L'ancien président de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR), Abdelmadjid Azzi, a rendu, hier, une visite de courtoisie au journal Liberté. M. Azzi a saisi cette occasion pour aborder quelques sujets d'actualité, tout en évoquant son parcours personnel, la situation des retraités en Algérie ainsi que le livre de Saïd Sadi Amirouche : une vie, deux morts et un testament. L'ancien syndicaliste a, ainsi, retracé les différentes étapes de son combat syndical entamé après l'indépendance. La dernière grève des cheminots était “légitimée”, selon M. Azzi qui a tenu à féliciter les travailleurs du rail d'avoir “réussi à arracher leurs droits”. À propos de la situation des retraités, M. Azzi la qualifie de “lamentable”. “C'est grave qu'il y ait encore des retraités qui touchent 5 000 DA. De plus, la caisse de sécurité sociale n'a jamais été déficitaire, bien au contraire,” a-t-il précisé. Concernant la polémique suscitée par le dernier livre de Saïd Sadi, M. Azzi ne comprend pas la réaction de certaines personnes suite à la parution de la biographie du colonel. “Je ne comprends pas cette polémique. Personne n'a le monopole sur l'histoire et la majorité des gens qui critiquent le livre n'ont pas participé à la guerre de Libération. Ces gens n'ont qu'à écrire leur version des faits et laisser aux historiens le soin de faire le tri. Je suis malade de voir des gens parler de la Bleuite comme d'une singularité historique; c'est une volonté de salir la Révolution et les gens qui l'ont menée à l'intérieur de nos frontières.”