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“Oum-Eddounia”, dites-vous ?
Après l'agression égyptienne contre l'Algérie
Publié dans Liberté le 29 - 11 - 2009

Je croyais que nous étions frères liés par la langue, la religion, la culture, I'histoire et la géographie. Je croyais que ce lien était d'autant plus fort que nous partagions les mêmes idéaux de liberté, d'indépendance et de démocratie au point où la résistance algérienne au colonialisme français avait établi son quartier général au Caire, avant de le déplacer vers Tunis. Je croyais fortement à cette fraternité arabo-musulmane, fièrement annoncée par le regretté Gamal Abd-Nasser – cette fraternité que des pans entiers de l'histoire antique et contemporaine ont tissée au fil des siècles –, une fraternité que rien de ce bas monde ne pouvait ébranler.
Est-il besoin de rappeler l'histoire de nos bâtisseurs amazighs (ce qui signifie “hommes libres”) qui ont construit la capitale égyptienne ? Rappeler celle des sagas dynastiques de grands chefs guerriers numides, téméraires et courageux, devenus pharaons ?
Le Tombeau de la chrétienne dominant les hauteurs de Tipasa où repose la fille de Cléopâtre, épouse de Juba II, suffit comme symbole de ce lien si fort entre les deux peuples et que l'amour sacré de cet homme et de cette femme a gravé dans l'histoire millénaire pour l'éternité.
Rappeler celle de nos Berbères qui ont mené la bataille de Hattin en 1187, aux côtés de Salah Eddine El-Ayoubi, pour libérer Jérusalem, à la place des Egyptiens trop frileux de guerroyer avec les barbares venus du Nord ? Des temps plus proches de nous, les Algériens n'ont-ils pas accouru à deux reprises (1967 et 1973) pour sauver l'honneur de leurs frères égyptiens quand celui-ci fut bafoué par cet ennemi que nous considérions commun ? L'Algérien se croyait être aussi égyptien, pour la cause, tant par le sang arabe qui coulait dans ses veines que par le sang versé pour défendre son frère dans le plateau désertique du Golan.
La 8e Brigade blindée, composant le fer de lance des forces armées algériennes, venues en renfort pour rejoindre directement la zone des combats avait, de par le courage, I'audace et la détermination de ses hommes, fait trembler les forces israéliennes d'antan (Ils savaient, au demeurant, qu'il ne pouvait s'agir d'Egyptiens dont les caractéristiques guerrières étaient tout autres).
Aujourd'hui, ces frères égyptiens, devenus ingrats et pris d'une hystérie collective, crient au scandale et se mobilisent avec toute la hargne et toute la haine possibles et imaginables contre les Algériens par qui le scandale arrive pour la perte d'un match de football, disputé pourtant en terrain neutre, avec un arbitrage parfait et dans un total fair-play des joueurs. Ne trouvant pas d'arguments dans le match lui-même pour justifier leur défaite, ils s'attaquent aux supporters algériens et, par une incroyable extrapolation, à tout le peuple algérien.
Les qualificatifs les plus outrageants, les plus assassins et les plus traîtres sont ainsi servis sur tous les plateaux de télévisions satellitaires égyptiennes, dans une belliqueuse orchestration et une savante manipulation des images pour renverser les situations et donner du théâtre.
Comment me suis-je donc trompé à ce point sur cette légendaire fraternité ? Comment ai-je pu croire en ce peuple ? La tromperie fraternelle est originelle, il est vrai, Esau l'a vécue avec son propre frère Jacob.
Crescendo et toute honte bue, ce sont nos symboles, nos valeurs et nos dirigeants qui sont pris à partie dans des attaques incessantes et des diatribes acerbes qui ne sauraient laisser quiconque indifférent, quel que soit le degré de patience ou de maturité.
C'est cela l'Egypte, le “grand frère” ? C'est celui-là qui veut représenter le monde arabe au Mondial d'Afrique du Sud ? Non, je dois sans doute me tromper ou alors ces chaînes satellitaires sont machiavéliques. Il y a, de toute évidence, la main d'lsraël dans ce montage de sons et d'images, pour nous faire détester ce peuple honorable et soucieux du sommeil des petits que nous sommes !
Un déversement de provocations, d'insultes et d'insanités envers tout ce qui est algérien, dans un chorus de haine et de proscription des plus invraisemblables, nous est jeté, chaque jour, à la figure, comme un tsunami quotidien menaçant nos 1 200 km de côtes pour engloutir nos 2 300 000 km2 de territoire... Un délire !
Un délire à l'égyptienne, bien sûr, pour exorciser cette défaite qui consacre la fin d'un prétendu règne et d'une supposée supériorité, exorciser cette image de la mer Rouge se refermant sur les pharaons, après la traversée de Moïse et de ses fidèles.
