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Ils manifestent leur solidarité
Publié dans Liberté le 17 - 08 - 2003


MDS
“C'est le règne des scandales”
Notre pays se retrouve face à une situation qui s'emballe dangereusement. C'est le règne des scandales et des coups de force sur lesquels un pouvoir despotique désire faire le silence en muselant la presse.
Des dirigeants, sans scrupules, voudraient faire admettre comme un droit naturel leur patrimonialisation de l'Etat. Au plus haut niveau du pouvoir, on souhaite jouir de ce dont on s'est approprié à la façon dont on se l'est approprié : en instrumentalisant l'Etat et en se réfugiant derrière ses institutions et ses symboles.De telles manœuvres doivent être condamnées avec la plus grande vigueur et la société ne peut qu'exiger le rétablissement de toutes les libertés. Les citoyens comprennent qu'en s'attaquant à la presse, s'est à leur droit à l'information et à leur volonté de protester, que le pouvoir s'en prend.
Déjà qu'ils étaient dans la plus parfaite harmonie, les différents segments du pouvoir avaient réprimé avec une rare sauvagerie les associations, les militants et personnalités patriotiques et démocratiques qui manifestaient pour défendre les liberté menacées par la révision du code de l'information. Aujourd'hui, qu'ils se déchirent, non pour des motifs démocratiques, mais pour le contrôle des appareils, c'est encore la presse qui fait les frais de leurs joutes dans le pur esprit du partir unique.
De telles initiatives qui privent la société démocratique des moyens d'expression qu'elle s'est donnée, jettent un éclairage cru sur la conception que le pouvoir se fait du dialogue, au moment où il prétend tendre la main au mouvement citoyen de Kabylie et que le Chef du gouvernement ose appeler au rassemblement des démocrates. Plus que jamais, les forces de progrès où qu'elles se trouvent, doivent prendre la mesure de la gravité extrême de la crise. À son éclairage, ils doivent saisir la nécessité urgente de mettre un coup d'arrêt à une dérive qui, inéluctablement, conduira au chaos généralisé en prétendant agir au nom du droit. Le MDS réitère avec force la nécessité d'engager une initiative historique dans le cadre d'un rassemblement consensuel des forces patriotiques et démocratiques autour d'une plate-forme de changement national.
FLN
“Menaces sur la pratique démocratique”
L'injonction faite à certains quotidiens nationaux pour leur imposer l'obligation anticipée d'honorer des créances, assortie d'une menace de cessation de parution, et ce, en violation des dispositions contractuelles convenues entre les parties concernées, relève de la tentative déguisée de “bâillonner” certains quotidiens.
Devant cette situation, le parti du FLN exprime sa désapprobation et son indignation ainsi que sa pleine et entière solidarité avec les titres visés par cette mesure qu'il considère comme attentatoire à la liberté d'expression et au devoir d'informer, pierres angulaires de la construction démocratique.
Cette mesure revêt un aspect d'autant plus grave qu'elle intervient dans un contexte de menaces sur la pratique démocratique et le pluralisme politique qui se multiplient dangereusement, compromettant ainsi gravement les efforts déployés pour la consolidation des fondements de l'Etat républicain. Le parti du FLN, qui a lui-même été victime de ce type d'agissements, n'a cessé de mettre en exergue leur caractère hautement préjudiciable pour la vie démocratique et la pratique pluraliste dans notre pays.
Dans ce contexte, le parti du FLN salue la lutte engagéå par la presse nationale pour lever les obstacles qui entravent encore la liberté d'expression dans notre pays et appelle à une large mobilisation de toutes les forces nationales éprises des valeurs de démocratie et de liberté à l'effet de contrecarrer cette menace, nouvel épisode dans la série des tentatives visant à remettre en cause les acquis démocratiques pour lesquels le peuple algérien et ses institutions ont consenti d'incommensurables sacrifices.
RCD
“On prépare un viol électoral pour 2004”
Une fois de plus, le gouvernement part en guerre contre la presse privée. Pourtant, les priorités sont ailleurs.
La déliquescence gagne la quasi-totalité du dispositif institutionnel. La corruption, jusque-là face cachée du régime, s'expose avec insolence et dans l'impunité, et s'impose comme une pratique de gestion d'Etat.
L'Algérie a rarement atteint un tel niveau de discrédit. La violence se fait loi : enlèvements, tortures, abus d'autorité et détournements sont revendiqués comme méthode de gouvernance.
Dans d'autres pays et pour des faits moins graves, des responsables sont jugés après avoir démissionné. Souvent, des gouvernements sont tombés. L'auto-saisine de la justice et les commissions d'enquête y sont des réactions institutionnelles, automatiques et immédiates. Comble du cynisme, dans “l'Algérie de Bouteflika”, ce sont les auteurs mêmes des plus graves malversations que le pays ait connues qui se posent en chantres de la rigueur commerciale, après avoir violé les contrats qui lient des entreprises d'impression, supposées autonomes, aux éditeurs de la presse privée.
