À l'occasion de la célébration de la Journée mondiale du consommateur, l'Association pour la protection du consommateur, les directions du commerce, de la santé, des services agricoles et les services de sécurité de la wilaya d'Adrar ont organisée une journée d'information au niveau de l'université africaine Le colonel Ahmed-Draia d'Adrar sous le signe “Sensibiliser pour parer à tout risque d'intoxication alimentaire”. Les besoins de la sensibilisation du consommateur, le laboratoire de la wilaya et celui du contrôle de la qualité ont organisé une exposition riche en enseignement surtout que la wilaya d'Adrar qui enregistre une période de huit mois de chaleur par an est exposée inéluctablement à ce phénomène d'intoxication. À cet effet, les éléments de l'association pour la protection du consommateur et de la direction du commerce ont mis en valeur dans cette exposition les différents phénomènes pouvant engendrés des intoxications, en l'occurrence l'exposition des aliments au soleil et la non-prise en charge des dates de péremption. C'est au niveau de l'auditorium de l'université d'Adrar que les interventions des différents services ont eu lieu en présence de responsables locaux et d'étudiants. Parmi les interventions qui ont retenu l'attention des participants, on peut citer celle du Pr Kalloun qui a développé la problématique “de la protection du consommateur des pratiques commerciales du commerçant et du producteur”, celle de l'officier de la Sûreté de wilaya d'Adrar qui s'est penché sur la thématique du “rôle des services de sécurité dans la protection du consommateur”, et enfin, celle du Pr B. Fatiha de l'université africaine qui a mit en exergue “la notion de la protection juridique du consommateur”. Selon le président de l'association pour la protection du consommateur, M. Ameur Rabah, “cette journée n'est pas un moyen pour célébration, mais aussi créer un esprit de coordination entre tous les intervenants dans la protection du consommateur. Comme nous jugeons que cet esprit de coordination est capital pour pouvoir ensemble parer à tout risque d'intoxication alimentaire dans notre région, surtout que celle-ci enregistre annuellement des températures souvent excessives”. L. Aït Timouche
