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La position de l'Algérie au sein de l'OPEP déterminante
Evolution de la situation économique
Publié dans Liberté le 22 - 11 - 2008

La stratégie d'alliance développée avec l'Europe, dans le cadre du partenariat inhérent à l'accord d'association conclu avec l'UE, s'avère positive.
Notre position au sein des pays producteurs de pétrole est déterminante. De par la position géopolitique de l'Algérie d'abord vis-à-vis de l'Union européenne et ensuite vis-à-vis des Etats-Unis, du Canada et d'autres pays occidentaux, le terme de gestion d'un équilibre géopolitique prend toute sa signification, ceci au moins pour trois raisons :
1- Pour sa production de “brut”, l'Algérie doit préserver ses clients européens et maintenir une alliance stratégique avec les Etats-Unis euX-mêmes producteurs de pétrole. Toutefois les enjeux sont différents. L'Algérie est consciente de la mainmise des Etats-Unis sur les pays producteurs du Golfe, notamment le Koweit et l'Arabie Saoudite, à ce titre le soutien des Etats-Unis pour ces pays et la guerre contre l'Irak sont assez éloquents. Les Etats-Unis n'ont jamais d'animosité contre Saddam Hussein en tant que personne, mais plus contre son régime.
2- Les alliés de raison de l'Algérie sur la cotation des produits énergétiques d'une façon générale, peuvent être les pays d'Afrique tels que le Gabon ou la Libye et les pays d'Amérique latine tels que le Venezuela ou le Mexique. Nous sommes donc conscients que les enjeux sont relativement définis.
3- En période actuelle, les Etats-Unis n'ont pas intérêt qu'il y ait baisse du prix du baril de pétrole, en ce sens que la décotation du dollar par rapport à l'euro subit une dépression vertigineuse. Cette tendance reste encore favorable aux pays producteurs pendant deux à trois années compte tenu du déficit des Etats-Unis face au soutien à l'effort de guerre contre l'Irak, auquel ne participe pas les pays européens dits de fortes puissances tels que l'Allemagne et la France. Il s'agit bien sûr d'un atout positif pour l'Algérie.
Nous revenons cependant à ce qui préoccupe davantage la politique intérieure de l'Algérie et ce que nous pouvons développer à l'avenir, en d'autres termes la stratégie d'alliance et le partenariat :
- l'Algérie a financé les ressources publiques grâce à la fiscalité pétrolière qui représente depuis plus d'une décennie entre 75 et 85% des recettes du Trésor public, y compris les droits de douane et autres droits indirects, à travers trois impositions dont sont redevables les sociétés pétrolières :
- la redevance pétrolière (le droit sur le sol) calculée sur un revenu de production ;
- l'impôt pétrolier calculé donne un résultat prévisionnel d'exploitation de Sonatrach ;
- les droits indirects (au même titre que les tabacs) versés au remplissage à la pompe Naftal.
La dette extérieure de l'Algérie est supportée intégralement par nos recettes en devises, ceci signifie que nous sommes entièrement dépendants de nos revenus en hydrocarbures et gaz.
L'unique différence réside dans le type de clientèle et la destination du produit. En effet, la destination du brut et sa facturation sont en dollars (décotation par rapport à l'euro).
À l'inverse, l'Algérie a développé une stratégie d'alliance avec l'Europe dans le cadre d'un partenariat extrêmement positif, notamment avec la France (très proche de nous à tout point de vue), l'Espagne et surtout l'Italie qui s'avèrent des partenaires extrêmement sérieux et non négligeables.
C'est précisément à ce niveau que nous disposons des marchés à terme et des partenaires sûrs.
Un périmètre déterminant et non négligeable dans cette relation commerciale est que l'Algérie peut exiger un prix “euro” au lieu d'un prix “dollar” pour ne pas perdre sur les parités. Nous devons également être conscients de trois éléments fondamentaux :
- Que le pétrole et le gaz sont des énergies non renouvelables, de par leur nature. Nous ignorons ce que peuvent être les énergies de substitution dans les années à venir.
- Qu'il est inconcevable de faire croire à tout un peuple et une nation de pouvoir vivre de “la rente gazière et pétrolière” si les valeurs de travail, de savoir-faire et de recherches scientifiques ne sont pas valorisées.
- Que l'ère du temps a extrêmement évolué en ce sens que le monde entier est passé de l'artisanat à l'industrie, puis vers les services. Les pays les plus développés vivent plus de la rente de leur savoir-faire que de leur production industrielle ou agricole.
- Par conséquent l'échec de l'industrie industrialisante algérienne n'est pas forcément un “drame”.
Il est indéniable qu'au cours de ces dernières année, l'Algérie a perdu de son aura, suite aux bouleversements socioéconomiques et politiques qu'elle a subis. Nous devons impérativement retrouver notre crédibilité vis-à-vis de nos partenaires étrangers. Nous disposons de nos forces suivantes :
- Des richesses naturelles (ressources énergétiques, métaux précieux, agriculture, tourisme…)
- D'un potentiel humain inestimable : des Algériens sont professeurs de recherches, directeurs de laboratoires, recteurs d'université à travers le monde.
- D'une détermination que tout Algérien détient lorsqu'il s'agit de défendre son pays et ses couleurs. A l'inverse, nos faiblesses résident :
- Dans notre incapacité à garder des institutions et des gouvernements stables.
- Dans notre indifférence à nommer des compétences à des postes stratégiques.
- Dans notre laisser-aller, pour ne pas dire notre flegme dans le travail. Tout ceci fait douter nos partenaires étrangers de leur engagement à terme avec l'Algérie.
M. S. A.
*Consultant en finances


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