilaya III. Ce combat, il l'a poursuivi jusqu'en 1970. Slimane Amirat ne ratait aucune occasion pour rappeler ce combat. Il était surnommé le Lion du djebel par les soldats français qui voyaient en lui le premier maquisard de la guerre d'indépendance algérienne. Krim a constitué avec Bentobbal et Boussouf le noyau dur des chefs sans lesquels rien ne pouvait se faire ou se défaire. Cette puissance est confirmée à la formation du Gpra puisqu'il en était le vice-président. Il cumule même ce poste avec quelques portefeuilles ministériels.


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