Les citoyens algériens ne sont pas dupes. Dans cette agression pré-électorale, ce qui préoccupe les gouvernants, c'est moins le respect des règles commerciales que la préparation d'un viol électoral à ciel ouvert en 2004.
On imagine sans peine, si ce détournement électoral venait à s'accomplir, ce qu'il adviendrait des acquis démocratiques arrachés au prix de dizaines d'années de luttes et de milliers de vies sacrifiées, parmi lesquelles, celles de nombreux journalistes.
Pour l'heure, l'urgence financière pour l'Algérie n'est certainement pas de recouvrer par anticipation des créances non échues auprès des publications de presse, mais de se réapproprier les sommes faramineuses détournées, en toute impunité, particulièrement ces dernières années.
L'agression qui cible les principaux titres de la presse privée est une menace majeure pour l'Algérie démocratique et sociale contre laquelle la mobilisation est un devoir absolu.
Le RCD en appelle à l'ensemble des patriotes républicains pour faire front et étudier, dès à présent, les réactions les plus appropriées face à un tel péril.
UGTA
“Une atteinte à la liberté d'opinion”
Le secrétariat national a pris connaissance des mises en demeure adressées par les imprimeriespubliques à un certain nombre de quotidiens de la presse privée, afin qu'ils procèdent au règlement de leurs créances faute de quoi, ils seront interdits d'impression.
Le secrétariat national condamne avec vigueur cette décision des pouvoirs publics qui constitue une atteinte gravissime à la liberté de la presse et plus largement aux libertés d'opinion et d'expression consacrées par la Constitution.
Le secrétariat national de l'UGTa apporte son soutien total et indéfectible ainsi que son entière solidarité à la famille de la presse algérienne qui a payé un lourd tribu pour la défense de la République et la démocratie.
Le secrétariat national de l'UGTA lance un appel aux pouvoirs publics afin de reconsidérer cette décision qui ne favorise nullement l'épanouissement d'une société de démocratie où seraient garanties les libertés individuelles et collectives.
FFS
“C'est le fait d'un régime en déclin”
Des quotidiens de la presse nationale sont menacés de suspension sous le motif de non-règlement de prestations auprès des imprimeries.
Un fallacieux prétexte qui dévoile la stratégie du pouvoir qui œuvre dans l'impunité à soumettre par le chantage et l'intimidation la presse nationale. Cette menace contre la presse sonne le glas d'un régime en déclin, qui tente d'étouffer par la menace, la terreur et la répression l'essor inéluctable des luttes politiques, syndicales et sociales pour la construction d'une alternative démocratique. Au péril de leur vie, tenant à leurs convictions et à leur conscience, les journalistes continuent d'œuvrer, avec courage et abnégation, à faire reculer l'arbitraire, l'obscurantisme et l'infirmité politique des dirigeants dont les caractéristiques témoignent d'une régression politique et intellectuelle des plus inquiétantes.
Si la dictature consiste à faire disparaître les témoins, à généraliser le silence et la terreur et à rendre invisibles les forces démocratiques dont la presse est le principal vecteur, les journalistes, au prix d'énormes difficultés, entretiennent l'espoir de la construction démocratique de notre pays.
Fidèle à ses principes de respect des droits de l'Homme et convaincu de l'inaliénabilité de la liberté de la presse, le Front des forces socialistes rend un grand hommage à la presse et assure les quotidiens qui font l'objet de menace de son soutien indéfectible.
Le FFS salue le courage des journalistes qui, malgré les obstacles que ne cessent de dresser contre eux les tyrans de tous bords, continuent à persévérer dans leur combat contre les prédateurs politiques et économiques et pour une Algérie démocratique.
MSP
“On s'interroge...”
La politique menée par le pouvoir vis-à-vis de la presse a été de tout temps caractérisée par le flou et l'opacité. On sait très bien que le monopole de la publicité y est pour beaucoup de choses dans le rapport de force qui caractérise la presse écrite en Algérie. Certains titres de presse sont aidés par les pouvoirs publics via l'effacement de leurs dettes et l'importance de la publicité qui leur est donnée.
C'est pour cela que nous avons une presse liée à la publicité et non une presse libre.
Par cette décision de suspension, on se pose la question de savoir si elle est réellement liée aux dettes des journaux.
On aimerait, à ce propos, savoir si vraiment ces journaux n'ont pas acquitté leurs dettes. Malgré cela, la conjoncture politique et la situation actuelle du pays supposent qu'il pourrait s'agir d'une décision politique.
On souhaiterait que le dossier de la presse soit traité de manière transparente et selon des règles bien précises, sans distinction aucune. Parce qu'on sait déjà la relation qui lie certaines forces politiques à la presse.


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