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Sauvetage à la force des bras
Publié dans L'Expression le 30 - 12 - 2008

A Ghardaïa, dimanche dernier, le président de la République a confirmé l´urgente nécessité, émise par le Premier ministre devant les députés, qu´il y a de ne plus compter sur les seuls revenus des hydrocarbures pour vivre. Si Ahmed Ouyahia a parlé en termes de substitution «d´économie productive», le Président Bouteflika a été plus direct en demandant à tous les Algériens «de se retrousser les manches». Oui! Il nous faut dès à présent apprendre à ne plus vivre comme des rentiers. Le Premier ministre pense que nous pouvons encore tenir face à la crise économique mondiale entre deux et cinq ans. En comptant nos sous, bien sûr. Quoi qu´il en soit deux ou cinq ans ce n´est pas dans un siècle. C´est demain.
Et si nous ne commençons pas ici et maintenant à ne compter que sur notre force de travail, demain nous vivrons des moments de disette. Et c´est peu dire car la crise économique qui a commencé à s´abattre sur le monde ne fait que commencer. Elle est faite pour durer. Elle durera le temps qu´il faudra jusqu´à ce que tous les pays pauvres agitent les uns après les autres le drapeau blanc et se soumettent aux pays riches. Se soumettent pour manger. Pour boire. Pour vivre, tout simplement. Ceux qui croient aujourd´hui à l´universalité des droits de l´homme auront le réveil brutal. Ceux qui croient aux actions humanitaires purement philanthropiques n´auront plus que leurs yeux pour pleurer. Comme hier à Yalta, le monde subira des partages. A cette différence près qu´aujourd´hui, il n´est plus question d´idéologies mais de civilisations. Le partage fait à Yalta est intervenu après la Seconde Guerre mondiale laquelle a fait suite à la grave crise économique de 1929. Nous sommes dans un même schéma aujourd´hui.
Ce n´est pas faire dans le catastrophisme gratuit que de dire des vérités. Il est encore temps pour les peuples qui disposent de richesses potentielles comme nous, de tirer «leur épingle du jeu». D´abord notre richesse en ressources humaines. Notre population est constituée aux trois quarts de jeunes. Nous avons des ressources halieutiques tout au long d´une façade maritime longue de 1200km. Notre pays est vaste. Au nord, une terre fertile. Un peu plus au sud, les hauts plateaux et leurs élevages à l´infini. Et enfin au sud, cette énergie inépuisable qu´est le solaire, sans parler du sous-sol qui renferme divers minerais précieux en plus des hydrocarbures.
Nous avons les moyens non seulement de nous autosuffire mais aussi d´exporter le surplus. Deux petites conditions à remplir et tous les espoirs sont permis: étudier toujours et encore pour acquérir le savoir et hisser le travail en vertu fondamentale. Deux petites conditions pour relever et gagner les défis majeurs qui pointent. C´est tout ce que demandent aux Algériens le Président de la République et le Premier ministre. Ils ne demandent pas l´impossible.


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