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Le FLN interpelle Khalida Toumi
Suspension des Journaux
Publié dans Liberté le 03 - 09 - 2003

Les députés de Benflis s'interrogent sur “les arrière-pensées et les raisons” du harcèlement que vivent aujourd'hui certains titres, dont Liberté.
Le FLN veut faire toute la lumière sur les dessous de la suspension de certains titres de la presse privée. Outre la perspective de la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire, devant mettre en évidence les véritables raisons ayant présidé à cette suspension, le groupe parlementaire du parti de Benflis vient d'adresser une question orale à la ministre de la Communication à ce propos. Déposée hier sur le bureau de l'Assemblée nationale populaire (APN) au nom du député Boualem M'hennaoui, cette question orale demande des explications sur les tenants de la décision de suspendre des journaux et de n'en choisir que six sur les 48 couvrant la scène médiatique. Le député FLN auteur de la question dira : “On s'interroge sur les arrière-pensées et les raisons d'une telle décision.” Tout comme il s'interroge sur les visées d'une telle décision : “Est-ce que c'est à un retour au point zéro auquel vous nous invitez, en balayant d'un trait toutes les évolutions enregistrées en matière de liberté de la presse ? Ou alors, vous voulez domestiquer cette presse pour la détourner de sa noble mission qui est celle d'informer l'opinion publique sur tout ce qui concerne la vie nationale ?” Boualem M'hennaoui s'interroge également sur les raisons qui font que ces menaces interviennent “maintenant, précisément” à quelques mois de la présidentielle de 2004. Le dépôt de cette question orale par le groupe parlementaire du FLN, justement, est une suite logique du positionnement du parti de Ali Benflis par rapport aux menaces pesant sur la presse privée. En effet, de tous les partis politiques représentés au Parlement, il n'y a que le FLN qui s'est clairement positionné par rapport à la mesure de suspension. Ali Benflis, le secrétaire général de ce parti, s'est même déplacé aux rédactions, le premier jour de la suspension, pour exprimer son soutien à la corporation des journalistes. “Je suis venu défendre la liberté au siège de Liberté”, avait-il déclaré lors de sa visite à notre journal. Quelques jours après, c'est le président du groupe parlementaire, Abbès Mekhalif, qui a déclaré constituer une commission d'enquête parlementaire à cet effet. Aussi, et à l'occasion de la convocation du directeur de la publication, Farid Alilat, et du rédacteur en chef, Saïd Chekri, de Liberté par la police judiciaire, Abderezak Dahdouh, membre du BP du FLN, a déclaré être aux côtés de notre journal dans toutes les actions qu'il entreprendrait. Hier, Karim Younès, le président de l'APN, a vilipendé, pour sa part, les censeurs de la liberté de la presse et encouragé les journalistes dans leur mission de “vigiles de la société”.
Nadia Mellal
Ils réagissent
La coordination des Archs, daïras et communes de la wilaya de Tizi Ouzou (CADC)
“Un harcèlement judiciaire ignoble”
Alors que les journalistes, dont le seul tort est d'avoir exercé leur métier dans la dignité, subissent un harcèlement judiciaire ignoble en vue de les amener à une meilleure “composition”, nous assistons à des grenouillages ignobles visant à déstabiliser le mouvement citoyen qui demeure stoïque, malgré des tirs croisés qui cachent mal la volonté de le voir se fourvoyer dans de fausses pistes.
En effet, outre le badigeonnage du portrait de feu Amar Mehrez à Iferhounène par des énergumènes sans foi ni loi qui ont commis leur forfait lâchement à la faveur de la nuit, des infiltrations ont failli se produire lors du conclave extraordinaire de Tizi Rached, le 1er septembre 2003, puisque des individus exclus de la CADC, tout en condamnant le comportement scandaleux de ces tristes individus qui ont accepté de relayer le pouvoir maffieux et assassin après s'être désavoués auprès de la population, suite à leur piteuse action qu'ils ont eu l'outrecuidance de qualifier de kamikaze, affirment que la coordination de Tigzirt, qui n'a jamais quitté la CADC, est représentée par des délégués connus de tous pour leur dévouement au combat citoyen dans le cadre des structures du mouvement (CADC, Interwilayas) et pour toutes les actions menées de concert avec les autres coordinations locales.
En sus, elle rappelle que toute décision ne peut engager le mouvement citoyen que si elle émane de l'Interwilayas qui demeure l'instance suprême regroupant légitimement les coordinations de wilaya.
Par ailleurs, tout en faisant preuve de vigilance et de perspicacité pour déjouer tous les complots ourdis contre le mouvement citoyen, la CADC tient à réitérer son soutien indéfectible aux journalistes qui subissent une cabale judiciaire sous la houlette du trio Bouteflika-Ouyahia-Zerhouni qui veut régenter le pays comme s'il était sa propriété privée et dont le seul objectif est de faire passer la pilule électorale de 2004 pour continuer à s'adonner aux pratiques prébendières et à la rapine.
Enfin, le mouvement citoyen saura défendre cet acquis démocratique qu'est la liberté de la presse, en engageant des actions sur le terrain, afin que les journalistes puissent continuer à exercer librement et sereinement leur métier.
Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD)
“Injuste, illégale et dangereuse”
La persécution qui cible aujourd'hui la presse est injuste, illégale et dangereuse.
- Injuste, parce que soumettant au silence des journaux par un grossier chantage commercial.
- Illégale, parce qu'en violation flagrante avec toutes les dispositions réglementaires.
- Dangereuse, parce que les deux têtes de l'Exécutif sont des nostalgiques de l'arbitraire d'Etat.
