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Communication et lutte contre la corruption
La publication des rapports des institutions de contrôle est nécessaire
Publié dans Liberté le 03 - 05 - 2009

Il existe, en effet, une forte alliance, faite de corrompus et de corrupteurs, autrement dit, association de malfaiteurs. Comme pour toute vilenie, elle agit dans l'ombre, loin des projecteurs, supportant mal la lumière du jour. Ces petites gens sont nombreuses et on les retrouve partout. Notamment dans les domaines de l'administration publique. Leur organisation s'apparente à ce qui se fait dans certaines sectes. D'apparence propres, très courtois, affables même, toujours prêts à aider son prochain. Une fois que toutes les portes semblent se refermer devant vous, par on ne sait quel stratagème, ils apparaissent, là, subitement, devant vous, le sésame à la main. Enfin le sauveur est là ! Tout devient possible ! Mais à condition de passer à la caisse… noire. C'est à peu près le décor fondamental pour la petite corruption, qui tend à se généraliser, et le plus souvent, vécue dans les différentes structures de l'administration publique. Le citoyen, blasé, las des multiples tracasseries nées d'une bureaucratie d'un autre âge, dont on ne décèle aucune volonté politique allant dans le sens du changement, finit par accepter de payer pour un service, dont normalement la prestation relève simplement de ses droits en tant qu'administré.
La corruption face
à la communication
Il y a pourtant un moyen de se défendre bien plus honorable et efficace que de se disputer avec le corrompu, ni de céder. Avoir le sens du civisme en le dénonçant à tous les niveaux. À sa hiérarchie d'abord, et inévitablement à la police. Imaginez seulement que tout le monde en fasse autant et à chaque fois qu'un cas se présente !
Mais une telle initiative ne pourrait être radicale que si un ingénieux système de communication des autorités vers les citoyens était mené. La communication peut aboutir à tout. La responsabilité, dans ce fléau et sa lutte, incombe d'abord à l'Etat qui a pour mission de protéger sa population, sans complaisance. La réflexion doit être engagée sans délai. Ne dit-on pas que l'habitude est la seconde nature d'une personne ?
Qui vole un œuf vole un bœuf
Un vieil adage dit “qui vole un œuf vole un bœuf” ! Allusion faite au marché de la corruption qui ne touche pas que la sphère des petits employés corrompus. Il s'étend davantage encore au secteur de l'économie, où des transactions commerciales très onéreuses sont souvent éclaboussées par des scandales et leurs auteurs pas toujours inquiétés. Dans cette jungle, plus le chiffre porté sur le chèque est long, plus le bras est aussi long ! À ce niveau de la corruption, la maladie est certes plus grave, mais le remède est le même. Il faut juste modifier la posologie. Une communication, fruit d'une réelle volonté politique, viendrait, doucement mais sûrement, à bout de ce fléau, avilissant, à tout point de vue.
Un exemple concret
Le meilleur exemple nous vient de la République de Malaisie, hôte de la Cour des comptes algérienne, qui a souligné, récemment, la nécessité, pour lutter contre la corruption, d'améliorer la communication avec le public à travers notamment la publication de résumés des rapports de l'institution de contrôle dans la presse. Autres préalables dans la lutte contre la corruption, “l'élimination des activités rentières passe par l'adoption d'une politique d'économie de marché. Il y a eu également le remplacement du système politique autoritaire par un système démocratique, autrement dit la fin de l'immixtion de l'armée et de la police dans la politique. Un troisième facteur consiste en la transition d'un système à gouvernement centralisé à un système accordant davantage d'autonomie au gouvernement local au niveau des districts et des municipalités. Quatrième élément, c'est la réhabilitation de la Cour des comptes par le recouvrement de son indépendance et de son autonomie en tant qu'institution de contrôle de l'Etat”. Un exemple de lutte contre la corruption qui a donné des résultats palpables. À méditer !
Rabah Larbi


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