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“Deux frères” Ça sent bon le fauve
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Publié dans Liberté le 28 - 12 - 2008

Entre Jean Jacques Annaud et les animaux, c'est la grande histoire d'amour : après l'Ours en 1988, le réalisateur français récidive et offre, 16 ans plus tard, à deux gros tigres, une tête d'affiche en guise d'amuse-gueule. Un met que les téléspectateurs de ce soir n'oublieront pas de si tôt.
Freddie Highmore se découvrira un don d'ubiquité ce soir : il sera à la fois Charlie, le héro de Charlie et la chocolaterie sur France 2, et Raoul, un apprenti dresseur dans Deux frères sur TF1. Si Johnny Deep lui fait de l'ombre sur le premier, les deux félins du second ne feront de lui qu'une bouchée… Et pour cause, dans Deux frères, deux magnifiques tigres crèvent littéralement l'écran ! “Il était une fois, deux frères, autant l'un était doux et timide, autant l'autre était audacieux et féroce. Le premier rencontra le monde des hommes par la faute d'un chasseur, le second, à cause de l'amour d'un enfant… Deux tigres naissent loin de tout, parmi les ruines d'un temple oublié, englouti au cœur de la jungle d'Angkor. Ils grandissent sous le regard affectueux et vigilant de la tigresse, leur mère, et de leur père, le grand tigre. Hélas, en ce début des années 1920, la fièvre de l'art asiatique s'empare des grandes capitales occidentales. Des pilleurs de temples font irruption. Les deux frères sont capturés, séparés et vendus. L'un atterrit dans un cirque, l'autre chez un prince. Les deux félins se retrouvent opposés, face à face, dans une arène. Au cours du combat, ils se reconnaissent et parviennent à s'enfuir... ”
Pour Deux frères, le dresseur Thierry Le Portier a sélectionné trente félins, dont dix-huit bébés, qui devaient “savoir leur texte” et avoir leur propre personnalité. Sur le tournage, tout était conçu pour leur bien-être : un “hôtel pour tigres” fut ainsi créé, où les bêtes étaient rassemblées entre elles.
Sécurité oblige, chaque félin avait son propre moyen de transport pour se diriger d'un lieu de tournage à un autre. Malgré la lenteur de quelques séquences, on a l'impression, par moment, que le doc rejoint la fiction ou qu'Ushuaïa s'essaie au long métrage… Certaines scènes par contre nous ramènent à un genre de “Microcosmos” version poids lourd ; le jeu des deux tigres est si bien chorégraphié, que tout dialogue aurait été superflu… La magie de l'histoire finit par reprendre ses droits.
Ce film est un véritable hymne à la nature ; le parallèle qu'a dressé le réalisateur, avec d'un côté la noblesse de la nature, et de l'autre la cruauté de l'homme, est saisissant.
Dans la lignée de l'Ours et de 7 ans au Tibet, Jean Jacques Annaud nous livre là une œuvre pleine d'émotion où les paysages sont bien plus qu'un simple décor dans lequel évolue des personnages. Ils sont l'âme du film. À voir absolument !
Ziad Achour


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