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Regards sur les présidentielles du 27 juin
Sortie de crise en Guinée
Publié dans Liberté le 26 - 05 - 2010

La Cour suprême de Guinée a tranché. Sur la centaine de candidats aux élections présidentielles qui devraient avoir lieu le 27 juin, elle n'en a retenu que 24, une longue liste qui inclut des alliés du capitaine Moussa Camara “Dadis”, instigateur de la tuerie du stade de Conakry l'année dernière. Le général Sékouba Konaté, à la tête de la transition politique en cours en Guinée, après l'éviction de Dadis lui-même, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat après la mort du président Lansana Conté en décembre 2008, également au pouvoir après un coup de force, est pressé de voir son pays normalisé. Une première en Afrique. Konaté a non seulement voulu une transition la plus courte possible en mettant sur pied un gouvernement de transition incluant civils et membres de l'opposition, qu'il a confié à une syndicaliste, Rabiatou Serah Diallo. Mais, surtout, il n'a pas été tenté, comme ses pairs africains, par le fauteuil présidentiel. Il a, en outre, interdit à tous ses collègues de la junte militaire de se présenter aux élections. Pour réduire la liste des prétendants, la commission électorale avait fixée la caution pour être candidat à l'élection présidentielle à 100 000 dollars ! Avec un foisonnement de 130 partis politiques, un tel montant est hautement sélectif. La campagne électorale a commencé avant l'heure. Les candidats n'ont pas attendu son ouverture officielle pour commencer la chasse aux électeurs. Dès la fin de mars, les posters des présidentiables étaient placardés dans Conakry et les autres villes, faisant frémir le marché de l'emploi. Caravanes, tee-shirts, matchs de foot, meetings, agences de communication surbookées, il y en a plus que pour la présidentielle dans un pays qui a frôlé la guerre civile l'an dernier. Parmi les ténors, les candidats du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) d'Alpha Condé, de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo et le Parti de l'espoir pour le développement national de la Guinée (PEDN) de Lansana Kouyaté. Ensuite, il y a une pléthore de seconds couteaux. Parmi eux, quelques figures bien connues, comme Ousmane Bah, ennemi juré de Cellou Dalein Diallo, Aboubacar Somparé, le candidat du Parti de l'unité et du progrès (PUP) de l'ancien président Lansana Conté, Mamadou Sylla, riche homme d'affaires dont le staff est convaincu qu'il sera “à la Guinée ce que Reagan a été à l'Amérique”, Kassory Fofana, ancien ministre des Finances de Lansana Conté, qui se définit comme le candidat de la transparence, l'ancien fonctionnaire international, Almamy Ibrahima Barry, qui n'est pas peu fier d'être le seul Guinéen à avoir osé déclarer sa candidature en 2008 sous Conté. Même le Parti démocratique guinéen est dans la course avec le fils de Sékou Touré, le fondateur de la Guinée qui a le premier claqué la porte à la françafrique naissante en 1963, Mohamed Touré, revenu au pays. Ce dernier travaille à réhabiliter son père, et menace de porter plainte contre Amnesty International, “pour avoir menti sur le nombre de morts au camp Boiro”. Selon l'ONG, quelque 50 000 personnes auraient péri dans ce camp où Sékou Touré enfermait les opposants. Le challenger paraît être Alpha Condé, patron du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), persécuté par Conté et longtemps en exil, qui a fait un retour triomphal le 10 avril à Conakry, où il a été accueilli par une foule énorme, plus de 1 million de personnes.
Pour donner le maximum de crédit à cette consultation électorale, qualifiée de point de départ pour l'éveil de la Guinée, le général président a confié le traitement du fichier électoral à la société française Sagem. Le Japon a promis de mettre en place 40 000 urnes avant la fin de mai. Et une ONG américaine, International Foundation for Electoral Systems (Ifes), est chargée de la formation des membres des bureaux de vote. La sécurité du scrutin sera assurée par une force spéciale de 16 000 hommes — gendarmes et policiers — sous commandement unifié. Quant au budget des élections estimé à 32 millions de dollars, il est quasiment bouclé et géré par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).

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