La nouvelle s'est répandue comme une traînée de poudre, ce jeudi, dans toute la wilaya. Le chef de la 3e Sûreté urbaine de Aïn Témouchent s'est tiré une balle dans la tête dans sa maison en construction à Chabat El-Leham qui se trouve toujours en chantier et donc inhabitée. D'après notre source, M. B., qui devait rejoindre son poste ce jeudi matin, a manqué à l'appel. Ce qui a donné lieu à des inquiétudes aussi bien de la part de ses subalternes, de ses collègues ainsi que de son chef hiérarchique, le chef de Sûreté de wilaya. Contactés, les membres de sa famille ont entrepris des recherches. C'est son frère qui, en allant faire un tour du côté de l'habitation en construction, a découvert l'horreur vers 9h. Cet officier de 45 ans et père de cinq enfants, après avoir exercé au niveau de la Sûreté de daïra de Hammam Bou-Hadjar comme chef de service de la Police judiciaire, a été désigné comme encadreur formateur au niveau de l'école de police de Sidi Bel-Abbès avant d'être nommé à la tête de la 3e Sûreté urbaine de Aïn Témouchent. Connu pour sa gentillesse, sa sociabilité et ses qualités d'homme intègre dans l'exercice de ses fonctions, ses collègues qui ne tarissent pas d'éloges sur lui ne comprennent pas cet acte regrettable dont le mobile est inconnu. En tout état de cause, le procureur de la République près le tribunal de Aïn Témouchent s'est déplacé sur les lieux du drame accompagné du chef de Sûreté de wilaya et du médecin légiste pour constater le suicide. Sur place, le premier responsable de la police au niveau de la wilaya de Aïn Témouchent s'est engagé à prendre en charge sa femme et ses cinq enfants qui résident actuellement à la cité de la police de Hammam Bou Hadjar et ce, aussi bien sur le plan social que psychologique. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Chabat El-Leham pour déterminer les causes exactes de ce suicide. M. LARADJ
