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Qu'en est-il en Algérie ?
Développement et croissance économique
Publié dans Liberté le 15 - 09 - 2009

L'Etat se dégageant des investissements productifs se consacre à la mise en place des infrastructures qui permettront aux investisseurs privés (national et étranger) de s'inscrire dans ce nouveau modèle de développement.
Dans un pays, il y a développement et croissance économique lorsque l'on constate une accumulation de capital ; c'est en macroéconomie, en effet, le facteur de production le plus important dans le développement d'un pays car il permet d'augmenter la production totale. Ce facteur est bien entendu associé à d'autres : le travail et le progrès technique qui contribuent à la création de richesses.
Mais qu'en est-il en Algérie ? Pour la combinaison de ces facteurs en vue d'un développement réel et pérenne, les pouvoirs publics doivent, avant tout, définir les priorités d'investissement qui devront s'inscrire dans des pôles de développement judicieusement répartis à travers le territoire national dans le cadre de l'équilibre régional. Une des priorités dont il faudrait tenir compte serait la satisfaction des besoins de la population pour mettre fin au modèle “d'import-import” qui prévaut depuis des années et qui ne cesse de grever la balance des paiements.
L'Etat se dégageant des investissements productifs se consacre à la mise en place des infrastructures qui permettront aux investisseurs privés (national et étranger) de s'inscrire dans ce nouveau modèle de développement. Selon le ministre de l'Energie et des Mines, les investissements directs étrangers réalisés dans son secteur seraient de 17 milliards de $ US, mais il oublie de donner le montant de l'accumulation réalisée par ces investisseurs qui n'a pas profité à l'économie nationale. Les IDE qui ont été enregistrés dans les autres secteurs moins importants que l'énergie et les mines sont plus favorables en matière de création de richesses. Ces IDE doivent seulement constituer un apport à l'investissement du privé national, notamment dans les domaines de technologie avancée.
Le développement devra nécessairement être assuré par les nationaux, et il appartient à l'Etat de les mobiliser sur le terrain. Cette mobilisation concerne, également, les compétences et les capitaux des nationaux installés à l'étranger.
Pour ce faire, il faudrait revoir la législation et la réglementation en matière économique et surtout éviter de pondre des textes pour répondre à une conjoncture donnée. Il y aurait lieu de reprendre tout cet arsenal juridique pour une meilleure lisibilité et surtout une bonne compréhension par les parties concernées. Le nouveau texte sur l'investissement devra être très clair avec des procédures simplifiées pour faciliter son application.
Ce n'est que sur cette base que les investisseurs privés algériens deviendraient des partenaires économiques et qu'ils pourront réellement jouer leur rôle dans le développement du pays à l'image des pays qui ont mis tout en œuvre pour asseoir leur croissance par l'intermédiaire des PME/PMI, tels l'Espagne dont le niveau économique était semblable au nôtre, voire inférieur dans les années 70, ou encore l'Italie, la Corée du Sud, la Malaisie, le Brésil sans oublier la Chine qui, en l'espace de quelques décennies, est passée d'un modèle féodal à celui de l'économie de marché très performant.
Pour permettre à nos nationaux, de l'intérieur et de l'extérieur, de répondre à la demande d'investissement et de mettre en œuvre les facteurs de production pour une création de richesses certaine et, le cas échéant, de mobiliser l'épargne publique, des facilitations doivent être accordées par l'Etat ; certaines existent déjà pour lesquelles les procédures de mise à disposition nécessitent une simplification.
Le problème énorme auquel se trouvent confrontés, aujourd'hui, les investisseurs nationaux ou étrangers est celui du foncier industriel. Ces investisseurs ont toujours soulevé le manque de zones industrielles pour la réalisation de leurs projets ou de zones d'activités pour la réalisation de projets de distribution autour des grandes agglomérations. Le foncier industriel demeure un problème beaucoup plus juridique que physique dans la mesure où l'espace ne manque pas en Algérie, il suffit tout simplement de le cadrer dans une véritable politique d'aménagement du territoire.
La loi n°08-14 du 17 rajab 1429 correspondant au 20 juillet 2008, modifiant et complétant la loi n° du 1er décembre 1990 portant loi domaniale, aborde ce problème dans le cadre de la concession des biens immobiliers relevant du domaine public. Cette mesure suffit-elle pour encourager nos investisseurs ? Il semble que cela n'est pas le cas. Les pouvoirs publics envisagent de mettre à la disposition des investisseurs des biens immobiliers sur la base de cahiers des charges, mais aussi et surtout sur la base de la procédure des enchères publiques. Or, cette manière de procéder ne répond pas à la donne économique du fait de la faiblesse de l'offre devant une demande importante. Cette situation influera énormément sur les prix de la concession qui se répercuteront sur les coûts de l'investissement.
Il faudrait mettre en place un mécanisme qui permettrait à l'investisseur de bénéficier de la concession le plus rapidement possible, d'une part, et de pouvoir acheter le terrain mis à sa disposition une fois son investissement réalisé, d'autre part. Cette seconde étape dans l'appropriation du terrain pourrait être assortie d'un délai qui sera déterminé en fonction de l'investissement et de la valeur ajoutée qui sera dégagée.
Entre-temps, les pouvoirs publics devront mettre de l'ordre dans l'accaparement du domaine public par certains citoyens qui, quelquefois, constitue une source d'accidents. On vise tous les commerces qui se sont érigés sur les bordures de routes et autoroutes. L'Etat doit trouver une solution à ces commerçants en les intégrant dans un système de distribution au bénéfice de la population qui fera face à la cherté de la vie.


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