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Vers une nouvelle barrière non tarifaire ?
Pesticides et autres produits de traitement phytosanitaire
Publié dans Liberté le 15 - 03 - 2010

Bientôt l'UE exigera zéro trace de produits chimiques sur les produits agricoles.
Si les produits phytosanitaires ou phytopharmaceutiques sont destinés à protéger les cultures en permettant de préserver le potentiel de production, de régulariser les rendements, d'assurer la quantité des denrées alimentaires afin de favoriser les échanges commerciaux, tout en améliorant la qualité, ils peuvent être porteurs de danger pour le consommateur. Parmi toutes les méthodes de lutte destinées à préserver les cultures, deux principales s'affrontent actuellement : la lutte biologique et la lutte chimique.
La lutte chimique,
quoiqu'on pense a conçu et mis sur le marché des produits de plus en plus performants et de moins en moins nocifs, toujours plus spécifiques et respectueux de l'environnement, faune et flore. Il n'en demeure pas moins que l'actualité favorise, de plus en plus, la lutte biologique qui évite le recours à la chimie. Un produit phytopharmaceutique est un produit contenant une ou plusieurs substances actives destinée à empêcher l'ennemi de la culture de s'installer. Sa mise en vente, sa distribution et son utilisation sont soumises à une législation stricte, dans des conditions d'emploi précises qui en garantissent l'efficacité, l'innocuité et la conformité. Ainsi, insecticides, fongicides et acaricides sont classés par mode d'action. Chez les insecticides de synthèse on peut citer :
- les organophosphorés, groupe chimique développé à partir de 1944 : les acariens ont développé une résistance à la plupart des organophosphorés, ce qui a entraîné leur retrait en tant qu'acaricides ;
- les carbamates, groupe chimique très important qui comprend également un grand nombre de fongicides ;
- les pyréthrinoïdes de synthèse qui sont des produits qui présentent une plus faible toxicité comparée à celle des organophosphorés et carbamates, une faible persistance et s'emploient à faibles doses, soit quelques grammes de substances actives par hectare. En plus de ce qui précède, on peut citer la famille des organochlorés où l'on trouve le DDT et ses dérivés, le lindane, tous deux prohibés du fait de leur persistance et des risques d'accumulation dans les sols, les tissus des végétaux et les graisses animales et leur transmission aux consommateurs humains. Tous les produits destinés au traitement antifongique ou anti-acarien ou insecticides ont une durée de vie ou persistance qui interdit la consommation d'un fruit ou d'un légume avant qu'elle ne soit écoulée. Apollo 50, un acaricide autorisé, est destiné au traitement des grandes cultures, à l'arboriculture fruitière et à la viticulture. Les délais de traitement avant récolte sont les suivants : concombres et fraisiers 3 jours, maïs 30 jours, pêchers 28 jours. Naturellement, le respect des doses est vital. Par ailleurs, la “tutta absoluta”, la mineuse, un nouvel insecte ravageur venu d'Espagne via le Maroc, est apparue dans la région de Mostaganem au cours de l'été 2009, sans que les pouvoirs publics ne réagissent en décrétant une quarantaine afin de circonscrire ce véritable fléau dans des limites tolérables. À titre d'exemple, il est nécessaire de traiter les agrumes (dont la tomate) au moins 10 jours avant la récolte. Tous les produits de traitement chimiques sont d'une façon ou d'une autre nocifs pour la santé humaine, soit lorsque la récolte est réalisée avant les délais prescrits, soit pour des raisons de surdosage. Restent les produits issus de la lutte biologiques tels que le Tracer, un insecticide très peu toxique pour l'homme, car issu de la fermentation bactérienne d'un sucre, par une bactérie naturelle. Il est utilisé pour le traitement des cultures maraîchères (y compris contre la terrible “tutta absoluta”), en arboriculture et viticulture. Les pays occidentaux, et particulièrement ceux de l'UE, s'activent à mettre en place une législation rigoureuse afin d'empêcher l'entrée sur leur territoire de produits agricoles traités chimiquement. L'heure est au “total bio”. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner où iront se déverser tous les produits de traitement chimique, stockés, périmés ou invendus : parions qu'ils seront écoulés, serait-ce à bon marché ou, plus cyniquement, sous couvert d'aide humanitaire, dans les pays pauvres. Alors qu'en Algérie la bataille de la sécurité alimentaire n'a même pas encore commencé, tant le secteur agricole paraît déstructuré et livré à maints détournements de ressources, depuis des decennies. Assurer d'abord la sécurité alimentaire, question quantité, ensuite parler de la qualité des produits mis sur le marché.


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