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Aisance financière et risque de transfert massif de capitaux
La réforme globale de l'économie se pose avec acuité
Publié dans Liberté le 17 - 08 - 2008

Face à un cours du Brent qui est passé de 17,91 dollars US en 1999, 29,03 en 2003, 54,64 en 2005, 65,4 fin 2006, à 75 fin 2007 et une moyenne qui dépassera 100 dollars en 2008 (avec un cours de plus de 130 dollars le baril ces cinq derniers mois avec une relative baisse depuis fin juillet 2008 à la fois pour des raisons économiques, de récession de l'économie mondiale, mais la croissance de l'économie mondiale étant, heureusement, tirée par les pays émergents comme la Chine, l'Inde, la Russie et le Brésil), nous assistons à l'accroissement des réserves de change qui ont progressé fortement, passant d'environ 4 milliards de dollars US en 1999 à 56,18 en 2005, 77,78 milliards de dollars à fin 2006 à 110,18 milliards de dollars à fin décembre 2007 et plus de 130 milliards de dollars fin juillet 2008. Cela eut un impact sur les recettes de l'?tat artificiellement augmentées avec un cours officiel de plus de 70 DA un dollar et plus de 100 DA un euro, et par voie de conséquence l'importance des liquidités au niveau des banques primaires. Dans ce cadre, il est utile de signaler qu'un baril de 100 dollars et des réserves de change de 130 milliards de dollars équivalent en termes de parité de pouvoir d'achat euros respectivement à moins de 50 et 65 milliards d'euros du fait du dérapage du dollar par rapport à l'euro d'environ 55% entre 2000/2008. Mais avec ce paradoxe que le taux d'épargne est en moyenne en 2006/2007 de 56,3% et le taux d'investissement 31%, 25% des revenus du pays n'étant ni consommés ni investis. Cette aisance financière a permis le remboursement par anticipation de la dette extérieure. Car en 20 ans (1986/2006), l'Algérie a payé 118 milliards de dollars dont 84 milliards de dollars de remboursement du principal et 34 milliards de dollars pour les intérêts (tout en rappelant la cessation de paiement et le rééchelonnement de 1994). De 30 milliards de dollars US en 1999, l'encours de la dette extérieure à moyen et long terme passe à 15,5 milliards de dollars en 2004, tombe à 5 milliards de dollars fin 2006 et à 4,90 milliards de dollars US fin 2007, soit environ 3,6% du PIB et les réserves de devises permettent 40 mois d'importations de biens et services fin 2007.
Cette aisance financière a permis, par ailleurs, la réduction de la dette publique intérieure qui est passée de 1 779 milliards de dinars fin 2006 à 1050 fin 2008, 15% du PIB contre 32,6% fin 1999. Car la dette interne algérienne fin 2006 était composée de la dette courante (bons du Trésor sur le marché et sur formule), évaluée à 403 milliards de dinars, et des dettes dites d'assainissement, estimées à 1 376 milliards de dinars. Face à cette aisance financière, dans la foulée, l'assainissement des entreprises publiques qui a déjà coûté au Trésor plus de 40 milliards de dollars US entre 1991et 2007, la loi de finances 2008 prévoit encore 4 milliards de dollars US. Cependant, le problème majeur posé est le suivant : en ne s'attaquant pas à l'essence du mal qui ronge le corps social, qui est un blocage systématique, tant des entreprises publiques que de la mauvaise gestion de l'administration et des services collectifs, renvoyant à la refonte de l'?tat gestionnaire devant passer à l'?tat régulateur en économie de marché, ne risque-t-on pas à terme de voir de nouveau croître cette dette publique ? Cependant, si cette aisance financière a permis des dépenses importantes relevant des dépenses publiques, essentiellement le programme de soutien à la relance économique 2004/2009 étant passé successivement de 100 milliards de dollars fin 2006, à 140 milliards de dollars fin 2007 et la loi de finances complémentaire 2008 l'estimant à 200 milliards de dollars, l'accroissement du produit intérieur brut (le taux de croissance) n'est pas proportionnel à ces importantes dépenses monétaires avec 50% relevant des hydrocarbures et 80% des 50% restants tirés par les hydrocarbures indirectement, donnant un PIB relevant des entreprises hors hydrocarbures seules créatrices de richesses durables à peine de 10% ; ceci tant reflété par les exportations hors hydrocarbures moins de 2% en moyenne en 2006/2008 dont 50% de déchets ferreux et semi-ferreux.
