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2004 : Ahmed Taleb Ibrahimi, l'outsider
Le pouvoir multiplie les signes d'une légalisation de Wafa
Publié dans Liberté le 30 - 08 - 2003

Le leader islamiste enchaîne les visites auprès des chancelleries occidentales.
Ahmed Taleb Ibrahimi serait-il le vrai futur “candidat du consensus” à la prochaine présidentielle de 2004 ? Une chose est sûre : dans leurs correspondances diplomatiques, les chancelleries occidentales à Alger accordent de plus en plus de crédit à la probable candidature de l'ancien ministre des affaires étrangères de Chadli. Pour elles, l'homme a désormais les mêmes chances que Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis.
À Paris, au Quai d'Orsay comme à l'Elysée, où on ne semble plus se faire d'illusions sur l'avenir politique du Président sortant — on ne peut briguer un second mandat quand on a toute la population contre soi, explique-t-on dans l'entourage du chef de l'Etat français —, on s'intéresse, en revanche, de plus en plus à cet islamo-nationaliste déjà candidat à la présidentielle de 1999, avant de se retirer en compagnie de cinq autres prétendants pour protester contre la fraude organisée en faveur de Bouteflika.
Ahmed Taleb Ibrahimi a déjà été reçu à plusieurs reprises par de proches collaborateurs de Dominique de Villepin et d'autres entrevues avec des responsables du ministère des affaires étrangères sont prévues dans les prochains mois. “C'est normal, nous recevons beaucoup d'hommes politiques du monde entier et M. Ibrahimi peut en faire partie”, explique une source au Quai d'Orsay, qui a requis l'anonymat. Mais, même s'ils le considèrent comme un candidat sérieux à la prochaine présidentielle, les Français se méfient un peu de l'homme, considéré comme l'un des artisans de l'arabisation en Algérie. Toutefois, Paris qui ne se mêle pas officiellement des affaires algériennes, serait prêt à composer avec lui s'il est élu.
Les Français lui reconnaissent, en effet, des atouts qu'ils jugent importants dans le contexte actuel de l'Algérie.
Alors qu'Ali Benhadj vient d'être libéré après douze ans de détention, qui mieux que Taleb Ibrahimi à la tête de l'Algérie peut aujourd'hui contrer l'influence de l'ancien numéro deux du FIS auprès des islamistes ? estiment certains analystes français.
Les militants du MSP, désorientés par la mort de leur ancien chef charismatique, Mahfoud Nahnah, pourraient, eux aussi, trouver en Taleb Ibrahimi et son parti Wafa un remplaçant fiable et crédible. Autre atout : l'ancien chef de la diplomatie algérienne a, pour les Français, une légitimité certaine au sein du FLN, plus que ses deux autres concurrents, Abdelaziz Bouteflika, parti récemment en guerre contre cette formation et Ali Benflis, plus jeune que Taleb Ibrahimi.
à Washington, Ahmed Taleb Ibrahimi est encore plus apprécié. Comme les Français, les Américains l'ont reçu à plusieurs reprises. “Les Américains sont convaincus que la société algérienne est traditionaliste. Depuis leur malheureuse expérience en Irak, ils le sont encore plus et ils croient de moins en moins à une véritable alternance au pouvoir dans les pays arabes. Pour eux, l'essentiel est d'avoir dans ces pays des régimes stables qui ne leur soient pas hostiles. L'aspect religieux ne les dérange pas. On le voit bien : leurs meilleurs alliés dans le monde arabe sont les pays du Golfe qui appliquent souvent la charia islamique. Pourquoi donc ne pas reproduire ce schéma en Algérie avec un homme qui, de plus, ne leur est pas hostile ?”, explique un spécialiste des questions arabes, qui a requis l'anonymat.
En effet, durant les années 1980, quand Ahmed Taleb Ibrahimi était aux commandes des affaires étrangères, Alger entretenait de bonnes relations avec Washington. Et les Américains se seraient également souvenus que c'est lui qui a chassé le français de l'école algérienne, en arabisant le système éducatif.
Discrètement, Ahmed Taleb Ibrahimi a préparé sa candidature à la prochaine présidentielle. Après s'être assuré du soutien de Washington et de la neutralité bienveillante de Paris, il a développé des réseaux d'influence dans les pays du Golfe afin de pouvoir financer sa campagne, mais aussi, une fois élu, attirer des investisseurs.
Il lui restait qu'un obstacle à franchir : convaincre les décideurs militaires que sa candidature n'est pas dirigée contre eux. Le 17 juin dernier, en déclarant au quotidien égyptien Al-Ahram que l'armée “reconnaîtra le Président élu, même s'il est issu du courant islamiste”, le général Lamari pensait sans doute déjà à Ahmed Taleb Ibrahimi. Dimanche, après 33 mois d'interdiction, le ministère de l'Intérieur a ordonné la levée des scellés sur le siège de Wafa, le parti deTaleb Ibrahimi.
L. G.
Commémoration du 40e jour de la disparition de Achour djerada
Les Ath-Mellikech honorent leur délégué
La coordination des villages et quartiers de Tazmalt relevant du arch des Ath Mellikech a tenu à rendre un grand hommage, ce week-end, à feu Achour djerada, artiste et délégué de la même commune qui a trouvé la mort dans un tragique accident de la circulation survenu à Bechloul, dans la wilaya de Bouira.
C'est à l'occasion de la commémoration du 40e jour de la disparition de ce jeune délégué que la coordination communale de Tazmalt a décidé d'honorer la mémoire du défunt, un ancien animateur du Mouvement culturel berbère (MCB) et fondateur principal de la structure des archs au niveau local.
Ainsi, le domicile familial du défunt, situé au village Idriqen (Tazmalt), a abrité les différentes festivités commémoratives organisées durant ces deux jours, telles que la présentation d'une pièce théâtrale et d'un récital poétique ainsi qu'une conférence-témoignage sur la vie et le parcours de l'artiste-délégué disparu...
Enfin, une cérémonie de recueillement et de dépôt de gerbe de fleurs sur la tombe du défunt, à laquelle a pris part une foule nombreuse, a été organisée hier matin au niveau du même village.
K. O.


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