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Une manifestation culturelle qui dérange
LANCEMENT DE L'ANNEE DE L'ALGERIE EN FRANCE
Publié dans L'Expression le 29 - 12 - 2002

En dépit de la campagne médiatique anti-Année de l'Algérie en France 2003, les contestataires n'ont pas l'intention d'aller jusqu'au bout de leur action.
A trois jours du lancement officiel de l'Année de l'Algérie en France 2003, des voix s'élèvent pour appeler à l'annulation de cette importante manifestation culturelle.
Une manifestation qui a permis le réchauffement des relations entre la France et l'Algérie et qui s'inscrit dans le cadre du rapprochement entre les deux rives de la Méditerranée.
Les pieds-noirs viennent, à leur tour, de se joindre à la «petite» contestation, mardi, pour demander «l'annulation» de l'Année de l'Algérie en France, prévue en 2003. «En tout état de cause, l'Année de l'Algérie ne saurait se tenir en France dans de telles conditions de soupçons sur une partie des autorités algériennes», a déclaré dans un communiqué le président du Parti pied-noir (PPN), Christian Schembré.
Cette communauté entend utiliser cette grandiose manifestation pour, justement, faire entendre sa voix et défendre sa cause perdue. Le PPN avait présenté des candidats aux élections législatives de 2002 en France, mais aucun n'avait été élu.
Lors de la conférence de presse organisée à Paris respectivement par les deux ministres de la Culture et des Affaires étrangères et les deux commissaires de la manifestation de l'Année de l'Algérie, certains intervenants avaient mis l'accent sur certaines anomalies qui se poseront lors de cette année et qui risquent de perturber la manifestation.
Le 20 décembre dernier une réunion avait regroupé les associations amazighes et certains artistes, dans le but d'organiser le boycott de l'Année de l'Algérie en France, revendiquaient la libération des détenus et le règlement définitif de la crise en Kabylie. Des artistes de renom tels que Fellag, Dilem Takfarinas, Boudjemaa Agraw, Malika Doumrane, Nouredine Chenoud et Farid Ferragui sont en tête des contestataires. Un mouvement politique d'envergure qui n'a pourtant pas réussi à convaincre d'autres artistes kabyles tels que Idir, Aït Menguellat ou Djamel Allam de se joindre au mouvement de contestation anti-Année de l'Algérie en France 2003. Le 15 novembre dernier, la Coordination des Berbères de France, installée à Créteil, s'est (elle aussi) positionnée par rapport à cette manifestation et a appelé au boycott.
Une position politique qui n'a pas d'incidence sur l'organisation des manifestations dans la région et qui a donné conscience que la population berbérophone en France est très importante.
Mais cette contestation politique est restée au stade médiatique et ne risque pas de perturber sur le terrain la tenue de certaines manifestions.
Les éventuels aventuriers risquent d'être inquiétés par la justice française pour troubles de l'ordre public.
A côté de ces mouvements politiques, des affaires médiatiques sont ressorties par la presse française pour faire douter de la bonne volonté des deux pays et surtout pour envenimer les relations entre les deux gouvernements qui sont, pour le moment, excellentes. A cela s'ajoute une question qui demeure toujours en suspens: pourquoi cet acharnement médiatique pour une manifestations mixte alors que la France regorge de manifestations culturelles, et que l'Année du Maroc et de la Chine en France n'a pas été sujette à polémiques.
Malgré les contestations des pieds-noirs français et des berbérophones algériens, la manifestation de l'Année de l'Algérie aura bien lieu.
Et une vingtaine de grands noms de la scène musicale algérienne ouvrira le bal des festivités le soir de la Saint-Sylvestre au Palais omnisports de Paris-Bercy, au cours d'un concert intitulé «Algérie au coeur».
Ce concert marquera le coup d'envoi d'un ambitieux programme comprenant 2000 manifestations culturelles organisées partout en France tout au long de 2003.
Arts plastiques, patrimoine, photographie, théâtre, cinéma et audiovisuel, danse, musique, littérature, architecture, design, mode, arts appliqués, artisanat, sciences sociales: peu de domaines culturels échapperont à cette Année de l'Algérie en France dont le principe avait été arrêté par les présidents français Jacques Chirac et algérien Abdelaziz Bouteflika, lors de sa visite d'Etat en France en juin 2000.
Parmi les moments forts de Djazaïr 2003 - le nom arabe de l'Algérie et de la ville d'Alger -, on relève un hommage de la Comédie-Française à l'écrivain Kateb Yacine, une grande exposition autour de l'émir Abdelkader au Centre historique des Archives nationales ou encore un colloque, des débats et une exposition consacrés à l'écrivain Mohamed Dib à la Bibliothèque nationale à Paris et à la Comédie du livre à Montpellier.
L'Année de l'Algérie en France sera aussi couverte par les médias français et plus particulièrement les chaînes du groupe France Télévisions qui entameront leur programme par le diffusion d'un téléfilm de Philomène Esposito Le premier fils.


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