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Des motivations mais sous un environnement très contraignant
Profil de l'entrepreneur algérien
Publié dans Liberté le 21 - 06 - 2010

Ce n'est pas la recherche du profil qui motive essentiellement les entrepreneurs privés interviewés. L'environnement de l'entreprise algérienne s'avère, du reste, très contraignant.
Ce sont là deux constats parmi les conclusions tirées par M. Boualem Aliouat, de l'université de Nice Sofia-Antipolis, à l'issue de l'enquête réalisée par MDI Business School sur le profil de l'entrepreneur algérien. M. Aliouat, qui a piloté cette étude, présentée lors du 9e symposium international de MDI Business School, précise que le travail qui a touché un certain nombre d'entreprises, essentiellement au sein du FCE, a consisté à interroger les entrepreneurs sur les données de l'entreprise pour identifier le contenu, ensuite l'enquête s'est intéressée aux motivations, aux antécédents de l'entrepreneur en termes d'âge, d'éducation, d'expérience, de situation des parents comme éléments d'influence et d'incitation à l'entrepreunariat et au fait de savoir si se sont des hommes ou des femmes qui les dirigent. Il en ressort que la moyenne d'âge des entrepreneurs algériens est relativement élevée. M. Aliouet note, à ce sujet, que “c'est plutôt surprenant. Cela se distingue assez fortement des études à l'international y compris pour de très petites entreprises où on a une moyenne d'âge assez élevée. Dans d'autres pays, on aurait des entrepreneurs assez conséquents de moins de 30 ans, et souvent très conséquents de moins de 40 ans. Or là, les moins de 40 ans ne représentent que 15%. C'est quand même assez révélateur d'un entrepreunariat plutôt mature en Algérie. Concernant la formation des entrepreneurs, là c'est une agréable surprise. Comparée aux systèmes d'autres pays, la formation des entrepreneurs algériens est particulièrement élevée. Ce qui a élevé considérablement le niveau, ce sont les TPE (très petites entreprises). Les TPE sont exclusivement élevées. Ce sont des masters, des licences ou doctorats. En revanche, on retrouve beaucoup d'autodidactes dans les grandes entreprises et PME. Sur le total, le niveau est plus élevé qu'à l'étranger. Concernant la taille de l'entreprise, les enquêteurs ont relevé qu'à travers le monde, on retrouve à peu près les mêmes proportions. Cependant, même si les proportions sont les mêmes, le nombre d'entreprises est dramatiquement bas en Algérie. Quand on dit qu'il n'y a pas beaucoup de PME en Algérie, c'est beaucoup moins de PME qu'ailleurs. Il y a aussi beaucoup moins de grandes entreprise et beaucoup moins de TPE (très petites entreprises). Pour un pays comme l'Algérie, dans lequel on a besoin d'énormément de création d'entreprises, on aurait pu s'attendre à des proportions beaucoup plus grandes d'entreprises de moins de cinq ans”, note M. Aliouet.
Les PME sont les plus fragiles
Les résultats de l'enquête font ressortir la problématique du financement à laquelle est confrontée l'entreprise algérienne. Une problématique qui pénalise beaucoup plus les PME. Selon M. Aliouet, cette situation s'explique par la spécificité des différentes catégories d'entreprises. Ainsi, il est constaté que les TPE ne se soucient pas beaucoup de ce problème puisqu'elles ne vont pas vers les banques. Elles sont plus orientées vers les dispositifs d'aide de l'Etat. De leur côté, les grandes entreprises peuvent, eu égard à leur taille, s'orienter vers l'autofinancement. Reste la PME qui, elle, subit de plein fouet les effets des difficultés d'accès au financement. Les contraintes vécues par les entrepreneurs algériens sont également les obstacles juridiques et fiscaux. Plus l'entreprise grandit, plus il lui semble devoir faire face à des obstacles juridiques et fiscaux de plus en plus importants. Au niveau des activités, c'est l'équivalent de l'Europe il y a 25 ans (structuration des activités), ajoute-t-il. La nouvelle économie (biotechnologie, les technologies de l'information et de la communication) n'a pas encore pris de proportions importantes en Algérie. Ce n'est pas encore le cas en Algérie.
Le soutien de l'Etat n'est pas perceptible dans la motivation des entrepreneurs. “Il faut savoir que l'entrepreneur en Algérie est un entrepreneur qui prend plus de risques qu'un entrepreneur à l'étranger, notamment en termes d'investissement personnel. Cela est lié aux défaillances du système de financement en Algérie”, précise M. Aliouet. Pour lui, l'entrepreunariat est aussi une question de personnes. Il faut travailler sur la culture de l'entrepreneuriat, autant qu'il faut améliorer les infrastructures et l'environnement juridique ou réglementaire. Il faut aussi susciter une culture entrepreneuriale.


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