L'intérêt du MCO pour ses services n'étant plus un secret pour personne, l'attaquant de l'ASO Chlef, Daoud Bouabdallah, ne s'est pas montré contre une idée de retour au club qui l'a fait connaître au niveau national. “J'ai eu écho de cet intérêt et cela m'honore et me va droit au cœur. Mais tout le monde sait que je suis sous contrat avec l'ASO Chlef. La décision de répondre favorablement ou non à la sollicitation du MCO ne m'appartient, de fait, pas. C'est au président Medouar qu'incombe donc la responsabilité de trancher la question. S'il juge qu'il serait plus utile pour moi et plus rentable à l'équipe que je parte au mercato, je l'accepterai en toute sportivité. S'il pense, au contraire, que le club a besoin de moi et que je dois, par ricochet aller au bout de mon contrat, je le ferai avec autant de plaisir que de professionnalisme, d'autant plus que nous aurons plusieurs challenges à relever avec le championnat, la Coupe et, surtout, la Champions League africaine”, soulignera, ainsi, très clairement Daoud Bouabdallah. Lucide, Daoud n'ignore, du reste, aucunement que pour le récupérer, le MCO sera contraint de consentir un énorme sacrifice financier qui ne semble, ces temps-ci, guère dans les moyens de la direction de Kacem Elimam. Outre le rachat de sa lettre de libération à l'ASO, le club d'El-Hamri devra, sur ce point, satisfaire les exigences financières du joueur, mais aussi et surtout, “me verser ce que le MCO me doit comme arriérés”, précisera, sans ambages, le concerné. Des arriérés qui s'élèvent à près de “300 millions de centimes”, soulignera également Daoud Bouabdallah. A. Karim