Paradoxe, le PIB global évalué à environ 130 milliards de dollars fin 2007 avoisine les réserves de change, montrant clairement que l'économie algérienne est fondamentalement une économie rentière et que l'impact sur la sphère réelle et surtout sociale est faible. Ainsi, le taux de chômage, selon le rapport 2007 réalisé par l'économiste Kangni Kpolar, au sein de l'administration du FMI, sans le travail informel, avec une demande additionnelle de 500 000 unités par an, serait de 22% en 2004, 21% en 2005 et 20% en moyenne en 2006/2007 tenant compte des emplois fictifs rentes créées, la probabilité d'être chômeur augmentant avec le niveau de qualification renvoyant à un échec relatif de la réforme de l'école dont les normes de qualité avec la santé (visitez nos hôpitaux) se détériorent malgré des moyens importants mis à leur disposition (le niveau de l'éducation a dégringolé par rapport aux normes internationales et les universités algériennes ont été classées 6 995e sur 7 000, soit les 5 dernières de la classe au niveau mondial par l'indicateur international de Schangaï en 2007), alors que les compétences locales existent, qu'il s'agit d'abord de retenir nos émigrés étant attentifs à la situation de leurs collègues.
Cela pose des actions concrètes sur la revalorisation de l'élite du pays à tous les niveaux (entrepreneurs, cadres, artistes, femmes et hommes de culture, universitaires notamment). Car ce taux de chômage contraste avec le dernier taux donné par l'ONS fin 2007, l'estimant à 13,8% fin 2007 contre 11,8% en 2006. Lié à cet aspect comme élément de calcul du pouvoir d'achat réel des Algériens, le taux d'inflation officiel de 3,5% en 2007, selon l'organisme officiel de la statistique (ONS), a été corrigé le 3 mars 2008 par le gouverneur de la Banque d'Algérie, l'estimant à 4,7% (montrant les contradictions du système d'information par deux voies officielles) certainement supérieur en 2008, les subventions de l'?tat permettant de compresser artificiellement ce taux, et selon un document du centre de recherche américain Casey Research, le 6 mars 2008, il serait de 12% en 2007. Comme le taux d'inflation joue comme facteur de concentration du revenu, le ménage moyen algérien consacre plus de 58,22% selon une enquête du Cneap (on peut extrapoler à plus de 70% pour les années 2007/2008) de son budget aux dépenses alimentaires dont seulement 10% pour la viande et avec un endettement croissant auprès des banques (prêts pour l'achat de voitures, logements, électroménagers), dont le montant est estimé à 200 milliards de dinars (3 milliards de dollars environ), sachant qu'un prêt entre 5 et 10 ans de 100 nécessitera un remboursement 140 à 170, donc un appauvrissement à terme tenant compte que le SNMG algérien est actuellement à 120 euros. Mais cela n'est pas propre à l'Algérie, il est généralisable à presque l'ensemble des pays pétroliers comme le Venezuela et certains pays du Golfe comme je l'ai démontré dans l'interview le 3 août 2008 à la télévision française France 24 et récemment le 10 août 2008 à Radio France Internationale. Quant à l'indice de développement humain réalisé par le Pnud, beaucoup plus fiable que le PNB par tête d'habitant incluant les aspects sociaux (éducation, santé), l'Algérie pour 2007 est classée 102e sur 177 contre la 103e place en 2005/2006. Et pour clôturer