Consommateur de qualité Le consommateur algérien, à qui il est reconnu de bonnes aptitudes à la dépense, est désormais au centre d'un redéploiement des textes que le gouvernement s'emploie à finaliser pour le protéger contre les risques du marché ou plutôt les risques des produits du marché. La téléphonie mobile, l'automobile, l'électroménager ainsi que l'ameublement sont autant de témoins qui permettent de mesurer la capacité d'intervention de l'Algérien en position de consommateur qui a fait le bonheur du commerce, ainsi que celui des banques. En effet, on aura découvert également un Algérien bon emprunteur, donc bon consommateur de crédit à la… consommation. Il n'est pas risqué de dire que toute la structure d'affaires, et plus précisément celle du commerce domestique ou celui de l'importation, prospère grâce à ce niveau élevé de potentiel consommation par lequel se distingue notre marché. L'appétit de l'Algérien est à l'origine de pas mal de stratégies marketing et commerciales savamment servies par les sociétés qui ont eu le flair de faire tourner leurs affaires autour de cette donne primordiale que représente le consommateur. Que vaut une économie sans consommation ? Et que vaut une consommation sans qualité, sans garantie et sans protection ? Il était donc temps et salutaire pour l'économie nationale de travailler les textes en direction des intérêts des consommateurs qui sont également ceux des véritables producteurs dont la qualité des produits se doit d'abord d'être une forme d'expression de respect et un engagement pour l'avenir. Le respect dû au consommateur consistera donc à filtrer les frontières, lutter contre l'informel, la publicité mensongère, et parvenir préalablement à protéger les agents de contrôle sans lesquels aucune démarche n'est possible. C'est ce statut de consommateur de qualité qui devra prendre le dessus sur toute autre considération, car seul l'indice de consommation demeurera à même d'ouvrir l'appétit aux autres secteurs et inciter à la production. Ce maillon (le consommateur) n'a que trop longtemps été délaissé et réduit au stade de produit lui-même… contrefait car passif devant des situations commerciales de fait qui ont contraint la qualité à la désertion. Tout comme le contrôle. A. A. LIRE TOUT LE DOSSIER EN CLIQUANT ICI
