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Sidi Salem
Kan ya makan
Publié dans Liberté le 22 - 10 - 2009

Sidi Salem se présenta un jour à Amoura avec un groupe de quarante jeunes gens, ses disciples. Il demanda à s'y établir, proposant d'enseigner le Coran aux enfants. Les gens d'Amoura accueillirent ce groupe de personnes pieuses et lettrées. Ils se mirent au travail, construisant une modeste mosquée. Bientôt la ville acquit la réputation d'un antre religieux et culturel. L'agglomération prit de l'importance et de jeunes nomades vinrent y chercher l'instruction. Comme dans beaucoup de ksour, il y avait à Amoura une porte dans les remparts, réservée pour aller chercher l'eau. De jeunes gens prirent l'habitude de s'asseoir à proximité, provoquant les jeunes femmes au passage. On raconte qu'ils étendaient leurs jambes lorsqu'elles revenaient chargées de lourdes guerbas, ce qui les faisait tomber. On se plaignit auprès de Sidi Salem qui houspilla ses élèves. Cependant, ces derniers continuèrent à importuner les jeunes femmes. Exaspérés, les villageois, munis d'armes, menacèrent tous les tolbas. Leur cheikh ne fut pas inquiété et poursuivit sa pieuse vie à Amoura. Ici, les récits diffèrent. Certains soutiennent que Sidi Salem était le fils de Sidi Nasser. Marié à Hamama bent Si Ahmed, il aurait eu plusieurs enfants. Le plus jeune suivit son père à Amoura. Comme celui-ci lui racontait souvent les prodiges accomplis par son aïeul Sidi Nasser, l'enfant répétait ces belles histoires à ses camarades. Il fut surnommé Ben Jeddou. Selon une autre version, il y aurait eu deux Sidi Salem. Le fils de Sidi Nasser, époux de Hamama, qui vécut et fut enterré près de Zaccar, et le Sidi Salem venu à Amoura faisait partie des Ouled Ben Jeddou. À ce sujet, on raconte qu'autrefois vivait avec sa fille un homme veuf, qui ne s'était jamais remarié. Un jour, un pauvre taleb vint lui demander l'hospitalité. Quelque temps après, la fille s'avéra être enceinte mais le taleb était parti depuis longtemps. Un garçon naquit qui fut élevé par son grand-père. Surnommé Ben Jeddou, cet enfant fut à l'origine d'une fraction dite Ouled Ben Jeddou. Ils essaimèrent dans la vallée, au sud de Boukahil jusqu'à Bordj El-Mehach. Sidi Salem et ses quarante étudiants auraient été de cette faction.
Nadia Arezki
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