cette rétrospective, le rapport élaboré à la demande du gouvernement algérien, le bilan du programme de soutien à la relance économique 2004/2009 par la Banque mondiale sous la direction de Théodore O. Ahlers, ex-directeur du département Maghreb — Moyen-Orient en 2007, les résultats sont mitigés, ce dernier n'a pas réussi à inverser les tendances profondes de la crise économique que connaît l'Algérie, assistant à un gaspillage des ressources financières et à un renforcement de la dynamique rentière. Le constat est que chaque projet a fait l'objet de six réévaluations en moyenne avec des retards pour certains projets de 6,5 ans. Ce rapport préconise plus de cohérence, éviter de compiler des projets avec des affectations budgétaires spécifiques sans objectifs précis sur les impacts économiques et sociaux et surtout de garantir une bonne gouvernance et dynamiser le secteur privé algérien concurrentiel dont l'émergence est freinée par de multiples contraintes d'environnement (bureaucratie), le système socio-éducatif, l'inexistence d'un marché du foncier libre et surtout la léthargie du système financier. Car malgré bon nombre de banques privées, la moyenne 2006/2007, le secteur public représente toujours 90% du marché des ressources et des crédits et, selon certains experts internationaux, contredisant les données officielles, globalement le secteur public absorbe 87,5% des crédits bancaires contre 32% au Maroc ; le rapport des crédits bancaires domestiques (ceux alloués au privé) au PIB qui est seulement de 26%, alors que ce même rapport atteint 76% pour le Maroc et 78% pour la Tunisie. Toutefois, pour plus d'objectivité, je rappelle le rapport 2007 de la Banque d'Algérie, la distribution des crédits à l'économie via le financement des entreprises privées et les ménages est en hausse, mais conjuguée à l'augmentation des créances à risques. L'encours des crédits distribués au secteur public représente 47,2% du total des crédits à l'économie, tandis que les crédits du secteur privé dans l'encours total des crédits distribués par les banques se situent à 52,9%. Mais les banques publiques sont malades de leurs clients, surtout les entreprises publiques entraînent des recapitalisations répétées. Après plus de 4 milliards de dollars entre 2000/2003, 40 milliards de DA est le montant de l'enveloppe que les pouvoirs publics en Algérie ont décidé de consacrer à la recapitalisation des banques publiques et ce, dans le cadre de la loi de finances complémentaire pour 2008.
Face à cette situation de la panne de la réforme globale et de cette aisance financière, les transferts de devises à travers la balance des paiements qui concernent les dividendes nets, les importations plus le capital avancé partie devises venant de l'étranger pourraient atteindre entre 2010/2015 plus de 10 milliards de dollars par an de bénéfices et plus de 50 milliards de dollars par an avec les importations évaluées à 30 milliards de dollars en 2008 par la loi de finances complémentaire. Le montant est plus important si l'on compte des capitaux avancés puisque le montant de 10 milliards de dollars ne concerne que les dividendes nets. Si l'on estimait que les 10 milliards de dollars représentent 20% du taux de profit (supérieur à 30%), les capitaux avancés seraient de 50 milliards de dollars par an à cet horizon 2010/2015.