Tortures, enlèvements, confiscations des médias lourds, interdiction de manifestations, scandales financiers et prédation de biens publics ont précédé la tentative de mise à mort de la presse privée pour laquelle l'Etat mobilise tant d'institutions.
Pourtant, les problèmes ne manquent pas. Le monde du travail agonise, la santé du citoyen périclite et les ravages du séisme prolongent leurs méfaits.
Sur le registre des régressions politique et sociale, le bilan du mandat du Président ne souffre aucune ambiguïté.
Le désastre actuel était prévisible.
L'accélération de la mise au pas de la société vient de ce que le chef de l'Etat et le Chef du gouvernement partagent l'ivresse de l'abus de pouvoir, seul outil qui leur garantit une visibilité politique que l'un et l'autre sont incapables de se donner par la proposition, le courage ou l'engagement personnel.
La cabale contre la presse aura emprunté toutes les voies et toutes les armes. Après le subterfuge commercial et les contrôles administratifs sélectifs et tatillons, la police et la justice sont mises en branle. La vigilance s'impose. L'outrance ira aussi loin que l'auront décidé les deux têtes de l'Exécutif, si un vaste front de sauvegarde républicaine ne se mobilise pas dans les meilleurs délais.
Les commerçants et les travailleurs, les jeunes et les femmes, sont les premières victimes de ce pouvoir spoliateur. Les militants politiques et syndicaux ont le droit et le devoir de canaliser ces énergies pour un coup d'arrêt à une entreprise de liquidation nationale.
Le RCD en appelle à tous les patriotes pour préserver l'avenir de la patrie et l'honneur de celles et ceux qui se sont sacrifiés pour que l'Algérie sorte définitivement des ténèbres de l'arbitraire
Abdelhak Bererhi (CCDR)
“La classe politique doit se mobiliser”
“La presse qui dérange est soumise, aujourd'hui, à un harcèlement qui n'a pas de nom, dans un pays qui a payé un lourd tribut. Le pouvoir cherche à créer un abcès de fixation pour que la presse soit obnubilée.
La classe politique et la société civile doivent se mobiliser pour dénoncer ces actes. En fait, ils veulent semer un climat de terreur, mais c'est méconnaître les plumes de Liberté qui ont résisté à plus de 10 ans de terrorisme sanglant.”
L'Union des Associations des parents d'élèves de la wilaya d'Alger
“Nous sommes reconnaissants à la presse”
L'Union des Associations des parents d'élèves de la wilaya d'Alger, dont les principes cardinaux qui guident ses actions sont le respect des valeurs, la vérité et la défense des droits fondamentaux, notamment celui de la libre expression, ne peut rester insensible face aux attaques malveillantes qui ciblent des organes de la presse indépendante, dont votre journal.
Au nom de nos adhérents, en particulier, et des parents d'élèves, en général, nous tenons, en ces moments critiques qui conditionnent l'avènement de la participation citoyenne dans la gestion des affaires publiques, à exprimer notre solidarité à l'équipe de votre courageux journal et à sa ligne éditoriale, qui dénonce et condamne les agissements de la mafia politique qui déshonore le pays et porte atteinte à sa stabilité et à sa souveraineté.
Nous vous sommes reconnaissants de votre détermination à traquer les malfaiteurs et les comploteurs, surtout lorsqu'ils ont la dimension d'ogres budgétivores insatiables de biens de la société algérienne et du sang de ses citoyens.
Cette dilapidation des richesses de notre pays compromet l'avenir des générations futures, avec un effet aggravant par les politiques d'improvisation qui rythment le quotidien de la scolarité de nos enfants, comme en témoignent les récentes mesures décidées presque dans la clandestinité, pour l'application en catimini d'une réforme dont l'essentiel n'a pas été retenu.
La société civile digne de ce nom, qui a souffert du malaise des restrictions des libertés et des manœuvres incessantes d'aliénation et de domestication, de la part d'une administration dite publique qu'un ministre et des gouvernants féodaux ont mis au service d'un roitelet qui ne bombe son torse que face à ses compatriotes, est entièrement acquise à vos positions et nous nous félicitons de votre existence et sommes fiers de vos sacrifices et de votre volonté à informer dignement le peuple algérien.
Continuez à démasquer les atteintes aux intérêts fondamentaux et aux richesses de notre nation ! Persévérez à dire toutes les vérités ! Dieu vous protégera des corrupteurs et des corrompus et le peuple en sortira grandi.
La victoire pour la vraie démocratie n'a jamais été aussi proche.
Nous sommes très fiers de vous et nous vous prions d'agréer, Monsieur le directeur, en ce moment précis, l'expression de notre pleine et entière solidarité.
Le Syndicat national des journalistes
“Nous exigeons une cessation immédiate de toute forme d'intimidation”
Le pouvoir qui a ordonné la mort de six titres de la presse indépendante nationale, usant du fallacieux prétexte de la commercialité, poursuit dans sa démarche liberticide. Pendant que le directeur du Matin est placé sous contrôle judiciaire, la direction et la rédaction de Liberté font l'objet d'un harcèlement acharné. En moins d'une semaine, dix convocations à se présenter devant la police judiciaire leur ont été adressées. Le directeur de la publication de Liberté a passé toute la journée d'hier au commissariat. Il y était encore au moment où les journaux mettaient sous presse.
Le Syndicat national des journalistes, qui a fermement dénoncé l'arbitraire qui a frappé les six titres, s'élève avec davantage d'énergie contre le harcèlement dont sont victimes nos confrères de Liberté. Plus qu'une solidarité, le Syndicat national des journalistes exige la cessation immédiate de toute forme d'intimidation à l'encontre de la presse et se déclare mobilisé aux côtés des confrères ciblés par la cabale.
P/Le SNJ
Le secrétaire général Rabah Abdellah


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