Tébessa : Un mort par asphyxie Un homme âgé de 24 ans, répondant aux initiales A.A., a trouvé la mort, avant-hier, suite à une intoxication au monoxyde de carbone, survenue à son domicile, situé à la cité des Moudjahidine à Bir El Ater, à 100 km au sud de Tébessa. Selon des sources hospitalières, la victime avait inhalé du gaz échappé d'un appareil de chauffage défectueux placé dans sa chambre. Elle a été transportée à la morgue de l'hôpital Tidjani Haddem de Bir El Ater. Une enquête a été ouverte. Maalem Hafid Le corps d'une femme découvert devant le portail du souk hebdomadaire de Chréa Une jeune femme âgée d'une vingtaine d'années a été retrouvée morte, avant-hier, devant le portail du souk hebdomadaire du cheptel, à Chréa, commune située à 40 km à l'ouest de Tébessa, a-t-on appris de sources hospitalières. Selon la même source, la victime a été découverte par des éleveurs et des maquignons de la commune qui venaient au souk pour vendre leur cheptel. Alertés, les services de sécurité et les secours se sont déplacés sur les lieux, avant de transporter le corps vers la morgue de l'hôpital de Chréa en vue d'une autopsie qui permettra de déterminer les causes de la mort de cette jeune femme. MaÂlem Hafid Jijel : L'huile d'olive demeure toujours chère Cette année encore, les propriétaires des huileries se frottent les mains. Comme à chaque compagne oléicole, les habitants de Jijel accourent vers les huileries comme le veut la tradition, acheter leur réserve annuelle d'huile d'olive, et comme à chaque saison ils se trouvent confrontés au problème de la flambée des prix. L'année écoulée, le prix du litre d'huile a atteint 500 dinars à cause des perturbations climatiques, les feux de forêts et la mouche de l'olivier qui avait nui aux olives. Cette année, on notera que les huileries travaillent à plein temps pour pouvoir triturer les quantités importantes de sacs d'olives qui leurs sont confiés par les oléiculteurs de différentes régions de la wilaya. Malgré la hausse de production d'huile d'olive, les prix demeurent élevés, et la population de Jijel peine pour s'offrir quelques litres. En effet, les prix de l'année passée sont toujours maintenus, le coût du litre n'a malheureusement pas baissé dans une ville où est pratiquée l'oléiculture de père en fils. Saou Mouloud El Tarf : 30 millions de DA pour un centre d'enfouissement Le centre d'enfouissement technique d'El Tarf, qui fait partie des projets retenus et déjà inscrits depuis dix ans et permettra de régler la question de l'enlèvement et de la gestion des déchets ménagers urbains générés depuis plus de 10 ans par au moins 10 communes, vient d'être remis au goût du jour. Une enveloppe financière de 30 millions de dinars a été débloquée à cet effet, selon nos sources. Un autre centre d'enfouissement technique des déchets ménagers a été attribué à El Kala, cette ville côtière qui croule sous le poids des ordures et de la saleté. Ce dernier est programmé selon nos interlocuteurs, pour l'année 2011 et créera des postes d'emplois permanents mais aussi saisonniers. Lors d'une réunion tenue récemment, le wali a estimé que la réalisation prochaine du CET réglera définitivement le problème comme cela a été le cas dans d'autres communes du pays. Tahar. B Bordj Bou-Arréridj : Un trou de 5 milliards de centimes à la CNAS Un trou financier de plus de 5 milliards de centimes aurait été découvert au niveau de l'agence CNAS de la wilaya de Bordj Bou- Arréridj. Selon des informations en notre possession, l'affaire a éclaté après le retour d'une convocation d'un assuré fictif, ce qui a poussé la direction locale à ouvrir une enquête interne. Cette dernière aurait permis de découvrir que des sommes d'argent importantes représentant des remboursements ont été virées à des personnes sur la base de dossiers fictifs et ce, depuis l'année 2000. Par ailleurs, une source proche de la direction de la CNAS de Bordj Bou-Arréridj nie l'existence d'un trou financier au niveau de son agence, néanmoins, elle confirme qu'une commission d'enquête a été installée il y'a quelques jours, pour déterminer l'étendue de ce trafic. C.B.
