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«La nuit de mes souvenirs»
FARID MAHIOUT PUBLIE UN DEUXIÈME LIVRE
Publié dans L'Expression le 16 - 01 - 2011

Le poète a choisi les mots pour dire ce qu'il ressent et ce qu'il pense.
Farid Mahiout vient d'éditer son deuxième recueil de poésie, toujours aux éditions Publibook.
Le poète, qui vit dans la wilaya de Tizi Ouzou, est doté d'une vision universelle de la vie et du monde même s'il reste attaché à certains principes ancestraux comme celui de la sauvegarde de son identité berbère.
Ce n'est pas un hasard si son deuxième recueil de poèmes est dédié à Matoub Lounès et cela, treize ans après l'assassinat du Rebelle et à la veille de l'anniversaire de sa naissance (le 24 janvier).
Farid Mahiout a choisi les mots pour dire ce qu'il ressent et ce qu'il pense. Ses vers sont l'expression de son coeur et les préoccupations de son esprit.
L'éditeur présente ce nouveau recueil en ces quelques phrases: «Force et faiblesse, rêves envolés et espoirs de seconde chance, une histoire de cadence. La Nuit de mes souvenirs, une mélopée hantée comme une terre maudite, où Farid Mahiout nous plonge au rythme des battements de son coeur. Une histoire d'amour impossible entre un peuple et son pays, des sentiments déchirés entre ici et ailleurs, le cri lointain d'une innocence partie en fumée».
Farid Mahiout dit aussi dans ses vers, son Algérie et ses martyrs. Le nouveau recueil de poésie de Farid Mahiout évoque la mort et la tyrannie, partir pour un ailleurs, une autre prison: l'exil et les illusions, la fuite en avant d'une âme hantée, le souvenir d'occupation ancré dans la mémoire.
C'est donc un recueil qui brasse une multitude de thèmes aussi variés mais qui se rejoignent au carrefour d'une âme, celle d'un poète qui vit peu et rêve beaucoup.
Farid Mahiout est né en 1972 à Aïn El Hammam dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il est aussi bien poète que journaliste après l'obtention de sa licence en sciences de l'information et de la communication, à l'université d'Alger.
Il a exercé la fonction de journaliste correspondant dans plusieurs journaux francophones et a à son actif plusieurs travaux de création littéraire et cinématographique.
Dans son premier recueil, intitulé «Tassa ou la mort» et comme son titre l'indique, les vers de ce poète abordent beaucoup le sujet du trépas.
Sans doute que Farid Mahiout a vécu dans sa chair les événements douloureux qui ont secoué l'Algérie, particulièrement durant les années quatre-vingt-dix et c'est pourquoi son premier livre est axé sur la thématique de la mort. «J'aborde plusieurs questions. Mais le sujet de la mort est celui qui me hante le plus. J'ai été très marqué par les événements de la tragédie nationale. Il n'y a que la poésie pour me faire supporter ces mauvais souvenirs. J'ai vécu la période de la tragédie nationale de manière particulière, surtout du temps où j'étais au Service national. J'écris aussi sur l'amour et d'autres thèmes», nous a confié Farid Mahiout, en revenant sur ses recueils.
Farid Mahiout a commencé l'écriture dans les années quatre-vingt, dès sa tendre jeunesse.
Donc, à peine adolescent, il avait saisi la puissance des mots. C'était son unique refuge dans une région où l'ennui bat son plein.
Solitaire mais sociable, Farid Mahiout aime s'enfermer pour laisser libre cours à son inspiration poétique.
Publier des livres de poésie au départ n'était pas encore envisagé mais petit à petit, il commençait à se prendre au sérieux.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Farid Mahiout n'a pas commencé à flirter avec les vers, en lisant d'autres sommités mondiales en la matière. C'est quelqu'un qui a découvert cet art tout seul.
Cependant, il avoue que comme beaucoup de Kabyles, il a beaucoup apprécié la poésie de Si Moh ou M'hand grâce aux livres qui étaient publiés sur ce dernier mais il a opté pour la langue française. Les raisons qui le poussent à l'écriture sont multiples.
Ecrire pour dominer les mauvais souvenirs, transmettre des messages, se libérer du joug de l'inconscient, etc.
Bien que peu de gens lisent encore la poésie et qu'une bonne partie n'y croit même plus, Farid Mahiout estime que la poésie ne disparaîtra jamais et elle résistera à tous les obstacles et à tous les changements.
Cet optimisme est loin d'être une utopie aux yeux de Farid Mahiout qui a eu l'occasion d'entrer en contact avec des poètes d'outre-mer à l'occasion d'un Festival international de la poésie qui a eu lieu à Tizi Ouzou, il y a trois mois.
Cet échange lui a permis d'enrichir énormément son expérience.


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