Ce qui s'est passé à Khartoum, messieurs les Egyptiens, avant, pendant ou après le match de barrage du 18 novembre qui a consacré la brillante victoire de notre équipe nationale face à l'équipe égyptienne, et sa qualification à la Coupe d'Afrique des nations et à la Coupe du monde – pour autant que cela puisse être vrai – ne sauraient être imputés qu'à votre comportement honteux durant la semaine précédente, au Caire. Si nos supporters ont eu des altercations avec les supporters égyptiens à Khartoum (ce qui constitue, au demeurant, une situation tout à fait banale et courante dans les milieux des fans), vous, vous êtes attaqués, antérieurement, à notre équipe nationale elle-même – c'est-à-dire à la pupille de nos yeux, à la représentation officielle de cette Algérie fière et glorieuse, à tout un peuple légendaire pour son courage, sa vaillance et son sens de l'honneur qui n'acceptera jamais que ses valeurs ou ses symboles soient touchés ou bafoués. Vous avez provoqué cette réaction qui n'est, somme toute, que légitime et que, du reste, vous méritez bien.
Dans notre vocabulaire, il est dit que “Djazaïri raça ou li ikhalet fih baça” (l'Algérien est racé mais celui qui le triture encourt un grand risque). Il ne fallait donc pas réveiller ses nerfs, comme dit si bien notre célèbre humoriste Mohamed Fellag (au fait, Monsieur Fellag est ingénieur. Non pas un “bach mouhandès”, non, mais un ingénieur, un vrai des vrais et sorti d'une vraie école d'ingénieurs, c'est-à-dire une école algérienne !)
J'ai vu, sur des plateaux des chaînes satellitaires égyptiennes, des chanteurs et animateurs pleurer, faisant croire à s'y méprendre à une fin du monde annoncée. Est-ce cela les descendants des pharaons ? C'est honteux.
Dans le sens viril de la pensée algérienne, un homme meurt debout, le regard fier et la tête haute. Les larmes sont l'apanage des faibles.
J'ai entendu des “douctours”, des “mouhandès” et des “captains” se lamenter piteusement, hurler leur haine, déverser leur fiel, user de mots que la décence ne peut permettre. C'est lamentable et cela me fait penser aux scènes ubuesques et niaises à souhait des navets du cinéma égyptien à quatre sous que les mères algériennes au foyer ont dû supporter, à leur corps défendant, pendant des années. Sont-ce ceux-là, finalement, qui se gargarisent du haut degré de civisme, de culture et d'éducation ? Sont-ce ceux-là qui sont les enfants de cette autoproclamée “Oum-Eddounia” ? En fait, d'où est venu ce qualificatif d'Oum-Eddounia ? Eve était-elle originaire d'Egypte (pour autant que cette Egypte ait pu exister à la Genèse) ? Ou alors Ève s'appelait-elle Egypte pour donner son nom à cette terre ? Ou alors c'est l'égypte qui a créé Adam et Ève qui, eux, ont créé le monde ? Allez savoir !
Je ne vais pas répondre aux insultes et insanités déversées par cette horde de marionnettes télécommandées, à la botte d'un régime sénile et décadent qui tente de leur montrer un arbre qu'il croit cacher la forêt. En tant qu'Algérien, je me sens au-dessus de ces enfantillages et ne veux pas ressembler à ceux qui croient détenir le droit d'aînesse sur le monde arabe alors qu'ils ne sont, en fait, que des petits, pleurnichards on ne peut mieux, des trouillards devant de jeunes fans menaçant sur les tribunes, des grands de gueule mais vides de sève et de courage... Des minables.
Je vous précise seulement les points suivants, car tous les intervenants sur vos plateaux incendiaires les ont ressassés, par ignorance, à n'en plus finir :
- vous vous êtes trop longtemps cru dans votre croyance de supériorité, pour vous auto-satisfaire et c'est cet esprit d'imbus qui vous perdra, comme Nagoya amoureux de son image qui s'est noyé dans la baie d'lse ;
- vous êtes loin de représenter le monde arabe, n'en déplaise à vos dirigeants qui vous le font croire, ceux-là mêmes qui ont aligné trois divisions d'infanterie mécanisée aux côtés des Américains durant l'opération “Désert Storm” pour détruire un pays frère (I'lrak) ;
- vous êtes loin de quelque représentativité que ce soit dans la région, vous qui avez signé un pacte contre nature avec Israël et balayé ainsi d'un trait la cause juste des Palestiniens ;
- vous êtes loin d'un modèle de développement économique, vous qui vivez sous perfusion américaine au prix du reniement des valeurs vraies qui fondent les grandes nations ;
- vous êtes bien loin de nous apprendre la révolution, contrairement à ce que vous dites, votre mouvement national remontant au début de la Première Guerre mondiale (1914) contre le protectorat anglais alors que le combat algérien contre l'occupant a débuté dès 1830, année de débarquement des forces coloniales françaises.
Ceci étant, les guerres menées contre les différents envahisseurs par les peuples de l'antique Numidie remontent déjà au 3° siècle avant J-C, depuis Massinissa, Jugurtha jusqu'à I'Emir Abdelkader et El-Mokrani, pour ne citer que ceux-là. Alors, les guerres et les luttes, nous en connaissons un bout, croyez-moi ;
- vous déclarez stupidement que l'Algérien ne parle pas correctement l'arabe. Pauvres ignorants ! Êtes-vous conscients, au moins, que le nombre d'habitants que compte l'Algérie d'aujourd'hui représente exactement le nombre d'analphabètes actuellement recensés en Egypte ? Que savez-vous de la culture millénaire de cette Algérie dans ses multiples dimensions (arabité, islamité, amazighité) ? Rien, en définitive.
