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“Les produits phytopharm sont vendus exclusivement en pharmacie”
Le directeur médical de Magpharm à Liberté
Publié dans Liberté le 13 - 04 - 2010

Liberté : Le laboratoire Magpharm est le seul, sur le territoire national, à s'être investi dans le domaine de la phytothérapie. Est-il possible de faire une rétrospective de votre expérience en la matière ?
Dr Sohaib Hachaïchi : Magpharm est un laboratoire qui a la vocation d'apporter santé et bien-être. En 2003, nous avons commencé à développer la gamme phytopharm, c'est-à-dire une gamme de produits naturels destinés à apporter une solution aux troubles de santé fonctionnels. Il y a sept ans, nous étions dans un contexte où la médecine traditionnelle et de nos grands-mères avait été un peu délaissée et avait cédé le pas à la médecine allopathique. Le creux entre la thérapie traditionnelle et la médecine classique n'a cessé de s'approfondir, nos médecins ayant reçu une formation exclusivement allopathique. Nous avons d'anciens herboristes ayant une connaissance réelle des plantes, mais ces derniers se raréfient.
Nous avons perçu la nécessité de mettre à la disposition des médecins, des pharmaciens et de chacun une solution sûre et naturelle avec la phytothérapie moderne. Il s'agit de produits développés par des experts en phytothérapie, contrôlés et dosés, présentés sous des formes pratiques d'utilisation : gélules, sirops, infusettes, baumes. Nos produits ont la particularité d'être fabriqués aux normes pharmaceutiques, et à partir d'extraits standardisés (concentré de plantes) et non de poudre de plantes. Ainsi, sans avoir de connaissances particulières en phytothérapie, tout un chacun a la possibilité de se soigner par les plantes, sur conseil de son pharmacien et/ou de son médecin – en toute sécurité.
Pensez-vous que la prescription de médicaments à base exclusive de plantes va supplanter peu à peu les molécules chimiques ?
Les praticiens en Algérie, et un peu partout dans le monde, font de plus en plus appel aux phytomédicaments dans la prise en charge de leurs patients ; à titre d'exemple en France, 73% des produits de phytothérapie vendus en pharmacie ont été prescrits par des médecins de différentes spécialités (données IMS 2002). Cependant, cette approche est complémentaire à la médecine allopathique, et ne peut la remplacer. Par contre, l'utilisation de produits préventifs et l'adoption d'une hygiène de vie similaire à celle des anciens (être actif physiquement et s'alimenter sans excès) permettraient de recourir moins souvent à l'allopathie.
Quelle est d'ailleurs la différence entre la phytothérapie et la médication conventionnelle ?
Si on veut définir un médicament, on va dire qu'il s'agit d'une substance administrée en vue de traiter ou de prévenir une maladie, ou bien de restaurer, corriger, modifier des fonctions organiques. On voit que cette définition s'applique parfaitement aux produits de phytothérapie. Mais il faut savoir qu'il existe un certain nombre de différences ; par exemple ce qu'on appelle principe actif dans un médicament de synthèse est représenté par une molécule chimique qui va agir sur une réaction biologique donnée en la stimulant ou en l'inhibant, ce qui permet d'obtenir l'effet thérapeutique précis et ciblé du médicament. Tandis que dans un produit de phytothérapie, il est généralement représenté par une partie précise d'une ou de plusieurs plantes qui renferment plusieurs molécules naturelles qui vont entrer en contact avec plusieurs réactions biologiques. Ce qui va générer un effet thérapeutique plus doux et beaucoup plus profond.
Les produits phyto sont à la mode dans le monde. Qu'en est-il en Algérie ?
La population mondiale éprouve ces dernières années un intérêt particulier aux produits naturels, en général, et particulièrement les produits de phytothérapie, mais, à mon avis, cet intérêt n'est pas lié à un phénomène de mode ; il est plutôt lié à une véritable prise de conscience des bienfaits de l'utilisation des produits de santé d'origine naturelle. Nous sommes très heureux de constater qu'au jour d'aujourd'hui, la population algérienne est au même niveau de sensibilisation sur ce point puisque le patient algérien demande de plus en plus à son médecin et à son pharmacien des produits naturels pour soigner différents troubles et maux.
Est-ce tous les produits que Magpharm entreprend de commercialiser en Algérie reçoivent automatiquement l'autorisation de mise sur le marché ? Le cas échéant, quels sont ceux interdits par les autorités algériennes ?
Les produits phytopharm sont vendus exclusivement en pharmacie, selon les exigences des autorités compétentes. Nous sommes en phase avec ses exigences, car il s'agit là d'une garantie de qualité et de traçabilité. Surtout que la présence d'un professionnel de la santé assure un conseil averti. Et il faut dire que jusqu'à maintenant, nos produits n'ont jamais fait l'objet de refus de demande de commercialisation, vu qu'il s'agit de produits répondant à toutes les normes et exigences internationales et que beaucoup de nos produits possèdent l'AMM (Autorisation de mise sur le marché) dans des pays européens.
Est-ce que votre laboratoire développe ses propres produits ? Projette-t-il de se lancer dans la production en Algérie ? Autrement, quels sont vos projets pour l'avenir ?
Les produits phytopharm sont fabriqués à partir de plantes cultivées à travers les quatre coins de la planète en fonction du lieu d'habitat et des conditions de culture idéales de chaque plante. Pour leur transformation, nous avons effectivement un projet en cours pour qu'elle soit réalisée localement aux normes pharmaceutiques.


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