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L'Algérie se dote d'un Centre de développement du cinéma
PLUS DE 10 ANS APRÈS LA DISSOLUTION DE L'ENPA ET DU CAAIC
Publié dans L'Expression le 25 - 11 - 2010

Le Cadc est un établissement public à caractère industriel et commercial.
Au moment où l'on parle de la loi sur le cinéma à l'APN, les professionnels du 7e art ne savent pas encore que l'Algérie aura bientôt son Centre du cinéma, comme le Maroc, l'Egypte ou encore la France.
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a signé le 30 septembre 2010, le décret exécutif n°10-226 portant réorganisation du Centre de diffusion cinématographique et changement de sa dénomination: il portera officiellement l'appellation de Cadc (Centre algérien de développement du cinéma). Ce nouveau-né de l'industrie algérienne est le fruit d'un combat de 3 ans mené par la ministre de la Culture.
Le Cadc est un établissement public à caractère industriel et commercial (Epic) doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. Le Centre est placé sous la tutelle du ministre chargé de la Culture et sera chargé du développement commercial, industriel et artistique de la cinématographie algérienne et de sa promotion, un peu comme l'était le Caaic dans les années 90 ou l'Oncic dans les années 70.
A ce titre, il est chargé, notamment: de produire ou coproduire des oeuvres cinématographiques, de gérer les droits moraux et financiers sur les films produits ou coproduits, d'éditer, d'acquérir et d'exploiter, pour les films algériens produits ou coproduits, les supports de promotion cinématographique tels que catalogues, affiches et bandes annonces, de distribuer et d'exploiter le film algérien sur le marché national et international, de gérer, de mettre en location et d'exploiter, dans le cadre de la production ou de la coproduction, les installations et équipements techniques de production notamment, les studios de tournage et de sonorisation, les laboratoires, ainsi que les outils de numérisation, d'archivage et de stockage, d'encourager l'investissement cinématographique étranger en Algérie, de réaliser en tant que maître d'ouvrage délégué les projets relatifs à la cinématographie, sur la base d'une convention
Le centre est administré par un conseil d'administration et dirigé par un directeur. Le centre veillera surtout à la récupération des droits cinématographiques publics sur des films produits au moyen de fonds publics et les archives audiovisuelles cinématographiques publiques. Il sera chargé, notamment de recenser les oeuvres produites par les entreprises cinématographiques publiques dissoutes, en Algérie ou à l'étranger, de veiller à la récupération des droits résultant de l'exploitation faite par des tiers des oeuvres cinématographiques produites au moyen de fonds publics, d'engager toutes procédures amiables et administratives et les actions judiciaires pour la reconnaissance des droits sur les films produits au moyen de fonds publics et le recouvrement des sommes dues au titre de l'exploitation de ces oeuvres, de recenser, d'identifier et de récupérer les archives audiovisuelles cinématographiques publiques.
Le centre oeuvrera à la récupération des négatifs des films algériens se trouvant dans des laboratoires étrangers, notamment en Italie à Microstampa et France au GTC. Le centre est également chargé de produire ou de coproduire des oeuvres cinématographiques, notamment la production de films retraçant l'histoire de l'Algérie et dédiés à la Révolution ou à des personnalités historiques ou consacrés à des personnalités du domaine de la culture, des arts et du sport. Il est chargé de la gestion des droits qui sont liés à ces oeuvres et de la réalisation de toute action de nature à les promouvoir conformément à la stratégie définie par l'Etat.
Par ailleurs, le centre organise et participe à des festivals et autres manifestations culturelles consacrés à la cinématographie en vue de valoriser et de promouvoir la cinématographie algérienne au plan national et international. Il se chargera de l'organisation du Festival international d'Alger ainsi que du Festival du film arabe d'Oran.
Le budget du Cadc est fixé par le ministre chargé des Finances et le ministre chargé de la Culture lors de l'élaboration du budget de l'Etat. Avec ce nouveau joyau de l'industrie, le cinéma algérien se relèvera encore mieux sur la scène internationale.
Il reste à trouver la personne adéquate pour gérer et promouvoir cet établissement. Il reste surtout à régler le gros problème des salles de cinéma qui sont entre les mains des Assemblées populaires communales, donc du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales au lieu de revenir à leur tutelle naturelle: la Culture. Autre combat capital qui doit être soutenu par la profession.


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