Savez-vous, messieurs, que ce sont les Amazighs qui, au VIIIe siècle, ont transmis le message de Dieu en Ibérie et qui ont bâti l'Andalousie avant de conquérir, deux siècles plus tard, votre Egypte en l'an 969 sous le règne fatimide du calife Al Mo'izz li-Din-Allah, qui y ont construit la ville de Fustat, votre actuelle capitale (El-Qahira) et fondé la grande mosquée d'EI-Azhar ?
Et c'est vous qui nous parlez, aujourd'hui, de notre méconnaissance de la langue arabe, alors que vous êtes incapables de réciter correctement son alphabet, supprimant la lettre “Djim” pour la remplacer par “Ga” ! C'est tout simplement burlesque !
- Pour revenir au contexte du “différend” qui nous oppose, présentement, je suis persuadé que le monde arabe est heureux que ce soient les Algériens qui le représenteront au Mondial de Johannesburg et pas seulement pour la qualité de leur jeu, de leur fair-play, de leur savoir-vivre, de leur éducation ou de leur érudition.
Les Algériens, en plus des langues arabe et kabyle (ou l'amazigh, si vous préférez), ont une parfaite maîtrise des langues étrangères qu'ils parlent sans accent et ce, de par leur prédisposition innée à l'universalité. Contrairement à vous, ils sauront communiquer avec les équipes participantes, car porteurs de l'esprit de l'échange culturel entre les nations qui constitue l'objectif même des compétitions internationales.
Ils seront les dignes ambassadeurs de cette partie du monde à laquelle ils feront honneur, dans l'excellence et la grandeur ! Rappelez-vous du Mondial de 1982 et de l'exploit de l'équipe algérienne face à l'Allemagne : le monde entier avait salué la prouesse ! Cette fois-ci, encore, nous vous démontrerons qu'à “cœur vaillant, il n'y a rien d'impossible”.
L'Algérie n'est pas un pays de terroristes, comme vous le décriez tambour battant. Le terrorisme a été importé en l'Algérie, couvé et nourri par les pays qui se disent identiquement “frères”, comme vous. Le creuset de ce terrorisme n'est autre que l'intégrisme que vous nous avez ramené et distillé, à petites doses progressives, sur les bancs de l'Ecole algérienne, depuis 1962, par le biais de la coopération égyptienne, pour le volet de l'enseignement de la génération post-indépendance. Les faux idéaux, les fanatismes, les extrémismes, les modes et conduites salafistes sont votre apanage pour lequel nous avons payé un lourd tribut. L'émergence de la première mouvance des Frères musulmans nous est directement expédiée de l'université cairote d'El-Azhar, après que vous ayez préparé le réceptacle idoine sur notre sol.
L'Algérie n'est pas votre ennemi et ne se considère pas en tant que tel, malgré ce que l'on essaie de vous faire croire ou ce que vous croyez, parce que l'on vous l'a pointée du doigt, votre ennemi est en vous, chez vous et parmi vous, messieurs les Egyptiens ; ne faites pas d'amalgame.
Les 2 000 km qui séparent nos frontières respectives sont autant de distance qui nous sépare de vous dans l'approche de cette situation que vous avez créée et par rapport à ce harcèlement verbal à sens unique que vous entretenez.
Chers “frères”, l'Egypte est citée dans le Livre sacré, ce Coran qui nous unit et qui nous identifie les uns aux autres comme musulmans : vous vous deviez, ne serait-ce qu'à ce titre, respecter votre lignée, préserver la richesse de votre grand patrimoine hérité de votre descendance bénie et ne pas sombrer dans un tel niveau de bassesse, de décadence et de déchéance humaine.
Vos générations actuelles qui mènent cette campagne anti-algérienne, au-delà de son caractère fratricide qui plonge tous les pays arabes et musulmans dans une consternation générale, font la honte de votre célébrissime passé historique. Aussi, pour vous retourner la fameuse phrase que Napoléon Bonaparte avait lancée à ses troupes lors de son expédition d'Egypte en 1798, je vous dis ceci :
“Egyptiens, du haut de vos pyramides, 43 siècles vous renient” ! (l'empereur, dans son emphase de conquérant, avait dit “Soldats ! du haut de ces pyramides, 40 siècles vous contemplent !”).
Quant aux Algériens s'en allant vers la Coupe du monde, ils vous laissent dans vos pitoyables rôles de fausses vierges effarouchées et sur vos plateaux nauséabonds de télévision pour aboyer tout votre soul. Vous finirez par vous taire quand vous comprendrez que personne ne vous écoute. La caravane Algérie passe avec son drapeau vert, blanc et rouge flottant fièrement au vent et ses enfants chantant en chœur “One, two, three, viva l'Algérie”.
R. A.
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(*) colonel de l'ANP à la retraite.


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