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Un spectateur particulier dans la salle
Avant-première de “London river” de Rachid Bouchareb
Publié dans Liberté le 02 - 04 - 2009

La salle El-Mouggar a été le théâtre, hier après-midi, de la projection en avant-première du film de Rachid Bouchareb London River, mais pas seulement, puisque, campagne électorale oblige, le Président-candidat Abdelaziz Bouteflika et plusieurs artistes étaient présents dans la salle où étaient conviés des étudiants en arts.
Des artistes en tous genres se sont produits, après la projection du film, histoire de rappeler qu'on est en pleine campagne électorale.
Pour revenir au film de Bouchareb, les préjugés constituent le fil conducteur, du début à la fin. Les faits remontent à juillet 2005, au lendemain des attentats de Londres. Le destin aura voulu que deux personnes, une Anglaise chrétienne et un Malien musulman, se rencontrent dans la douleur, avec tous les préjugés que l'on avait sur les Arabes et les musulmans en général, et tous les clichés qui leur ont été collés au lendemain des attentats du 11 septembre 2001.
Elisabeth, une fermière britannique à Londres est à la recherche de sa fille. Ousmane, un Malien travaillant comme garde forestier en France, cherche, lui, son fils qu'il n'avait pas vu depuis 15 ans.
Les deux personnages se croisent souvent, avant d'apprendre que leurs enfants vivaient ensemble dans le même appartement qui, de surcroît, était la propriété d'un musulman arabe.
Ils s'évitent tout le long du film, surtout en raison des appréhensions d'Elisabeth, qui ne comprenait pas comment sa fille a pu fréquenter un musulman et comment et pourquoi elle a décidé d'apprendre l'arabe. S'est-elle convertie ? A-t-elle été manipulée ? Elisabeth se pose des questions.
Las d'avoir fait le tour des hôpitaux et des morgues à la recherche des leurs, les deux parents finissent par s'accepter et décident de rechercher ensemble leur progéniture. Ce n'est qu'en apprenant que les auteurs des attentats de Londres étaient des Anglais d'origine pakistanaise qu'ils ont fini par briser le mur de méfiance. Ousmane avoue qu'il redoutait que son fils ait pu être mêlé aux attentats terroristes de Londres. Elisabeth avoue avoir pensé que sa fille ait été manipulée par un musulman. Mais les deux parents apprennent la mort de leurs enfants dans l'explosion de leur bus. Ousmane, dont la femme était restée au Mali, et Elisabeth devraient faire leur deuil sans avoir à enterrer leurs enfants complètement déchiquetés dans l'explosion.
Rachid Bouchareb, en compagnie des acteurs principaux du film, expliquera aux journalistes que l'idée du film lui est venue suite à une histoire vécue par un Tunisien vivant en France et parti à Londres à la recherche de son fils. La presse française s'était alors emparée de l'affaire, en suivant les traces du père tunisien, pensant dur comme fer que son fils était un terroriste.
Le film de Bouchareb, déjà primé au Festival de Berlin, ne sera pas le dernier de ce réalisateur qui avait brillé notamment à travers son film Indigènes. Le réalisateur, dans la continuité de cette œuvre
cinématographique, compte réaliser dès cet été à Sétif un film sur les événements du 8 Mai 1945.
A. B.


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