Ceci est corroboré par la Banque d'Algérie qui vient, dans son dernier rapport de conjoncture, de mettre en évidence le fort taux de rentabilité des banques étrangères. Cela est lié aux mécanismes au risque massif de transfert de capitaux horizon 2010/2015, mettant en péril la sécurité du pays en hypothéquant les générations futures. En effet, les banques étrangères implantées en Algérie ont enregistré en 2007 un taux de rentabilité exceptionnellement élevé de 28,01% contre 23,40% en 2006 et 25,43% en 2005, ce qui donnerait pour les autres secteurs économiques transférant les devises un taux de rentabilité supérieur. Toujours selon ce rapport, en France, le taux de rentabilité des banques se situe entre 12 et 14%, selon des données de l'OCDE et au Maroc, ce taux ne dépasse pas les 15%. Ainsi, le capital total transféré avec les capitaux avancés dépasserait les 100 milliards de dollars inclus le rythme infernal d'importations allant vers plus de 40 milliards de dollars par an horizon 2010/2015, l'Algérie important presque tout. La facture alimentaire a dépassé 5 milliards de dollars en 2005. Il est prévu uniquement pour l'importation du blé subventionné 2 milliards de dollars en 2008, et malgré l'achoppement des négociations récentes de l'OMC sur le volet agricole (2) horizon 2012/2015, la tendance irait vers zéro, ce qui donnera uniquement pour les biens alimentaires une augmentation de 25% environ ; montant auquel il faudrait adjoindre la pression démographique allant vers 10 milliards de dollars minimum par an horizon 2010 en cas de non-redressement du secteur agricole. Rappelons que la Banque d'Algérie dans sa note de fin juillet 2008 a révélé que les sociétés étrangères établies en Algérie ont transféré en devises le montant de 15 milliards 700 millions de dollars durant la période allant de 2005 à 2007, contre 6 milliards 500 millions de dollars de 2001 à 2004, soit un total de 22 milliards 200 millions de dollars de 2001 à 2007, dont une grande part pour les services dont l'assistance technique alors que nos compétences fuient le pays.
Avec un cours de 50 dollars le baril, et en cas de non-dynamisation des exportations hors hydrocarbures, le risque est de voir la Sonatrach accaparer pour son autofinancement (la loi des hydrocarbures l'obligeant à participer au minimum pour 51% en cas de partenariat et investir 100% pour ses propres projets) une fraction dépassant les 50%, ne laissant presque rien pour le reste de l'économie. Et ce, d'autant plus que les engagements internationaux de l'Algérie, notamment l'accord avec l'Europe pour une zone de libre-échange applicable depuis le 1er septembre 2005, il est stipulé que la libre circulation et le transfert des capitaux sont des conditions fondamentales qui régissent cet accord. Aussi, comme je l'ai démontré récemment dans une contribution au quotidien Liberté, les entreprises peuvent revendre quand elles veulent, en fonction des critères qui leur sont propres (la loi du profit qui régit toute entreprise), une partie ou tout de leurs actions.
Pour celles cotées en Bourse, cela peut se faire au jour le jour sans aucune possibilité pour tout ?tat de pouvoir intervenir. C'est la loi du marché, certains responsables algériens manquant de culture économique, ne comprenant pas l'évolution du monde et notamment des mécanismes boursiers internationaux, pensent aux injonctions administratives qui n'ont plus d'effet. Il s'agit pour l'?tat régulateur de mettre en place des mécanismes concurrentiels et ce, grâce à une bonne gouvernance et non favoriser, comme actuellement, les monopoles pour encadrer l'économie et faire en sorte que le surplus interne créé soit alors supérieur à 130 milliards de dollars par an à prix constant 2008, donc supérieur aux transferts de capitaux devant favoriser les entreprises qui créent de la valeur à moyen et long terme supposant la levée des contraintes d'environnement et un climat de confiance dans les affaires. Aussi, en cas d'avantages accordés aux entreprises (TVA équipement, exonération d'impôts pour une gestion courante transitoire), des clauses strictes doivent être comprises dans le contrat, mais conformes à la législation internationale lorsqu'il y a cession avant terme. L'Algérie ne souffrant pas de moyens de financement, la problématique est l'accumulation locale du savoir-faire organisationnel et technologique. Car, pour éviter une crise majeure tant politique que socio-économique, il faudra, entre 2010/2015, avoir un doublement du produit intérieur brut de dollars US, avec une diminution des sections rentes, le PIB qui fluctue pour la période 2006/2007 entre 120/130 milliards de dollars à prix courant. Aussi, un redressement urgent s'avère nécessaire car il y va de la sécurité nationale.
A. M.
(*) Docteur, expert international


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