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Une hécatombe, diverses causes
Les Algériens toujours nombreux à mourir sur la route
Publié dans Liberté le 26 - 10 - 2008

Les routes tuent autant que le terrorisme. Autant, sinon plus ces derniers mois où la courbe ascendante a atteint des pics qu'aucun indice boursier n'a jamais égalé. L'acception de “terrorisme routier” en usage n'est pas erronée dans le cas algérien qui est en lui-même un paradoxe. L'Algérie est classée parmi les quatre premiers pays en nombre d'accidents, derrière par exemple les Etats-Unis ou l'Italie alors que le parc automobile est nettement inférieur à la moyenne de ces pays.
Alors que le ministère des Transports met en cause l'état des routes, les examens du permis de conduire et propose un durcissement des contraventions et des amendes, on peut aisément imaginer ce qu'a engrangé le Trésor public depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle législation sur les infractions au code de la route, mais cela n'a pas influé sur le nombre d'accidents qui n'a cessé d'augmenter. D'autres doigts pointent le ministère des Travaux publics, premier responsable des routes. Ce dernier, qui s'attache à éliminer “les points noirs”, rétorque en s'appuyant sur des études qui montrent bien que l'état des routes n'est pas la principale cause des accidents, mais bien le facteur humain. Et les regards fixent les auto-écoles et les examinateurs mettant en doute la qualité des cours de conduite et partant les examens et les permis accordés aux candidats à “l'hécatombe”. Devant un service de sécurité réduit à ne faire que du répressif, les acteurs se rejettent la balle alors que la facture se gonfle “incommensurablement” à tel point que la mort sur les routes est devenue une simple statistique quasi quotidienne.
Les services de sécurité ont proposé le renforcement de la loi par des dispositions, notamment en matière de récidive par la création d'un fichier national, le syndicat des auto-écoles a pris des mesures pour juguler “le permis forfaitaire”, toutefois, aucun de ces avis n'a été pris en compte par le législateur qui s'est contenté d'introduire de lourdes amendes et le retrait du permis. Le résultat en est là : des centaines de morts par mois ; les accidents passant devant le terrorisme en nombre de victimes.
Dans la cacophonie qui fait office de débat, marquée par un implicite échange d'accusations, une nouvelle proposition a été faite et présentée comme une “thérapie aux fous du volant” : augmenter les frais du permis de conduire. Comme si ne seront autorisés à commettre des accidents que les nantis. Les moins nantis pourraient avoir droit à la case des victimes. Ou encore, revenir à l'éternel changement du plan de circulation. En attendant, les routes continuent de faucher à une cadence infernale des vies humaines. Telle que la problématique est posée, il n'est pas certain que la solution soit à portée de main. Cela d'autant que les concernés, autorités et formateurs divergent dans leurs approches sur la question.
Djilali B.


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