Oran: 4 morts et 13 blessés dans un glissement de terrain    Jijel: arrivée au port de Djen Djen d'un navire chargé de plus de 10.000 têtes d'ovins en provenance de Roumanie    Projection à Alger du documentaire "Zinet Alger : Le bonheur" de Mohamed Latrèche    Quand les abus menacent la paix mondiale    Israël fait sa loi…!    Le Polisario fait entendre sa voix à Bruxelles et exige la libération des prisonniers détenus par le Makhzen    Le temps des regrets risque de faire encore mal en cette fin de saison    Exploit de Sundows qui élimine Al Ahly et se qualifie en finale    Sept produits contenant du porc illégalement certifiés halal    Pour bénéficier des technologies de pointe développées dans le domaine de l'hydrogène vert    Projection à Alger de ''La Saoura, un trésor naturel et culturel''    L'inévitabilité de la numérisation de la zakat pour établir la transparence    Une ville à la traîne…    Quand les constructions inachevées dénaturent le paysage    Ligue 1 Mobilis (24e J) : le leader accroché, la JSK co-dauphin    Communication : la culture de la formation continue soulignée à Ouargla    Journée mondiale de la propriété intellectuelle : unifier les efforts pour lutter contre la contrefaçon et protéger l'économie nationale    Oran : le Salon international du tourisme attire plus de 11.000 visiteurs professionnels    Jijel commémore le 67ème anniversaire de la bataille de Settara    L'ANIE lance le Prix du meilleur travail de recherche sur la loi électorale algérienne    Durement éprouvés par la crise sociale, les Marocains anticipent une nouvelle dégradation de leur niveau de vie    Hadj 2025: lancement d'un programme de formation au profit des membres des groupes d'organisation de la mission algérienne    Le président du Front El Moustakbal souligne, à Annaba, l'importance de renforcer le front intérieur et de consolider les acquis    Le RND met en avant le rôle de la diaspora face aux complots ourdis contre l'Algérie    Expo 2025: le Pavillon Algérie abrite la Semaine de l'innovation culturelle    Gymnastique artistique/Mondial: trois Algériens qualifiés en finale    Se présenter aux élections ne se limite pas aux chefs de parti    Ghaza: 212 journalistes tombent en martyrs depuis le 7 octobre 2023    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 51.495 martyrs et 117.524 blessés    Veiller au bon déroulement des matchs dans un esprit de fair-play    Un art ancestral transmis à travers les générations    Mondial féminin U17/Algérie-Nigéria (0-0): un parcours honorable pour les Vertes    Condoléances du président de la République à la famille de la défunte    Les tombeaux royaux de Numidie proposés au classement ''dès l'année prochaine''    Un programme sportif suspendu    «Construire un front médiatique uni pour défendre l'Algérie»    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le refus de l'oubli
“Nos Silences”, de Wahiba Khiari
Publié dans Liberté le 09 - 03 - 2010


La collection “Eclats de vie” des éditions tunisiennes Elyzad a publié, il y a quelques mois, le premier roman de la jeune et prometteuse écrivaine algérienne Wahiba Khiari intitulé Nos Silences, disponible en France depuis le 4 juin. Wahiba Khiari était enseignante d'anglais dans un lycée en Algérie, avant de s'exiler en Tunisie durant la sanglante décennie noire des années 1990. Aujourd'hui, elle vit toujours à Tunis, partagée entre son travail dans une librairie et sa passion pour l'écriture. Ce premier roman très troussé, écrit à la première personne du singulier, raconte les péripéties d'une jeune enseignante de langue anglaise dans un lycée. L'histoire de l'héroïne que l'auteure suit pas à pas, loin dans son exil tunisien, n'est en réalité que sa propre histoire. Un binôme fictionnel racontant dans une parfaite fusion un seul destin, tressant une même et unique trame. Le roman a reçu un accueil favorable. Un nouveau talent est indéniablement né. Son style simple, incisif, ses phrases ramassées et nerveuses et son sens de l'ellipse la rapprochent bien volontiers de celui de sa compatriote Leila Sebbar. Le thème qu'elle a choisi pour écrire son roman est peut-être déjà traité par d'autres écrivains, mais chacun y met son empreinte propre. Cette fille d'Alger, ayant vécu les horreurs crues des assassinats, des enlèvements, des viols, du racket, des massacres, les endoctrinements, les menaces avaient laissé en elle les séquelles d'une révolte à venir, les fulminations futures, les explosions colériques contre tous les silences des uns, les lâchetés insupportables, contre les abdications face à l'hydre intégriste. Le deuil est national, le drame est en chacun, toute une société qui se bat contre la monstruosité qu'elle a enfantée. Une culpabilité se dévoile au travers d'un récit qui résonne en mille et un regrets, malgré l'assurance et le bonheur d'être loin des turpitudes mortifères de l'héroïne, ses avanies, ses souffrances. Comment s'en débarrasser, comment se laver de cette infamie ?

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.