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Les jeunes s'adonnent au trafic de drogue
Bordj Bou-Arréridj
Publié dans Liberté le 07 - 01 - 2009

Les narcotrafiquants enveloppent la marchandise dans un sac avant de la tremper dans le sang d'un chien qu'ils égorgent pour déjouer la vigilance des brigades cynophiles spécialisées dans la lutte contre les stupéfiants.
La consommation de drogues dures prend des proportions de plus en plus alarmantes.
On annonce des chiffres qui font peur mais qui n'en sont pas moins véridiques. Comment fonctionne ce trafic ? Et quelles sont les principales villes-fournisseurs ? C'est ce qu'on a tenté de découvrir à travers un périple dans les quartiers de Lagraphe, Djebbès, l'Abattoir, les 500-Logements, Beau-marché,
217-Logements… qui, à eux seuls, représentent les plus grands consommateurs en stupéfiants. “Chaque soir, des voitures chargées à bloc (jusqu'à des centaines de kilos de kif et de résine par voiture) prennent le départ des wilayas voisines, à savoir Béjaïa et M'sila, et empruntent des pistes afin d'éviter les barrages de la gendarmerie”, révèle un ancien dealer et consommateur de kif.
Pour celles qui viennent de Béjaïa, elles empruntent le chemin de montagne sur la RN 106, par Medjana et pour celles qui arrivent de M'sila, elles suivent le trajet Bordj Ghedir sur la RN42 lui aussi montagnard et toujours dans l'après-midi ou la soirée parce qu'il y a rarement des barrages, continue notre interlocuteur. Il existe, par ailleurs, des petits passeurs qui transportent de petites quantités seulement. “Vous savez comment on arrive à échapper même au flair des chiens dressés ?”, nous demande Farid, notre guide dans ce milieu. “On n'utilise plus le poivre car il fait éternuer les chiens des brigades cynophiles. Maintenant, on utilise le sang d'un chien qu'on égorge, sur la couverture et on enveloppe le tout dans un sac noir”, explique-t-il. Une fois arrivée en ville, la drogue est mélangée parfois, à plusieurs sortes de comprimés, avant d'être découpée en morceaux de 1mg (terf), 50 mg (marwad) ou en 250 mg, ce qu'on appelle une feuille. Le prix, 100 dinars le morceau est, quant à lui, stationnaire. Les dealers ont en effet, adopté la politique du moindre offrant pour atteindre le plus grand nombre de consommateurs …de tous les âges. “Planer carrément dans les airs revient moins cher que de se saouler avec 4 bières”, dira un des kiffeurs. Ecouler la marchandise c'est une autre paire de manches. Une armée de fourmis se constitue autour d'un seul dealer, parmi lesquelles, des filles qui activent dans les écoles, les collèges et les universités. Le commerce s'exerce de jour comme de nuit et le nombre de consommateurs ne cesse d'augmenter. Alors que faire, réprimer ? Pas si simple. La drogue fait vivre des centaines de familles.
Tous ces gens ne survivent que grâce à ce commerce illégal.
Autant dire qu'une bonne partie des richesses de la population de la région a pour origine la drogue.
Et si vous demandez à n'importe quel dealer la raison qui l'a poussé à prendre cette voie, il vous répondra sans ambages “le kif ne tue pas…la faim si”.
Chabane Bouarissa


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