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Aux origines du mal
VIOLENCE DANS LES STADES
Publié dans L'Expression le 25 - 11 - 2002

L'éradication de ce fléau ne saurait se faire en usant de mesures disciplinaires tout juste bonnes à une consommation médiatique.
Qui est hooligan et qui est supporter? Difficile à définir où commence le terrain de l'un et où s'arrêtent les limites de l'autre tant notre football vit un marasme qui nous a conduit à poser la lancinante question du «qui fait quoi» dans les sphères de la balle ronde.
Il n'y a qu'à voir le curriculum vitae de certains dirigeants pour comprendre que ne peut être éducateur qui veut. Certains responsables de clubs ont des choses à se reprocher et ont eu maille à partir avec la justice. Ces énergumènes ont été derrière bien des incidents survenus sur nos aires de jeu.
Les entraîneurs, en l'absence d'un statut qui pourrait les défendre se retrouvent otages de l'obligation de résultat. Piégés par cette logique, ils deviennent des jouets entre les mains de dirigeants qui ne se privent pas pour franchir les barrières administratives et s'ériger en techniciens connaisseurs des rudiments du football.
Combien d'entraîneurs peuvent se targuer de refuser toute ingérence dans les aspects techniques, tactiques ou dans la composition de l'équipe?
Très peu, et ceux qui ont fait de ce principe leur règle de conduite finissent toujours par jeter l'éponge en cours de saison. Plusieurs de nos joueurs ne maîtrisent pas les lois du sport dont ils ont fait leur métier. Quel est le joueur qui maîtrise les 17 lois de l'International, et quel est celui qui maîtrise les articles relatifs aux fautes et incorrections ou encore ceux relatifs au hors-jeu?
Très peu, car un travail d'éducation n'a pas été fait à la base, au niveau des petites catégories. Au moindre coup de sifflet de l'arbitre, c'est la mêlée à tort ou à raison, il faut faire payer au referee l'application des lois. On parle aujourd'hui de comité de supporters, mais rares sont ces groupes informels qui jouent leur rôle d'éducation et d'encadrement des supporters. Plusieurs individus, censés faire partie de ces groupes ont constitué les détonateurs d'évènements regrettables sur nos terrains. Il paraît nécessaire aujourd'hui de repenser l'idée d'encadrer les supporters pour éviter que les hooligans ne fassent main basse sur ces structures éducatives. Les arbitres aussi ne sont pas exempts de tout reproche. Plusieurs hommes en noir par leurs hésitations mettent le feu aux poudres. D'autres, impulsifs, caractériels et parfois émotifs ratent leurs sorties et font peser chaque week-end la menace de troubles sur nos terrains. Il existe aussi ceux sur lesquels pèsent des suspicions de corruption. Pour les exclure du giron du sport qu'on voudrait assainir, il faudrait pousser les structures chargées de l'arbitrage à se départir de certaines pratiques, certains réflexes et à se débarrasser de certains individus. Il faut convenir qu'un sérieux coup de balai s'impose pour redonner à l'arbitrage toute sa stature.
Il faudrait aussi responsabiliser les préposés des stades pour ne proposer à la vente que le nombre de places pouvant accueillir le public en respectant les normes de confort et de sécurité. Des décisions d'interdire les stades aux mineurs ont été prises, mais il suffisait aux enfants de se pointer à la première porte du stade et demander au premier spectateur de les faire rentrer le plus normalement du monde.
La responsabilité du service d'ordre ici est largement engagée et c'est pourquoi, les policiers aussi, ont leur part de responsabilité dans ce qui se passe. Il faudrait redéfinir les stratégies d'encadrement des rencontres sportives car celles qui sont utilisées aujourd'hui ont montré toutes leurs limites. Le décor ne pourrait être complété sans un carton rouge adressé à une certaine presse, qui pour des motifs commerciaux verse dans le sensationnel avec des titres qui appellent plus au meurtre qu'au noble duel sportif.
Le conseil de l'éthique et de la déontologie devrait se pencher de temps à autre sur les manchettes qui barrent les Unes de certains titres, car il faut reconnaître que certains ont franchi le rubicon. Suspendre un terrain, décréter le huis clos, suspendre un joueur pourrait être assimilé à un traitement qui s'attaque aux symptômes, aux manifestations mais ne va jamais aux origines du mal. Finalement, Hadjout et Biskra ne sont que des boucs émissaires tant qu'on n'aura pas décidé de combattre les origines de la violence.


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