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QUAND LE BÂTIMENT VA…
Publié dans Liberté le 28 - 09 - 2009

La politique du logement est en totale contradiction. Alors que la demande bat tous les records, l'offre, aussi timide soit-elle, n'arrive pas à trouver les mécanismes nécessaires à une saine commercialisation. Comment expliquer qu'au titre du crédit immobilier, on enregistre moins de six cent mille emprunteurs, alors qu'il existe un potentiel de plus de 7 millions de demandeurs ? Le manque d'engouement pour le crédit immobilier serait, en partie, dû aux prix spéculatifs des logements.
En effet, entre le prix réel du logement, des plus modestes, et l'offre de financement, il existe un énorme fossé qui ne pourrait être comblé que par un apport financier personnel de plusieurs millions de dinars.
Malgré les relatives facilitations des procédures d'octroi des crédits et la baisse des taux d'intérêt, le chemin qui sépare requérants et prêteurs reste, cependant, très escarpé.
La communication au service de l'immobilier
L'aspect économique ne suffit pas, à lui seul, pour la vente. Un secteur aussi vital que mobilisateur de fonds comme le logement revêt un autre caractère, profondément social, doublé d'une grande sensibilité psychologique et d'un lourd et long crédit. Pour cibler de potentiels clients de crédits immobiliers, il va falloir multiplier d'abord les campagnes de vulgarisation des formules et par la suite celles de sensibilisation. Un travail devant être obligatoirement mené par de véritables professionnels de la communication, en tenant compte de la spécificité de la société algérienne dans toute son authenticité, notamment pour les aspects, social, économique et culturel, en matière de conception des messages éventuels à transmettre. Un produit, quel qu'il soit, avant d'être mis en vente, se doit d'être considéré par son aspect marketing. Ce passage obligé le prédestinera à sa juste demande et permettra de mieux cerner les véritables besoins exprimés par le marché. Une telle réflexion préalable aurait pour but, également, de tenir à l'écart, sinon de réduire les intentions de spéculation, improvisées et approximatives, fort nombreuses dans ce secteur. Un secteur, jusque-là investi par les maquignons de l'immobilier.
Le principe de la baisse du taux d'intérêt est bon. Mais s'il offre une possibilité aux fonctionnaires d'entretenir le rêve d'accéder un jour à un logement promotionnel ou de particulier à particulier, il ne permet quand même pas d'entrevoir une solution concrète pour transformer le rêve en réalité. Les requérants auront du mal à obtenir le financement qu'ils souhaitent. En effet, dans le cas d'un appartement F3, au prix de cession moyen de 8 à 10 millions de dinars, un prêt calculé à hauteur de 80% environ, en fonction de la capacité de remboursement et un salaire de 60 000 DA, la participation de la banque ne peut aller au-delà de 4 millions de dinars. Il appartiendra au prétendant au crédit de trouver le reste, c'est-à-dire plus que le double.
La réalité de la politique du logement est ainsi faite. La théorie, ce n'est pas pratique ! Les nombreuses formules d'accession au logement tentées jusque-là ont toutes prouvé leur inefficacité. Il faudra bien se résoudre un jour à tenir compte de la pratique réelle du terrain et faire avec ! La politique de l'autruche, ça ne paye pas !
Le marché locatif
En fait, pourquoi s'obstine-t-on à vouloir vendre un logement dans une cité et à tout le monde ? Partout ailleurs, sous d'autres cieux, lorsqu'on cherche à faire l'acquisition d'une maison, c'est souvent pour en faire son nid secondaire, en logement individuel, pour les vieux jours, loin de la ville en général. Ce n'est pas tout le monde qui voudrait, ou ne pourrait être propriétaire de sa maison. Il existe pourtant la formule de la location ! Et on n'aura rien inventé du tout, cela se fait dans le monde entier. L'Etat pourrait construire massivement des logements pour son propre compte et les verser dans un vaste marché locatif. Ce ne serait, en fait, que respecter la Constitution qui prévoit le droit au logement ! Mais une telle initiative entraînerait inexorablement, encore une fois, l'Etat à tenir compte du pouvoir d'achat des Algériens qui assistent à un inversement total de l'échelle des valeurs.
Quand l'immobilier marche, tout va à merveille, mais quand il courbe l'échine, son impact négatif touche toute l'économie nationale, notamment l'emploi, puisqu'il a toujours été l'un des plus grands pourvoyeurs.
C'est dire que s'il s'enrhume, c'est toute la machine productrice de richesses qui risque d'éternuer. Décidément, quand le bâtiment ne va pas, rien ne va !
En mettant la communication au service de l'action immobilière à travers un plan efficient, établi sur le moyen terme, on gagnerait en efficacité dans la fonction du gestionnaire de biens immobiliers, que l'on arriverait à terme à démystifier c'est-à-dire présenter l'acte d'accéder à un logement comme un banal besoin matériel à satisfaire et non pas un mythe inaccessible.
R. L.


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