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Le charme opère toujours sur le public
REPRESENTATION DE LA PIÈCE “YOUM MIN ZAMANINA” AU THEÂTRE REGIONAL DE BATNA
Publié dans Liberté le 08 - 09 - 2009

La représentation de la pièce El Aked, qui devait avoir lieu avant-hier au Théâtre régional de Batna, a été annulée, en raison de la programmation, en soirée, du match de football de notre équipe nationale.
En effet, le match a annulé avant-hier la représentation de l'une des dernières productions du Théâtre régional de Batna, intitulée El Aked et mise en scène par Lahcène Chiba.
Elle a été reportée à une date ultérieure. Heureusement, le public a apprécié et savouré, samedi dernier, l'excellente pièce, Youm Min Zamanina, du Théâtre régional de Batna, mise en scène par Noureddine Amroun, d'après une adaptation de l'œuvre du Syrien Saâdallah Ouannousse. Youm Min Zamanina, qui appartient au théâtre classique, continue à drainer un grand public et à enregistrer un franc succès, malgré ses multiples représentations, à Batna et ailleurs, notamment au Maroc et en Tunisie lors de la 9e édition des 24 heures de théâtre non-stop de Kef.
La pièce a laissé une bonne impression et continue à avoir un écho très favorable auprès des mordus du 4e art. Encore une fois, Youm Min Zamanina, a rempli la salle de spectacles du Théâtre régional de Batna.
Son directeur, Mohamed Yahiaoui, nous a confié juste avant le spectacle : “Franchement, je ne m'attendais pas à voir tout ce public dans la salle.” De leur côté, les spectateurs ont longuement applaudi et ovationné les comédiens pour leur prestation et le rare moment de plaisir qu'ils leur ont offert. Le spectacle était envoûtant ! Youm Min Zamanina projette en avant-scène un professeur qui tente de démasquer la réelle facette de madame Fadoua, une mystérieuse femme, dont le pouvoir s'est étendu à tous les milieux sociaux. Les tableaux de la pièce se complètent et exposent les maux et les travers d'une société viciée et pourrie jusqu'à les entrailles. Prostitution, corruption, mauvaises mœurs… bref, une société de débauche où le système D règne et sévit en maître. Une société essoufflée, en perte de repères et sans la moindre valeur. Dans une lecture verticale, on constate que la pièce traite de la dégradation des valeurs dans une société. Youm Min Zamanina brise, pour une fois, le tabou des mœurs. Elle traite aussi un point crucial, largement mis en avant, qui est la passivité du peuple qui assiste à cette montée en puissance.Ces phénomènes, qui étaient au début minoritaires, grâce à l'incrédulité des habitants, suivie de leur indifférence, se sont amplifiés ; et les gens ont commencé à s'habituer à tout et à tout normaliser. Au cours de la pièce, un basculement important s'opère, à savoir l'extension du mouvement qui rallie de plus en plus de personnes. Le phénomène s'étend et atteint la famille de l'intègre enseignant. À son sens, en lisant le drame à son niveau, l'enseignant n'a plus la force de lutter et choisit une solution à la fois facile et libératrice : la mort. Mais la mort n'a jamais été une solution, c'est une fuite en avant. Youm Min Zamanina s'inscrit également dans la même tendance que Qadi Eddil.
En effet, toutes deux traitent de l'incohérence de nos sociétés. C'est un genre de théâtre sur la condition humaine, qui décortique l'âme humaine, pour donner au spectateur matière à réfléchir et à méditer au présent ses expériences passées.


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