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Un souverain aux pouvoirs illimités
Publié dans Liberté le 17 - 07 - 2003

“Je ne veux pas être un trois quarts de président”. En ces termes, Abdelaziz Bouteflika avait récusé l'existence de lignes rouges tracées sur son chemin par ceux qui l'avaient intronisé à la tête de l'Etat. Mais déjà pendant la campagne électorale de 1999, il avait exprimé ses réserves par rapport à la Constitution de 1999. La Loi fondamentale, adoptée sous l'ère de Zeroual, offre de très grands pouvoirs au chef de l'Etat. Pourtant, ils ne paraissaient déjà pas suffisants aux yeux de celui qui fut le “candidat du consensus”.
Mais Bouteflika s'était quand même engagé à la respecter. Pourtant, une fois installé dans ses fonctions, il s'est attelé à se réapproprier un certain nombre de prérogatives abandonnées volontairement par son prédécesseur, soucieux de l'équilibre des pouvoirs. L'ex-président Zeroual ne souhaitait pas apparaître sous les apparats d'un souverain régentant toute la vie de la nation. Ce qui n'est pas l'avis de Bouteflika qui se dit partisan d'un régime présidentiel fort. C'est lui qui nomme les ministres, les walis, les magistrats, et tous les hauts fonctionnaires de l'Etat. Il a étendu son pouvoir jusqu'aux médias publics. Habitué des palais princiers du Golfe, le président Bouteflika est plus proche d'une conception monarchique que républicaine de l'Etat. Après avoir récupéré les pouvoirs qui lui sont régulièrement dévolus par la Constitution, il s'est mis à outrepasser allègrement cette dernière. Et ce ne sont pas ses chefs de gouvernement qui vont démentir ce constat. Ahmed Benbitour a été appelé à diriger l'Exécutif une fois que les membres en avaient été désignés par le président de la République.
Il avait été contraint à la démission après s'être rendu compte de l'impossibilité de contrôler les ministres du Président qui conduisaient leurs dossiers en l'ignorant totalement. Lui succédant, Ali Benflis, pourtant fort du soutien d'un parti majoritaire, n'avait pas eu droit à plus d'égards en dépit de la confiance qu'était censé lui accorder celui dont il était le directeur de la campagne électorale, puis directeur de cabinet.
Le patron du FLN a été réduit à un rôle de figurant, dépouillé du pouvoir de procéder à la moindre nomination, selon ses propres termes.
Pour avoir droit à l'existence dans le système mis en place par Bouteflika, il faut avoir l'échine flexible. Ainsi est le désir du souverain. Maintenant que son maintien n'est plus assuré, il ne s'encombre même plus de délicatesse. Pour être réélu, il semble déterminé à soumettre à son service toutes les institutions de l'Etat. Parviendra-t-il à s'offrir aussi l'allégeance des électeurs ?
R. B.


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