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Savoir communiquer, c'est savoir négocier !
Un personnel qualifié et plein de tact dans ses rapports avec autrui est requis
Publié dans Liberté le 10 - 05 - 2009

Très souvent, l'image que l'on se fait de nous, en tant qu'entité ou Etat, hors frontières, s'avère être des plus approximatives, voire, négatives. L'on cherche tellement à vous mettre dans la situation la plus inconfortable, en position de faiblesse, que l'on n'écoute et retient que ce que l'on veut. En fait, on vous prendra toujours par la main qui vous fait mal !
À méditer l'exemple de la Turquie, ou de la Croatie, pour une éventuelle accession à l'UE. On exige de ces 2 pays, d'être parfaits ! Et en tous points de vue. Autre exemple, l'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Il nous est exigé, entre autres recommandations, de réformer notre régime de commerce afin de le rendre pleinement compatible avec les règles de l'OMC. Cela dure depuis 1987 !
Mais est-ce que leur façon de voir est en meilleure adéquation avec nos propres objectifs ? Rien n'est si sûr. Y a qu'à prendre à témoin la dernière crise. Elle n'est pourtant, pas du tout, le fait d'une quelconque influence d'un des petits pays, dits “émergents''.
Question d'optique
C'est pourquoi, en prélude à des relations d'affaires, politiques ou économiques, aussi importantes que celles impliquant toute une nation, et son devenir, un canevas de communication institutionnelle doit être élaboré avec minutie par des professionnels.
Un tel plan, préalablement monté, sera à même de faire toute la différence. Bien entendu, il devra tenir compte de tous les arguments à faire valoir, comme force de persuasion. Et sans complexe aucun, les pourparlers devront se concentrer davantage sur des critères objectifs, techniques, et non pas, sur un terrain idéologique, spéculatif, terreau de la spéculation.
Ainsi, ces institutions internationales, autoproclamées, donneuses de leçons, admettraient-elles, peut-être, un petit peu à descendre de leur piédestal ? La vue étant devenue, trop brumeuse, de là oû elles scrutent le reste du monde.
Rapport de force
L'économie, tout comme la politique, est conjoncturelle. J'en veux comme référence, cette juste observation de notre expert en énergie et vice-président du Conseil national économique et social (Cnes), Mustapha Mekidèche.
La promotion du nouveau modèle de consommation doit s'appuyer, selon l'intervenant, sur une politique de prix “appropriée” et une communication soutenue. Mustapha Mekideche a, également, plaidé pour une redéfinition du contenu du partenariat énergétique entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) dans le cadre d'un nouveau rapport de force désormais instauré dans le marché mondial de l'énergie. “L'Algérie doit redéfinir avec l'UE le contenu d'un partenariat stratégique gagnant-gagnant,
car, à présent, le rapport de force dans le marché mondial de l'énergie le permet”, a affirmé M. Mekidèche. C'était lors d'une rencontre-débat organisée, récemment, par la Fondation Friedrich-Ebert sur l'évolution du secteur des hydrocarbures en Algérie depuis 1958.
Justement et à propos de l'UE, en prévision des septièmes élections européennes de 2009, les plus grandes élections transnationales jamais organisées, concernant 736 députés européens, représentant plus de 500 millions d'habitants et environ 375 millions d'électeurs dans les 27 Etats membres de l'union, la commission renforce sa stratégie de communication. Il n'est plus question de rater sa campagne, comme ce fut le cas, lors des précédents rendez-vous avec les Européens. L'échec de la Constitution européenne, le constat de la mauvaise connaissance qu'ont les citoyens de l'Union européenne et leur désir de mieux la comprendre.
La prochaine ratification du traité modificatif et les craintes d'une forte abstention aux élections européennes de 2009 sont autant de raisons à l'origine de la nouvelle stratégie de communication de la Commission européenne.
La communication,
force de négociation
La communication institutionnelle constitue une véritable et efficiente parade. On le sait, mais on tergiverse encore. Pourtant, en 2004, dans le désert algérien, une certaine Marie Joannes est contactée par un professeur de HEC Montréal qui participait à un cycle de conférences en Algérie pour le compte du groupe pétrolier Sonatrach. Le la pour une communication de l'entreprise, de style institutionnel, allait être donné !
L'Algérie ignorait tout de la communication d'entreprise. Au terme de ses conférences, Marie Joannes, en experte avisée, se lance dès 2005 dans la mise en place de sa stratégie de communication dans le sud du pays, là où ont lieu l'exploration, le forage et la transformation du pétrole brut en pétrole raffiné. “En juillet 2005, j'ai signé une convention de partenariat officielle avec l'entreprise, un sésame difficile à obtenir, qui garantit la solidité des échanges”, souligne Marie Joannes. Le client de Joannes Communication n'y a pas perdu au change: en effet, quand des consultants externes viennent implanter de nouveaux outils dans un site de production, ils repartent bien souvent sans que le personnel n'ait la maîtrise totale de cet outil. Il y a un chaînon manquant.
C'est avec ce chaînon manquant que Joannes Communication se différencie de ses concurrents, entre l'expertise de haut niveau et l'intégration réelle du concept ou de la technique par le personnel de terrain. Cet aspect “formation” n'est qu'un des éléments du plan global de communication que Marie Joannes implémente dans la société pétrolière. La tâche est ardue et le défi de taille, surtout si l'on tient compte des différences de culture et de mentalité qu'il doit intégrer. “S'adapter à un pays aussi différent du nôtre que l'Algérie demande une énergie considérable. Le pluriculturalisme n'est plus ici une vue de l'esprit, mais bien une réalité de chaque instant”, il est arrivé à Marie Joannes de faire des présentations devant des assemblées de 200 personnes, qui comptaient une majorité d'hommes et les réactions enregistrées sur les formulaires d'évaluation ont été excellentes. “Au-delà des dogmes, des normes et des lois qui constituent des freins inventés par les hommes et non par la nature, les Algériens, qui sont avant tout des gens du Sud, du contact et de la communication, ont été touchés”, souligne la responsable Joannes Communication.
D'où l'absolue nécessité d'admettre que la communication passe incontestablement par la sociologie. La parfaite connaissance de ses semblables et de sa société, avec toutes ses spécificités.


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