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Rabat évoque les frontières avec l'Algérie
QUAND LE POLISARIO PARLE D'INDEPENDANCE
Publié dans L'Expression le 06 - 11 - 2010

Le ministre sahraoui des Affaires étrangères qui était, jeudi, l'invité de la Radio nationale, n'a pas exclu un retour aux armes dans le cas où le Maroc persisterait à nier la légalité internationale.
Que propose pendant ce temps-là le pouvoir marocain? Il continue à faire le forcing sur la question de la réouverture des frontières algéro-marocaines tout en désignant l'Algérie comme responsable des différends bilatéraux, restés en rade, entre les deux pays. «Le Maroc enregistre, à nouveau, avec déception, la poursuite de la fermeture des frontières terrestres de la part des autorités algériennes, depuis plus de 16 ans», a déclaré, jeudi à Rabat, Taïeb Fassi Fihri, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, devant la commission des affaires étrangères et de la défense marocaine.
Le chef de la diplomatie marocaine aurait-il à ce point oublié les négociations qui doivent débuter dans quarante-huit heures avec le Front Polisario? Certainement pas, mais il feint d'ignorer la légalité internationale. Le Makhzen, qui ne jure que par son plan de large autonomie, devra pourtant se plier un jour aux résolutions du Conseil de sécurité, qui garantissent au peuple sahraoui le droit de se prononcer librement quant à son destin, dans le cadre d'un référendum.
Le Maroc, qui se targue d'avoir fait une concession «historique» en proposant un projet de large autonomie pour mettre fin au conflit du Sahara occidental, voit sa proposition battue en brèche par celle, équitable et juste, des représentants du peuple sahraoui. En effet, le Front Polisario qui part, de manière sereine, aux prochains pourparlers, ne veut ni plus ni moins que l'application des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité. Il se dit prêt à jouer le jeu, à assumer et entériner la décision historique qu'aura à prendre le peuple sahraoui.
«Nous avons, déjà, accepté la proposition d'intégrer le choix de l'autonomie suggéré par le Maroc, à côté de celui de l'indépendance ou du rattachement pur et simple au Maroc», a indiqué le chef de la diplomatie sahraouie qui était l'invité de l'émission le «Rendez-vous du jeudi» de la Chaîne II.
Mohamed Salem Ould Salek s'exprimait sur les ondes de la Radio nationale Chaîne II, dans le cadre des prochaines négociations entre le Front Polisario et le Maroc, qui doivent se dérouler à partir du 8 novembre à New York. Et c'est sans complexe et complètement confiante que la délégation des négociateurs sahraouis se déplacera aux Etats-Unis pour cette nouvelle rencontre afin de tenter de mettre fin au statu quo dans lequel est plongé le Sahara occidental.
«Nous sommes dans une position confortable, à partir du moment où la légitimité internationale est de notre côté, en plus du fait que nous ne posons aucune condition, en dehors des exigences des Nations unies contenues dans les différentes décisions de l'Assemblée générale et de la résolution du Conseil de sécurité», a déclaré le ministre sahraoui des Affaires étrangères.
Qu'a dit le Conseil de sécurité après avoir voté et adopté le 30 avril 2010 la résolution 1920? Il a rappelé les résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008) et 1871 (2009), puis il a réaffirmé sa volonté «d'aider les parties à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre d'arrangements conformes aux buts et principes énoncés dans la Charte des Nations unies, et notant le rôle et les responsabilités des parties à cet égard...»
Le Front Polisario y a souscrit pratiquement, les yeux fermés, sans rechigner ni émettre de mauvaise volonté pour l'application stricte des textes votés par le Conseil de sécurité de l'ONU. Il y voit même une excellente base de négociations à partir du moment où l'option de l'autodétermination est garantie au peuple sahraoui. «A partir de cette base, nous avons accepté d'aller à ces négociations et nous n'éprouvons aucune difficulté pour l'accepter car, et de prime abord, elle met sur la table tous les choix, dans le cadre du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination», a souligné Mohamed Salem Ould Salek. Qu'en est-il par contre de la position des Marocains qui ne se sont pas montrés très prolixes, il faut l'avouer, à ce sujet? «Le Maroc a fait preuve de bonne volonté en présentant la proposition d'autonomie pour les provinces du Sud...», a souligné, mercredi à Madrid Taïeb Fassi Fihri dans une conférence de presse après s'être entretenu avec son homologue espagnole Trinidad Jiménez.
Le Front Polisario n'est pas dupe et il s'attend à faire face à un mur en béton. «Le Maroc paraît comme un Etat non civilisé qui refuse la légalité internationale et qui tourne le dos aux résolutions et décisions des Nations unies», a fait constater le chef de la diplomatie sahraouie au cours de l'émission hebdomadaire de la Chaîne II «Le rendez vous du jeudi».
Devant un tel scénario, la suite semble toute indiquée et logique. «Le peuple sahraoui continuera son combat, à travers tous les moyens légitimes et, à leur tête, son droit légitime à la résistance armée», a averti Mohamed Salem Ould Salek. C'est l'itinéraire incontournable de tout peuple qui veut se libérer des chaînes qui entravent sa liberté.


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