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Les Américains veulent plus de coopération avec la Marine algérienne Lutte contre l'immigration clandestine, le terrorisme, la piraterie et la traite des personnes
“Je pense que les relations entre les deux marines sont bonnes et peuvent être améliorées et aller plus loin que les échanges de visites et de formations.” Le capitaine Clinton A. Carrol, commandant de la frégate américaine “USS Robert G. Bradley” en escale à Alger pour trois jours n'a pas dissimulé son souhait de voir la coopération entre les deux Marines algérienne et américaine améliorée dans les prochaines années. “Les relations entre les Forces navales algérienne et américaine sont bonnes et peuvent être améliorées”, a-t-il dit, lors d'une conférence de presse à bord du navire. Ce souhait est d'autant justifié à ses yeux que les relations entre les deux pays dans le domaine maritime remontent à loin dans le temps. À cela, il faut ajouter les similitudes des défis auxquels sont confrontés les deux pays : lutte contre le terrorisme, l'immigration clandestine, la traite des personnes, le trafic de drogue et la piraterie. “Nous sommes des partenaires et nous sommes très contents de pouvoir travailler ensemble”, a affirmé Carroll. Arrivé avant-hier, “l'USS Robert G. Bradley” participera vendredi prochain à la phase préliminaire de l'exercice “Phénix Express”, qui se déroulera au niveau des ports de 12 pays concernés par cet exercice, dont l'Algérie. L'escale “non officielle” du navire américain s'inscrit “dans le cadre des activités du programme de coopération militaire algéro-américaine”, a indiqué pour sa part le lieutenant-colonel Slimane Defaïri, responsable de la cellule de communication des Forces navales. À noter que les marins américains profiteront lors de leur séjour pour visiter certains sites touristiques de la capitale. K. K. / APS
