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Le cauchemar des embouteillages à Bordj Bou-Arréridj ?
Parkings fictifs, espaces squattés, interdiction abusive de stationner
Publié dans Liberté le 30 - 03 - 2009

Si la conduite à Bordj Bou-Arréridj est particulièrement périlleuse et ressemble à un véritable parcours du combattant, il en est de même pour le stationnement qui met à rude épreuve les nerfs, déjà à fleur de peau, des automobilistes qui trouvent toujours beaucoup de peine à garer leurs voitures.
Tournoyant en rond à l'affût d'une hypothétique place vacante, les automobilistes, surtout dans le centre-ville, se retrouvent, constamment, confrontés à l'absence de places de stationnement. Et ce n'est qu'après moult tentatives et parfois quelques dégâts collatéraux que leurs efforts sont couronnés de succès.
Un véritable désordre dont les automobilistes bordjiens font chaque jour les frais depuis que Bordj Bou-Arréridj est devenue ce qu'elle est aujourd'hui.
“Qui a dit que la ville de Bordj Bou-Arréridj souffrait d'un manque d'espace réservé au stationnement des véhicules ?” se demandent les habitants de la ville. “On n'est pas encore arrivé à saturation”, renchérissent d'autres.
Et pourtant, ce n'est pas la place qui manque. Le moindre espace public est exploité pour servir de parking informel ou squatté par des commerçants à l'aide de barricades ou tout simplement frappé d'une interdiction abusive de stationnement dictée par l'humeur d'un agent, un comportement qui contribue à l'exacerbation de la problématique du stationnement. Le dilemme est en effet ahurissant, car là où vous stoppez votre véhicule, vous verrez surgir une personne ou plus, généralement jeune munie d'un gourdin, s'auto-proclamant gardien de parking. Une pratique qui provoque la colère des automobilistes, qui se plaignent souvent de la gourmandise et parfois du harcèlement des “gardiens” qui demandent toujours plus. “Nous sommes obligés à chaque coin de rue de débourser entre 20 et
50 dinars pour garer un instant le véhicule, selon les endroits et la tête du client”, a tenu à nous expliquer un délégué médical, obligé de s'arrêter plusieurs fois dans plusieurs endroits. “Ils sont tellement nombreux qu'il ne serait pas étonnant de croiser trois ou quatre gardiens dans une même ruelle et il faut savoir gérer avec eux”, a-t-il ajouté. Au sujet des espaces de stationnement squattés par certains commerçants ou des particuliers, l'automobiliste doit rebrousser chemin devant des barricades de toute forme (pneus, caisses de limonade, pancartes publicitaires, marchandises, etc). Mais il y a aussi d'autres endroits qui sont abusivement interdits au stationnement, non pas par un arrêté municipal ou par une application du code de la route mais juste par un excès de zèle de l'agent.
En effet, en l'absence d'un cadre d'organisation de la gestion de ces espaces publics, ceux-ci sont parfois le théâtre de graves atteintes à l'ordre public et aux libertés des personnes et du citoyen. La problématique du stationnement ne se résume pas en terme d'espace, mais renvoie plutôt et surtout à une question de gestion des superficies existantes. D'où la responsabilité des gestionnaires de la chose locale, élus et autorités publiques, lesquels, conscients sans doute de l'acuité alarmante de ce problème, semblent toujours impuissants à y remédier.


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