Un spectacle de chant du duo argentin de renom, Rolando Goldman et Raul Malosetti, sera présenté, ce soir à 19h, à l'auditorium de la Radio algérienne. Cet évènement entre dans le cadre de la célébration du bicentenaire de la Révolution argentine de mai 1810. Dans le but d'offrir un avant-goût de cette représentation folklorique, l'ambassadrice d'Argentine à Alger, Mme Bibiana Jones, a animé une conférence de presse, hier matin, à l'auditorium Aïssa-Messaoudi de la Radio algérienne, pour présenter les artistes et un instrument typiquement argentin, le charango, qui sera écouté pour la première fois en Algérie. “Le charango est un instrument qui a été découvert durant le XVIIe siècle en Bolivie. Cet instrument de musique à cordes est en forme de petite guitare. Au début, sa fabrication était faite à base de carapace de tatou”, a expliqué l'ambassadrice. Plus tard, le charango s'est répandu dans plusieurs pays latinos, notamment l'Argentine, le Chili et le Pérou. “Pour la protection animale, le charango n'est plus composé de carapace de tatou mais il est conçu en bois”, a ajouté Bibiana Jones. Afin de faire connaître cet instrument, l'ambassade d'Argentine a pris l'initiative de faire venir l'ambassadeur du charango en Argentine, Ronaldo Goldman. “Ce musicien renommé a débuté sa carrière avec plusieurs groupes dans les années 1980 et forme un duo avec le guitariste Malosetti depuis 1996”, a-t-elle dit. Concernant les deux musiciens, le duo produit de la musique folklorique argentine où se mêle les jeux de guitare d'influences et de sonorités jazz. “Ces artistes travaillent pour la promotion de la musique en Argentine. En fait, Goldman se bat pour instaurer la musique dans les écoles et Malosetti à l'introduire dans les prisons”, a annoncé l'ambassadrice. Par ailleurs, dans le cadre de la promotion de la culture argentine en Algérie, l'ambassade veille à ramener plusieurs artistes pour se produire dans plusieurs wilayas du pays. “Durant mes déplacements, j'ai constaté que les jeunes sont intéressés par l'art comme cela est le cas à Oran où les influences espagnoles sont forts présentes”, a-t-elle ajouté. En outre, il y a trois ans, des masterclasses de tango ont eu un grand succès auprès des jeunes à l'établissement Arts et Culture et “nous sommes en train de réfléchir à ramener des danseurs de tango pour des masterclasses pour une semaine ou alors de manière régulière”.
