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Le tigre de la Soummam
ABDERRAHMANE MIRA
Publié dans L'Expression le 01 - 11 - 2010

Son champ de bataille s'étendait de la wilaya IV à la wilaya VI en passant par la wilaya III.
Son champ de bataille était la vallée de la Soummam. Tazmalt et M'Chedallah étaient le théâtre des opérations de sabotage menées par les hommes de Abderrahmane Mira. En prenant les commandes de la wilaya III historique après la disparition d'Amirouche, tous les combattants reconnaissaient en lui des qualités humaines indéniables. Même ses ennemis admettent qu'il était un cadre hors pair. Il était aussi un stratège et fin tacticien. Compétences qu'il n'aurait pu accumuler si ce n'était son sens aigu du devoir et son degré élevé de fermeté vis-à-vis de ses soldats. Il commence par donner, lui-même, le maximum de ce que lui permettaient ses connaissances et moyens. Tout cela lui a permis de faire face aux plans de la France conçus pour déloger les moudjahidine de leurs montagnes. C'est également, grâce à ces qualités qu'il a pu résister au rouleau compresseur de l'opération Jumelles. Cette résistance ne prit fin que le 6 novembre 1959, date de sa mort au champ d'honneur. Bien avant cela, des instructions spéciales étaient adressées aux militaires français pour tenter de contrecarrer les attaques de Abderrahmane Mira et de ses djounoud. A la mort d'Amirouche, en mars 1959, il fallait, coûte que coûte, maintenir la flamme révolutionnaire dans la région. Ce qui n'a pas échappé à la presse coloniale qui prédisait des jours sombres à l'armée française, une fois que la nouvelle de la désignation de Mira leur est parvenue. Il est le quatrième personnage à avoir été à la tête de la Wilaya III. Mais il n'a été colonel que pendant quelques mois, soit de mars à novembre 1959 lorsqu'il fut victime d'une embuscade près d'Akbou, actuellement dépendant de la wilaya de Béjaïa. L'Echo d'Alger fit un large écho de cet événement. En pleine page une. En bandeau rouge. Il n'était pas le seul à y trouver la mort puisque l'un de ses gardes du corps mourut à ses côtés. Des témoignages de ses compagnons de lutte soulignent que ce moudjahid est né en 1922 à Aït Mélikèche et qu'il a occupé des postes de commandement à la Wilaya IV historique en 1956. Ses nombreuses actions militaires sont aussi relatées. Lors du Congrès de la Soummam, il a été chargé de la sécurité des participants en compagnie d'Amirouche. Il a même été inspecteur au sein de l'ALN, aux frontières tunisiennes, en 1957. Mira avait aussi combattu dans la Wilaya VI à la tête de 300 hommes. Des membres de sa famille ont en souvenir le fait que des hélicoptères de l'ennemi ont essaimé sa région de ses photos le montrant après sa mort. C'était une propagande dont le but subliminal était de montrer ce qui attendait les autres moudjahidine. La guerre psychologique consistait aussi à mettre en garde les jeunes nourrissant l'espoir de rejoindre la lutte armée. L'impact de la disparition du chahid n'avait d'équivalent que l'écho induit par celle d'autres chefs révolutionnaires comme Si El Haouès, Didouche Mourad ou encore Ben Boulaïd.

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