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On a reculé, mais on n'a pas mieux sauté !
Publié dans Liberté le 28 - 12 - 2009

Cinq ans, 2005/2009, c'est l'espace temps du plan de relance lancé par l'Algérie. Coût de l'opération : 200 milliards de dollars. 2010/2014. Lancement d'un nouveau dispositif à hauteur de 150 autres milliards de dollars. Ceci, pour les moyens. L'Algérie a les moyens de sa politique… financière. Chez ces gens-là, on ne communique pas ! Mais, sur le plan de la réflexion, avions-nous réalisé un bilan tout à fait objectif, soumis à un débat contradictoire, dépassionné à même de corriger les effets pervers du précédent plan ? Un plan qui aura permis à une minorité d'accumuler des richesses mal acquises et à la majorité du peuple de s'appauvrir davantage. Les résultats sur le plan socioéconomique sont là. On n'a qu'à regarder autour de nous.
Dans la rue bien sûr, théâtre de la vraie vie. Une vie dominée par la misère, où les fléaux en tout genre se conjuguent au pluriel. Nous sommes-nous posés, dans les salons cossus de la capitale, la question de savoir si l'on est dans la bonne voie ? Peut-être bien que oui ! Peut-être bien que non ! On ne le sait pas et on ne le saura jamais. Chez ces gens-là, on ne communique pas ! Mais, ce qu'ils semblent ignorer, c'est que toute action impliquant le pays entier ne devra sa réussite que si le peuple est associé. Sans quoi, toute initiative digne de ce nom est vouée à l'échec. Le monde d'aujourd'hui, de 2010, a changé. C'est l'ère de la communication où tout est soumis à débat, où l'on ne dicte plus rien. Faudra bien commencer un jour à inclure les Algériens dans les grandes décisions qui concernent leur pays.
Tiens ! Puisque nous sommes à la veille d'une nouvelle année, période rêvée pour faire de nouvelles résolutions. Enfin, c'est juste une idée, comme une autre... Ils peuvent toujours essayer. Même si je ne crois plus au père Noël.
Alger n'est pas l'Algérie
Le plan de relance concerne des projets répartis sur pratiquement l'ensemble du territoire national. Tous ces projets auront certainement un effet de mouvement susceptible d'entraîner d'autres investissements et impacts massifs au niveau régional.
D'où la nécessité absolue d'impliquer en amont et en aval la société civile au même titre que les partenaires économiques. Un plan de relance, de par l'importance de ses missions, apportera des bouleversements profonds en tous points de vue. Tout s'en trouvera chamboulé.
Nouveaux schémas urbanistiques, nouvelles constructions et architectures, des modes de déplacement et de locomotion inédits pour la région et beaucoup de désagréments et nuisances à subir des années durant. Les citoyens seront directement et durement perturbés dans leurs vieilles et tranquilles habitudes. Aussi, pour mieux leur voler leur quiétude, eux qui n'ont rien demandé à personne, on se doit de monter un véritable plan de communication.
Une stratégie en mesure de répondre à leurs préoccupations spécifiques, de les convaincre du bien-fondé de l'action, de les sensibiliser et enfin les mobiliser autour de ce qui devrait permettre à leur région de prospérer.
Après tout, une route, par exemple,
ne peut se réaliser sur des terres
privées, occupées ou en exploitation agricole que si ses propres possesseurs sont totalement acquis au concept. Alors pourquoi ne peut-on pas en faire des alliés... Le défi d'un plan de relance se gagne sur le terrain.
La relance
par la consommation
Parmi les outils d'un plan de relance, il y a la relance par la consommation. La politique de relance par la consommation consiste à distribuer du pouvoir d'achat aux ménages afin qu'ils accroient leurs dépenses de consommation. L'idée est que les entreprises chercheront à satisfaire une demande plus importante en accroissant leur offre et en relançant leurs propres investissements. Cette tendance à augmenter la consommation, et non l'épargne, deviendrait possible si le plan de relance soutenait le pouvoir d'achat des ménages de manière conséquente. De façon à dépasser les paliers de l'inflation toujours supérieurs aux insignifiantes augmentations salariales consenties par l'Etat. En fait, l'une des bases même du principe de relance s'en trouve faussé au départ.
La relance par l'investissement
La relance par l'investissement consiste à augmenter les investissements publics de l'Etat, des entreprises publiques et des collectivités locales (routes, écoles, recherche, infrastructures ferroviaires ou énergétiques, économie d'énergie, services publics, logement social...).
Elle peut également consister en un soutien financier apporté aux investissements des entreprises). 200 000 nouvelles PME attendues, avec la création de 3 millions d'emplois. La dernière loi de finances complémentaire 2009 et la loi de finances 2010 y ont été élaborées dans ce sens.
Dans notre situation, le gouvernement considère que la relance par l'investissement est plus efficace que la relance par la consommation.
Il mise sur le fait qu'une telle politique va favoriser les capacités de production, la modernisation et la compétitivité de l'économie et des entreprises, tout en entraînant une croissance de l'emploi. En Algérie, le contenu en importations (c'est-à-dire la quantité de biens et de services importés pour satisfaire la demande intérieure) est très élevé. On importe beaucoup et on n'exporte presque rien, en dehors des hydrocarbures.
Investissement public
Dans, “investissement public”, il y a public. Pourquoi alors faire comme s'il n'existait pas ? Tout le monde peut constater à la ville nouvelle de Sidi-Abdallah (notamment à Mahelma et Rahmania), l'absence totale de communication et le mépris affiché par l'agence des villes nouvelles (ANSA) vis-à-vis des habitants de ces, jadis, paisibles localités où toute activité économique est aujourd'hui inexistante. Plus personne ne peut plus désormais prétendre au moindre projet de construction ou d'aménagement de sa propre demeure acquise en toute légalité. Plus personne ne plus exploiter le moindre lopin de terre agricole. Une véritable frustration pour tous ces fellahs de la première heure. Et cela dure depuis près de vingt ans. Voilà ce que signifie pour certains responsables zélés la notion de plan de relance économique.
R. L.
[email protected]


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