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Les droits de l'Homme, l'autre arme de résistance du peuple sahraoui
Après la victoire diplomatique de Aminatou Haïder
Publié dans Liberté le 27 - 12 - 2009


L'affaire Aminatou Haïder et son succès diplomatique a inévitablement mis dans l'embarras le palais royal marocain. Ainsi, le discours radical du roi Mohammed VI sur le projet de l'autonomie de l'ancienne colonie espagnole a atteint ses limites. L'Espagne, par la voix de son chef de la diplomatie, a officiellement déclaré qu'elle ne reconnaissait pas la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Et la répression menée contre les militants sahraouis des droits de l'Homme a mis à mal le Maroc pointé du doigt au niveau international. L'arrestation, en octobre, de sept militants sahraouis des droits de l'Homme et l'expulsion du Sahara occidental, le 14 novembre dernier, de la militante sahraouie Mme Aminatou Haïder vers Lanzarote (îles Canaries), deux faits dénoncés par la communauté internationale, ont aidé la cause sahraouie sur la scène internationale. Le durcissement de la répression contre les militants sahraouis a fait suite à un discours particulièrement virulent du roi Mohammed VI, dans lequel il traitait ces militants de “traîtres à la nation” qu'il faut sanctionner lourdement. Ce discours liberticide intervenait après le retour d'Algérie des sept militants sahraouis qui attendent d'être jugés par un tribunal militaire au Maroc. Ces militants avaient, aux yeux des autorités marocaines, commis un crime de lèse-majesté, parce qu'ils avaient séjourné dans les camps de réfugiés sahraouis et dans les territoires libérés du 25 septembre au 4 octobre avant de se rendre à Alger. À Alger, ces militants avaient pris part à une rencontre lors de laquelle ils avaient apporté des témoignages sur la réalité de la répression policière et du harcèlement judiciaire exercés contre eux, leurs camarades et les populations sahraouies dans les territoires occupés du Sahara occidental. Quant à la militante sahraouie, elle avait refusé d'inscrire la nationalité marocaine sur une carte d'accès à l'aéroport d'El-Ayoun occupée, capitale du Sahara occidental, alors qu'elle revenait d'un voyage aux Etats-Unis où elle avait reçu le “Prix du courage civil”, décerné par la Fondation John-Train pour sa “résistance pacifique au Sahara occidental”. Sa résistance à l'arbitraire, elle l'a exprimée cette fois en observant une grève de la faim durant un peu plus d'un mois réclamant le retour dans son pays, et c'est grâce à son courage et au concert de soutien international que les autorités marocaines plièrent et accédèrent à son exigence. Au plus fort de la résistance d'Aminatou, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, saisissait par écrit plusieurs chefs d'Etat étrangers, ainsi que le SG de l'ONU, Ban Ki-moon, leur demandant de faire pression sur le Maroc pour qu'il revienne sur sa décision arbitraire contre Mme Haïder. Alors que les négociations entre le Maroc et le Front Polisario, entamées en 2007, piétinaient à cause de l'intransigeance de Rabat qui veut imposer sa solution au conflit du Sahara occidental, sous la forme d'une autonomie sous sa souveraineté, l'activisme des militants sahraouis des droits de l'Homme dans les territoires occupés et la répression engagée contre eux ouvraient les yeux du monde sur la réalité du Sahara occidental. Il s'agit d'un territoire considéré non autonome par les Nations unies depuis 1966, et que le Maroc occupe illégalement depuis plus de 34 ans, contre la volonté de la communauté internationale. La nomination en janvier dernier, par le secrétaire général de l'ONU, de Christopher Ross au poste d'envoyé spécial pour le Sahara occidental a été considérée comme une lueur d'espoir de voir le conflit sahraoui aboutir à une solution assurant le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, principe battu en brèche par des manœuvres marocaines durant l'année qui s'achève. Récemment, le président Abdelaziz a résumé le conflit sahraoui en quelques mots, tout en appelant à la mise en place d'un mécanisme onusien chargé de la protection des droits de l'Homme au Sahara occidental, la libération de tous les détenus politiques sahraouis, l'arrêt de la campagne de répression et d'exaction, ce qui constituerait une plate-forme pour la réussite de négociations directes et sérieuses entre les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario.

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